A la recherche de l'épée perdue [Aemon]

Les yeux d'Eloïse s'illuminèrent lorsque Aemon prononça le mot magique: petit déjeuner ! Un peu de salive coula le long de sa bouche à l'idée de manger.

Lorsque Aemon descendit chercher le repas, Eloïse se déplaça difficilement jusqu'à la cape. Si ses souvenirs embrumés étaient exactes, elle y trouverait quelque chose.

Effectivement, en fouillant dans les nombreuses poches internes de la cape, elle y trouva ce qu'elle voulait. Elle se rappelait que l'homme masqué avait payé les eunuques en fouillant dans cette même cape.

Et elle y trouva une grosse liasse d'argent. Elle la prit et attendit que Aemon revienne. Le fumet du petit déjeuner émoustillait déjà ses narines et ses grands yeux prirent un regard affamé.

Aemon revint effectivement avec un plateau lourdement garni et l'invita à se rapprocher pour se repaitre. Elle se déplaça alors très difficilement tant la moindre parcelle de son corps la faisait souffrir et manqua de s'étaler comme une crêpe sur le plancher.

Une fois difficilement installée sur sa chaise, Eloïse tendit tout l'argent à son maitre en annonçant:

Tiens, c'est pour toi !

Puis se mit à hypnotiser la nourriture attendant le top départ pour se ruer dessus... La perspective de manger l'avait complètement absorbée tant et si bien qu'elle n'avait pas répondu pour le bain et la robe.

Lorsque le top départ fut donné, la ruée vers la nourriture commença. Eloïse fondit littéralement sur une brioche qu'elle avait repéré puis enchaina avec un croissant dans la foulée. Elle dévorait littéralement tout ce qui se trouvait à portée de main. Aemon semblait l'avoir compris car il éloignait systématiquement ce qu'il voulait garder, hors de portée de l'ange.

Quiconque aurait été derrière l'ange aurait vu deux choses: d'une part ses blessures se résorber à une vitesse monstre, d'autre part sa corne reprendre une taille normale au fur et à mesure qu'elle engloutissait la nourriture.

De la même manière, les douleurs de son corps disparaissaient elles-aussi et son visage retrouvait un teint normal, moins pâle.

Le festin terminé, Eloïse était repue. Repue et heureuse, alors qu'un immense sourire éclairait son petit minois. Elle écouta Aemon lui parler doucement et fut surprise lorsqu'il s'agenouilla devant lui.

Elle ne dit rien mais devint rouge pivoine lorsqu'il la serra contre lui et encore plus lorsqu'il l'embrassa.

Le cœur d'Eloïse battait à cent à l'heure et elle avait soudainement chaud.

Alec rentra alors les bassines dans la chambre et Eloïse le regardait faire. Elle lui répondit alors:

Je ne souffres plus maintenant que j'ai mangé ! Mais je n'ai pas le droit de me plaindre, je suis ton esclave après tout. Et ce n'est pas de force. J'aime être ton esclave.

Il était vrai qu'Eloïse aimait être avec Aemon, son maitre. Et si le fait d'être son esclave lui permettait d'être à ses côtés, alors elle l'assumait totalement.

Elle regarda son épée, puis se leva, alla vers Aemon et murmura:

Je veux te remercier pour ce que tu as fait pour moi. Demande-moi ce que tu veux et je le ferais !

Eloïse regardait tour à tour les bassines et son maitre. Son visage s'était légèrement empourpré et elle tentait de garder une prestance digne. Pourtant, tout au fond de son coeur, elle se sentait toute chose. Était-ce le contre-coup de la piqure et du produit qu'ils lui avait injecté ou était-ce autre chose ?

La question ébranla assez Eloïse. Ce qu'elle voudrait faire pour lui ? A vrai dire, elle n'en savait strictement rien. Tout au fond d'elle, pourtant, elle le savait mais n'osait pas.

Elle regarda à nouveau Aemon et dit:

Tu ne voudrais pas m'aider à enlever ce carcan, je n'y arrive pas toute seule. en indiquant son corset qui la serrait tant.

Eloïse sembla hésiter et dit d'une petite voix:

A moins que tu préfères me voir avec.

A cet instant précis, son visage était devenu rouge vif et elle bredouilla alors:

En fait, je voudrais que tu me le demandes...

Eloïse frissonna lorsque les mains du Lycan se posèrent sur son dos pour enlever son corset. C'est avec soulagement qu'elle sentit les longues lanières de cuir se désserer et le carcan glisser le long de son buste, des ses hanches et de ses jambes pour finir par terre.

Eloïse avait de nouveau l'impression de respirer. Quelques marques rouges sur sa peau trahissaient encore la présence récente du corset trop serré mais elle avait l'impression que sa poitrine n'était plus compressée et avait retrouvé une taille normale.

Armon était toujours derrière elle et elle sentit ses lèvres sur son cou et en frissonna de surprise. Elle n'avait vraiment pas l'habitude d'être ainsi avec un homme mais Eloïse n'avait pas peur et se sentait plutôt calme.

Ainsi debout, en culotte de cuir, Eloïse entendit alors la proposition de Armon et lui répondit alors d'une voix malicieuse:

C'est vous le maitre.

Elle ne bougeait pas encore. Après tout, elle voulait vraiment qu'il la commande car au fond, elle savait que celà devait faire plaisir au lycan.

Eloïse se demanda alors qu’est-ce qui lui arrivait. En effet, elle, la petite fille impossible à vivre, était tout bonnement en train de se donner à son maitre. La situation aurait pu paraître cocasse mais elle était tout à fait claire dans l’esprit de l’ange. Son maitre l’avait aidé et son coeur ressentait des choses à présents, sans qu’elle puisse totalement l’exprimer ou le comprendre.

Le fait est que, sentir les mains du lycan parcourir son dos, était des plus agréables et arrachait un frisson à la petite ange. Sentir la présence protectrice et rassurante d’Aemon était aussi un sentiment bon pour Eloïse.

Il guida alors les mains de l’ange vers sa chemise. Eloïse hocha la tête lorsqu’il lui demanda de le déshabiller et un petit nœud à l’estomac apparut. Oui, elle avait un peu peur, il faut dire que les rapports sexuels et Eloïse n’étaient pas très copain-copain.

Mais qu’importe, tout au fond d’elle, elle en avait envie. C’est ainsi que ses deux petites mains descendirent doucement, sans geste brusque et tout en contrôle, la chemise d’Aemon, découvrant par là-même son torse musclé.

Eloïse laissa passer un doigt aventurier sur les muscles pectoraux du Lycan, semblant apprécier leur forme parfaite. Elle se sentait toute chose et invariablement attiré par son maitre. Passer un doigt sur ses muscles devenaient tout une explosion de bonheur dans la tête d’Eloïse.

Elle appréhendait un peu les moments suivants, du fait de sa constante virginité due à son pouvoir d’auto-guérison, mais elle continuait néanmoins avec confiance, dans ce jeu sexuel.

Elle n’avait pas énormément expérience en la matière, voire aucune, et priait pour ne pas avoir l’air trop maladroite...

Eloïse se retrouvait quasiment nue face à son maitre. Elle était douce et fragile. Elle n’osait pas pour le moment prendre des initiatives, par peur et par inexpérience. Elle se demandait comment cela allait se passer, si elle voulait vraiment le faire. Elle hésitait, mais au fond d’elle, voulait connaître cette expérience avec son maitre.

Elle parcourait le torse musclé d’Aemon, l’air à la fois impressionné et admirative. C’était la première fois qu’elle n’était pas forcée, et cela lui plaisait.

Et puis, elle se sentit soulevée comme un fétu de paille. Dans les bras d’Aemon, elle se sentait bien, et serrait fort son maitre contre elle. Sentir ses mains contre son corps la rendait encore un peu plus rouge. Elle commençait à avoir chaud, sans pour autant maitriser ses sentiments étrangers pour elle.

Puis, elle se retrouva posée sur le lit délicatement, et Aemon la surplombait de toute sa puissante carrure. Elle ne dit rien, attendait de voir ce qu’il allait faire avec une petite appréhension. Eloïse n’était vraiment pas familière avec cette situation mais elle avait confiance en Aemon.

La phrase prononcée par son maitre la rassurait et elle lui répondit par une demande:

Promets-moi d’être doux !

Elle voulait de la douceur, de la volupté et surtout pas de violence. Elle voulait que ce moment soit unique. Elle voulait que ce moment reste à jamais gravé dans sa mémoire comme magique.

Elle sentit alors la main ferme et rugueuse d’Aemon caresser ses seins, et Eloïse frémit. Il l’embrassa et Eloïse ferma les yeux. Elle se laissait faire, ne sachant pas trop ce qu’elle devait faire elle-même. Elle joua avec sa langue, enroulant la sienne autour de celle d’Aemon pour faire durer ce merveilleux baiser.

Elle se sentait toute chose, avait chaud. Son corps tremblait et elle se demanda alors comment elle pouvait s’occuper de lui. Elle lui demanda alors d’une voix timide:

Guide-moi, montre-moi comment te faire plaisir !

Sa gorge était sèche et son cœur battait vite. Les doigts d’Aemon sur sa poitrine rendait le bout de ses seins durs et la sensation était à la fois bizarre et agréable. Elle ferma alors les yeux de nouveau et se laissa envahir par l’instant présent.

Eloïse était en fait assez inquiête. Serait-elle à la hauteur ? Aemon ne risquait-il pas d’être déçu par l’inexperience de l’ange ? Et surtout, comment allait-elle s’y prendre pour lui donner du plaisir.

Il y avait bien une solution vu ce qu’il lui avait demandé dans la cabine d’essayage mais Eloïse n’était pas sure de vouloir le faire. Il répondit alors à moitié à la question. Oui, peut-être mais allait-elle vraiment savoir ?

Elle le regarda se déshabiller entièrement et ne put se résoudre à regarder le sexe de son maitre. Par pudeur ? Par peur ? Peut-être un peu des deux.

Sa culotte descendit alors à son tour et finit sa course sur le sol. Eloïse dans un reflexe, commença par resserrer ses cuisses. Elle était assez crispée.

Elle sentit les mains puissantes de son maitre lui écarter les cuisses puis venir caresser son sexe à l’aide de la paume de sa main. Eloïse était alors très génée et toute chose. Elle commençait à paniquer quelque peu et tenta de se rassurer mentalement.

Puis sa propre main se fit guider vers le sexe de son maitre. Elle eut un petit mouvement de recul puis prit une profonde inspiration et saisit à pleine main le membre de son maitre. Quelle sensation étrange. Elle essayait de ravaler ses peurs pour uniquement donner du plaisir à son maitre. Après tout, grâce à lui, elle n’était plus en cage et avait retrouver son épée. Alors, elle lui devait bien ça.

Elle commença à caresser délicatement le membre de son maitre à l’aide de sa main. Elle espérait bien s’y prendre et ne pas faire n’importe quoi. Elle ressentait aussi une chaleur dans le bas-ventre due aux caresses et elle commençait à être excitée, elle le sentait.

Elle ne contrôlait pas très bien cette sensation et tentait de se concentrer sur les caresses de son maitre. Elle essayait d’avoir des mouvements doux, de bas en haut sur le sexe de son maitre. Puis, elle se mit alors à caresser le dos du membre d’Aemon pour venir ensuite à son extrémité.

Elle se pinça les lèvres et demanda d’une voix timide:

ça... ça te ferait plaisir si je le faisais avec ma bouche ?

Eloïse était devenue rouge cramoisi en prononçant ces paroles. La petite ange se dit qu'elle venait de se ridiculiser avec ses paroles et était affreusement gênée, se traitant intérieurement d'idiote.

Eloïse n’était clairement pas dans son élément. A peine avait-elle prononcé la question, qu’elle se sentait honteuse et ridicule. Elle avait l’impression de trahir ses idées sur la chose, mais tout au fond d’elle, elle était assez excitée de le faire avec Aemon.

Lorsqu’elle se sentit basculée et se retrouva soudainement au dessus d’Aemon, Eloïse eut un petit temps de récupération. Elle le dominait à présent, et les rôles étaient inversés.

La main sur le sexe dressé de son maitre, elle le caressait doucement. Puis, elle fit un petit sourire, et rapprocha ses lèvres du membre de son maitre. Elle sembla un peu hésiter.

Elle ferma alors les yeux et vint déposer un petit baiser ur le dos du sexe de son maitre. Elle se déplaça alors un peu pour être dans une position plus confortable et rapprocha son visage du membre d’Aemon.

Elle commença par donner un petit coup de langue. Elle se demanda quelle sensation il ressentait et si cela lui faisait plaisir. Puis, les coups de langue devinrent plus nombreux et finalement Eloïse se lança.

Elle avala tout le membre de Aemon et commença à faire des mouvements de va-et-vient avec sa tête. Elle se rappelait comment il l’avait forcé dans la cabine, et tentait de reproduire les mêmes mouvements pour lui faire plaisir.

Elle bavait un petit peu, par inexpérience mais continuait néanmoins le traitement, se demandant si cela donnait vraiment du plaisir à son maitre

Eloïse espérait qu’elle faisait ça comme il faut. Elle n’avait aucune idée de comment s’y prendre et un petit filet de bave coulait le long de ses lèvres. Elle faisait des mouvements de tête et tentait de jouer avec sa langue.

Elle se demandait si cela faisait plaisir à Aemon et un grognement de plaisir de son maître lui indiqua quelque peu la réponse. Elle était contente si Aemon prenait du plaisir.

Et puis, il l’arrêta. Elle ne comprit pas bien pourquoi mais respectait les désirs du lycan et s'exécuta. Elle se laissa attirer à lui et reçut un long baiser langoureux. Que c’était doux et chaud, cela lui faisait de l’effet même si elle n’était pas très habituée à être excitée.

Elle dominait le lycan de toute sa hauteur et se laissa faire lorsqu’il l’attira et la positionna au dessus de sa bouche. Elle était assez gênée que ce dernier se trouve juste en dessous de sa fente et rougit comme une pivoine. Le fait qu’elle imagine qu’il avait une vue pleine sur son sexe était horriblement gênante, et en même temps assez excitante.

Et puis, elle sentit sa langue sur son sexe et poussa un petit gémissement de plaisir et de surprise. Que c’était gênant. Mais en même temps, c’était si bon. Elle se mordit la lèvre pour ne pas trop montrer qu’elle appréciait ce traitement.

Et la langue se fit plus insistante. Eloïse grogna de plaisir et était un peu gênée. Mais c’était si bon. Elle poussait, contre son gré, des petits gémissements aigus et lascifs. C’était... C’était si bon et si gênant...

Le traitement d’Aemon sur Eloïse se fit plus insistant et plus doux en même temps. L’ange avait du mal à cacher ses petits gémissements qui trahissaient son plaisir. Le visage s’était détendu mais était toujours de couleur rouge vif.

Aemon la rassura et Eloïse, malgré tout son bon vouloir, ne pouvait pas se lâcher complètement, gardant cette réserve angélique qui faisait son charme. Pourtant, le travail d’Aemon portait ses fruits et le bas-ventre d’Eloïse devenait de plus en plus chaud. Son corps réagissait aux stimuli de son maître et Eloïse gémit alors plus fort.

A vrai dire, elle adorait quand Aemon lui caressait les fesses et lui tirait quelques frissons de plaisir. Elle sentait aussi qu’elle était de plus en plus mouillée et était un peu complexée par ses nouvelles sensations. Il faut dire qu’Eloïse n’avait connu le sexe qu’à travers le viol, et n’en avait retiré aucun plaisir et que de la douleur.

Mais là, c’était différent. Et elle se sentait vraiment bizarre et rouge. Elle avait de plus en plus chaud et son bassin s’était mis à osciller de lui-même sous le plaisir du traitement qu’elle recevait. Le doigt sur son bouton, la langue dans son interieur la rendaient de plus en plus receptive au plaisir.

Et puis, il la guida à nouveau et un nouveau baiser langoureux se fit sentir. Que c’était bon de sentir la langue d’Aemon dans sa bouche. Elle aurait voulu que cet instant ne finisse jamais. Elle fermait les yeux et profitait longuement de ce baiser langoureux.

Et puis, elle se retrouva sur le dos et toute la carrure du lycan la surplombait, la dominait. Elle frétillait de plaisir, et un petit filet coulait le long de ses cuisses. Les mains d’Aemon lui caressait le ventre, puis la poitrine. Elle brulait d’envie et de désir. Elle n’avait jamais été excitée comme cela et adorait les caresses d’Aemon, que ce soit sur les fesses ou sur la poitrine, Eloïse en était toute retournée.

Et puis, elle remarqua le regard du lycan posé sur elle. Elle rougit fortement et détourna les yeux. Puis, d’un geste sensuel de la tête, fit un petit oui timide. Elle se crispa alors. Elle allait avoir mal comme à chaque fois, c’était sur. Mais pour la première fois, elle se fichait de cette douleur promise et de ce saignement certain, préférant retenir uniquement l’amour qu’elle ressentait pour son maître...

Eloïse était toute tremblante devant l’imminence de la chose. Elle craignait un petit peu la douleur et se serrait contre Aemon. Ce dernier commença à lui embrasser le cou et Eloïse frissonna de plaisir.

Elle sentit alors le sexe du lycan contre le sien et se raidit quelque peu. Et puis, elle le sentit la pénétrer. Elle se raidit alors et un petit filet de sang coula le long de ses cuisses. Elle serra les dents pour ne pas avoir mal et serrait aussi Aemon de toutes ses forces. Elle se sentait très fragile à ce moment précis.

Un petit cri de douleur s’échappa de ses lèvres et elle sentait l’étroitesse de son intimité s’élargir au fur et à mesure que le sexe d’aemon pénétrait un peu plus profondément en elle.

Elle ne faisait plus aucun mouvement, se contentant d’oublier la petite douleur initiale. Elle espérait que le lycan ait du plaisir. Se sentir dans ses bras puissants ainsi offerte était déjà hautement excitant pour la petite ange.

Puis Aemon commença à bouger doucement et Eloïse tentait de masquer sa douleur. Mais la douceur du lycan lui faisait oublier. Elle vint alors chercher ses lèvres avec les siennes et ferma les yeux pour l’embrasser tendrement.

Elle n’avait vraiment pas l’habitude mais une douce chaleur commençait à émaner à l’interieur d’elle, chassant la douleur du départ. Elle commença à son tour à faire quelques petits mouvements de bassin pour augmenter le plaisir d’Aemon. Elle espérait vraiment ne pas être trop minable et que son maitre ait le maximum de plaisir.

Eloïse tentait de se détendre. Elle était heureuse en voyant que son maître semblait avoir du plaisir. Il était doux et l’embrassait de toutes parts. Elle aussi, était heureuse. Elle ne savait pas trop pourquoi ni comment, mais elle aimait se retrouver ainsi, offerte à son maître qui semblait fortement apprécié la situation.

Et ceci sans arrière-pensée, l’ange avait appris que les yeux ne pouvaient jamais mentir, et ce qu’elle voyait en ce moment dans les pupilles du lycan la rendait follement heureuse. Lorsqu’il lui fit part de son contentement au détour d’une petite phrase sibylline, l’ange lui sourit. Elle rougit aussi, mais commençait à se détendre, et par cette détente, la douleur en bas, fut remplacé par de la douceur. Une seule lettre séparait les deux mots, et Aemon avait réussi à transformer le l en c. Et ceci, Eloïse appréciait grandement.

Elle sentait son intérieur s’écarter et s’habituer un peu plus à la présence de son maître. Elle commençait même à prendre l’initiative de quelques mouvements, tentant par dessus tout, de procurer le maximum de plaisir à Aemon.

Elle remuait et contractait ses muscles internes. Elle espérait que le lycan trouve cela bien. Elle prononça alors, en laissant échapper un nouveau cri de plaisir:

Mer... Merci mon maître

Puis elle le serra très fort contre elle et l’embrassa. Elle ferma les yeux et plongea au plus profond de ses sensations, laissant maintenant échapper des gémissements de plaisir et des petits cris, lâchant définitivement prise.