A la recherche de l'épée perdue [Aemon]

Eloïse était toute bizarre. Elle avait chaud, et sentir Aemon en elle lui procurait un plaisir immense. Le sentiment de honte était parti depuis longtemps. Elle entendait Aemon grogner et émettre des râles de plaisir. Elle trouvait cela bestial mais ne dit rien. Peut-être était-ce son côté animal qui ressortait, après tout, c’était un lycan.

Et puis, sans qu’elle ne comprenne pourquoi, elle se trouvait au dessus de lui. Il l’avait changé de position sans se retirer et les frottements à l’interieur pendant ce mouvement étaient devenus plus intenses et elle gémissait de plus en plus fort.

Puis, elle comprit que c’était à elle d’initier le mouvement et elle plaqua ses mains sur le ventre musclé du lycan en initiant des mouvements verticaux de bassin plus soutenus. Elle gémissait et ses seins remuaient en rythme. Elle aimait les caresses de son maître sur sa poitrine.

Puis ses mains vinrent caresser le buste d’Aemon tendrement en laissant un doigt parcourir son torse, son ventre et s’attardant sur les petits tétons du lycan. Elle gémissait de plus en plus fort et regardait tendrement son maître.

Les grognements sauvages que le lycan émettait sortaient tout seul, il ne contrôlait pas ce genre de choses, comme innée. Tout était si bon, qu'il se laissait aller entièrement à la chose, se déplaçait dans les entrailles de son ange en déposant des baisers sur ses lèvres à n'en plus finir. Il n'éprouvait pas de gêne à le faire, pas plus qu'il n'en éprouvait à caresser son corps nu offert à lui.

Avec ses gémissements, elle montrait qu'elle aimait ce qu'il faisait. Pour changer, il se tourna alors sur le dos pour que les coups de rein soient maintenant contrôlés par elle. Les mains appuyés sur ses abdos bien dessinés, elle fit la chose tout naturellement, sans avoir besoin qu'il ne lui explique quoique ce soit. Sur lui, ses mains se promenaient, lui faisaient des caresses et son regard bleu ne quittait pas celui du nocturne.

Ses mains s'étaient posées sur ses hanches et il l'aidait comme il le pouvait à s'empaler sur son membre gonflé. Bientôt, les limites allaient apparaitre, il respirait de plus en plus vite, ses pulsations cardiaques étaient de plus en plus serrées et ses râles voulaient tout dire.

Cet ange lui avait beaucoup apporté. Une nouvelle présence à ses côtés pour ne plus voyager seul, de la tendresse à son égard, de l'amitié et peut-être plus, bref, le prix qu'il avait payé pour l'avoir n'était rien comparé à ce qu'elle valait réellement.

Eloïse se demandait si ce qu’elle faisait était bien et était satisfaisant pour Aemon. Lorsqu’il posa les mains sur ses hanches pour l’aider à s’empaler un peu plus sur son membre, celle-ci poussait des petits cris tant la pénétration devenait profonde.

Elle ne savait pas trop repérer le moment où Aemon finirait cet étreinte passionnée. Elle avait tout de même lâcher complètement prise et ferma les yeux pour ne retenir que les sensations. Elle commençait à devenir bouillante et le rapport devait être proche de la fin.

Elle accéléra encore le mouvement pour qu’Aemon ait le maximum de plaisir possible et ses mains parcouraient toujours le torse et le ventre musclé du lycan.

Eloïse poussa alors des gémissements de plus en plus forts. Elle était un peu perdue dans ses nouvelles sensations mais se laissait complètement guidée par ses sens. Son bas-ventre ressemblait maintenant à un volcan en feu et elle poussa de longs hurlements de plaisir.

Rien à lui reprocher, elle était juste parfaite dans ce qu'elle faisait. L'ange avait beau se poser des questions, Aemon lui aurait répondu à chaque fois qu'elle devrait arrêter de réfléchir un moment, se laisser aller entièrement, ce qu'elle faisait déjà en fin de compte. Mais il ne pouvait pas comprendre ce sentiment, avoir envie de bien faire pour quelqu'un. Le lycan avait toujours agit pour lui tout seul et déjà, faire attention à rester doux avec Eloïse était un petit effort mental.

Plus elle allait vite et plus le lycan sentait la jouissance venir, en plus des caresses qu'elle faisait sur lui. Son corps bouillant ne supporta pas longtemps le traitement. En entendant les gémissements bruyants de son esclave, le lycan râlait encore plus fort, pour qu'elle l'entre encore plus loin en elle. Les hurlements d'Eloïse étaient tellement mélodieux. La respiration pire que saccadée et les mains à moitié tremblantes, Aemon était dans le dernier recoin de son endurance. Il n'allait pas tarder à y arriver, à ce septième ciel qu'il recherchait depuis le départ. Tout comme Eloïse, il allait connaitre cette délicieuse sensation dont on ne se lasse jamais.

Il la fixait alors qu'elle avait les yeux fermés, râlant un peu plus fort, une dernière fois dans cette dernière ligne droite. Les fesses de l'ange tapaient sèchement contre ses cuisses et soudain, le corps du lycan se cambra merveilleusement en jetant sa semence en elle dans un grand cri. Quelques instants, il resta immobile avant que tous ses muscles ne se relâchent et ne le laisse tomber sur le lit, couvert de sueur, la respiration très rapide. Il souriait à Eloïse, caressait encore un peu son dos en fermant les yeux pour se remettre. Il finit par lui souffler:

"Tu as été parfaite Eloïse..."

Eloïse ne se retenait plus. Ses mouvements de bassin devenaient rapides et ses mains parcouraient avec application le corps d’Aemon. Elle sentait aussi un sentiment de plénitude et son bas-ventre s’échauffait de plus en plus.

Les râles d’Aemon, la poigne de ses mains sur son corps, le membre en elle, tout concourrait à la faire venir. Elle hurla alors en même temps qu’Aemon et tout son corps devenu brulant fut pris de soubresaut, tandis qu’elle sentait la semence d’Aemon se répandre en elle.

Elle tomba alors, épuisée, dans les bras de son maitre. Elle était très fatiguée. Elle s’écroula alors sur le corps d’Aemon et ferma les yeux.

Elle ne répondit pas au remerciement d’Aemon, se contentant de sourire béatement.

Elle se sentait bien, finalement, et ses peurs avaient disparues, effacées par la jouissance.

Le temps qu'ils aient fini, l'eau avait déjà refroidi, c'était prévisible. Leurs corps étaient brulants, collés l'un contre l'autre avec ce même sourire satisfait. L'ange était exténuée, lui devait bien admettre qu'il n'était pas au meilleur de sa forme. Ses bras enserrèrent un moment Eloïse avant de diminuer l'étreinte, se contenter de poser les mains sur son dos nu. Est-ce qu'elle allait s'endormir? Le lycan se retira avec son membre qui se dégonflait doucement, puis la laissa tomber à côté de lui sur le lit. Il n'eut pas la force de se lever et préféra rester avec elle comme ça.
Plus tard, lorsqu'elle se serait remise de ces émotions, il lui demanderait de le laver, à moins qu'elle n'en prenne d'elle-même l'initiative. En attendant, le nocturne refermait ses yeux rouges et expira longuement. Depuis quand n'avait-il pas eu autant de plaisir? Des lunes et des lunes probablement. Eloïse était un petit trésor qui lui était tombé dessus, il n'allait pas s'en débarrasser comme ça, elle était beaucoup trop précieuse.

Au départ, l'aubergiste était monté à la morte en entendant des cris, mais lorsqu'il avait compris de quoi il s'agissait, il avait laissé le client avec la femme. Le plus étrange était qu'il n'avait pas vu de femme entrer avec le lycan, alors peut-être qu'il s'agissait d'une autre qui logeait à l'étage? Il y en avait des jolies après tout et le charme d'Aemon aurait pu marcher.

En tout cas, il ne dérangea personne et ne donna pas l'alarme. Du côté de la maison du riche sylve, ils venaient de découvrir la véritable identité du mort, constatant par la même occasion que celui qui s'était fait passé pour lui était toujours en liberté, pouvant être n'importe où. L'esclave de choix, l'ange aussi avait disparu, ça ressemblait à un coup monté. Alors rageusement, le sylve avait annoncé qu'il donnerait une récompense pour qui trouverait l'ange en question, ce même ange que le lycan avait contre lui et qu'il regardait avec tant d'attention.

Eloïse était épuisée et dormait quasiment dans les bras de son maître. Elle ne bougeait pas et se contentait de profiter de l’instant présent, ainsi rassurée dans les bras puissants de son maître. Elle lui susurra d’une voix douce à l’oreille:

Tu as aimé ?

Puis l’embrassa sur la joue d’un petit baiser furtif. Elle savait qu’ils ne pourraient pas rester très longtemps dans cette ville, au vu de leurs exploits de cette nuit. Mais elle n’y pensait pas pour l’instant, tout ce qui comptait était d’être avec Aemon.

C’était la première fois qu’elle se sentait si bien. Paradoxalement, elle se sentait en sécurité dans les bras de son maitre. Elle espérait que la dureté du monde ne les rattrape pas et pour le moment était dans une petite bulle sécurisante et tranquille.

Elle attendait ainsi, essayant de récupérer un peu de force, avant de se laver. Elle murmura alors à l’oreille d’aemon:

Il faudrait quitter cette ville...

Il sentait que la respiration de l'ange se calmait. A peine réveillés qu'ils avaient fait ça, mais il ne regrettait rien, bien au contraire. Ses mains parcouraient encore le dos nu de son ange, il frôlait par moment ces belles ailes blanches, et sentait la chaleur qui se dégageait de son corps après l'acte. Si un jour on lui avait dit qu'il ferait ça si tendrement avec un ange, il aurait ri au visage de la personne en question avant d'en avoir la preuve. Elle lui demandait si il avait aimé, et il lui répondait en souriant:

"Sublime..."

Dans ses bras, il avait l'impression de tenir un beau trésor, un trésor inestimable et il voulait le protéger contre toutes les agressions extérieures, de ce lycan qui avait voulu lui faire du mal, de ce sylve qui l'avait droguée, de lui-même dans ses débuts de leur relation. Ayant encore la tête sur les épaules, elle lui dit qu'il faudrait quitter la ville. Elle avait raison, mais ils avaient encore un peu le temps. Sa main caressa les cheveux bleus d'Eloise, puis la laissa se reposer à côté de lui.

"Ne t'en fais pas pour ça, repose-toi pour le moment... Est-ce que tu veux que je te lave?"

Il y avait un gant de toilette avec les bassines. Aemon se leva pour aller les voir. En trempant la main dedans, il fit une petite moue. L'eau n'était pas glaciale, mais elle était fraiche. Au moins, ça pourrait la réveiller d'un coup. Toutefois, il ne se sentait pas l'âme à la déranger après l'effort qu'ils venaient de faire. La regarder fermer les yeux quelques secondes de plus sans rien dire puis lui prendre la main en la serrant affectueusement, ses yeux rivés sur elle.

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