Une rencontre nostalgique [PV : Karys]

Le soleil était déjà haut dans le ciel quand Arès arrive finalement à retrouver son chemin à travers la forêt pour se rendre au lac d’Âme-de-Lune. Elle avait entendu parler d’une bande de brigand qui sévissait dans le coin et, en souvenir du bon vieux temps, elle avait décidé de les faire partir pour que cet endroit demeure noble et inviolé par la cupidité des races mortelles.

Après un moment de recherche, elle ne trouve aucune trace des brigands, encore moins un indice qui pourrait lui donner un indice sur l’existence même d’une bande de brigand dans le coin. Pas de feu, pas de vestige de tente ou de détritus jeté par des hommes mal intentionnée.

Avec un soupire déçu, elle laisse tomber son arme dans l’herbe fraîche qui borde le lac et va se nettoyer le visage tout en se demandant pourquoi on l’aurait guidé ici si il n’y avait jamais eu de brigands pour commencer. Une fois son visage nettoyé, elle regarde son reflet avec un sourire. Elle se trouvait extrêmement jolie à regarder et commencer un peu à se laisser bercer par des souvenirs de ses conquêtes divines.

Ce petit moment d’absence était amplement suffisant pour que quelqu’un arrive par derrière pour la prendre par surprise…

ADMIN | Déesse du Feu Messages : 88 Date d'inscription : 22/02/2010 Age : 37

Karys, déesse majeure, Maîtresse des flammes, ainsi que d'autres titres ronflants qu'elle même ne parvenait pas à mémoriser, s'en fichant de toute façon, longeait les rives du lac d'âme de lune, revenait d'un festival organisé en son honneur dans le village de Glenn'finan, village dont elle avait acceptée d'être l'une des protectrices. Le festival des flammes, comme il se nommait, venait de se terminer pour cette année, et la déesse n'en ratait aucun, admirant chaque année les flammes que les mortels faisaient en son honneur, chacun essayant de les faire les plus haute et les plus belle possible.

Certains préféraient la quantité, d'autre la qualité, faisant des flammes de couleur grâce a une alchimie rudimentaire. La déesse était la juge de ce concours, récompensant personnellement chaque année le vainqueur, raison pour laquelle de nombreuses personnes se rendaient au festival pour participer au concours, augmentant le tourisme. Les autres pouvaient assistés aux festivités plus traditionnelle, tel que les bals ou autre, et ainsi tout le monde y trouvait son compte.

Ainsi, revenant du festival en longeant le lac, elle aperçu une forme féminine contemplant son reflet. Curieuse, elle décida de s'approcher, arrivant derrière la jeune femme, son reflet apparaissant a coté de celui de la femme a la chevelure toute aussi blanche que la sienne. C'est alors qu'elle reconnut Arès, ancienne déesse de la guerre, qui avait comptée parmi ses amis, et conquêtes, a l'époque.

" Arès ? C'est bien toi ?"

Arès porte une main à son visage, il y avait si longtemps qu'elle ne s'était pas regarder dans une glace qu'elle est elle-même surprise par sa beauté. Déesse de la guerre était un nom qu'elle portait jadis, mais passer des milliers d'années dans un cauchemar perpétuel pouvait altérer la vision que l'on avait de sa propre existence.

C'est à ce moment qu'une autre forme apparaît dans l'eau à ses côté. Les brigands? elle fait comme si elle ne l'avait pas remarquer. En fait, elle prend le temps bien analysée chaque partie de l'anatomie de l'étrangère. Une femme, légèrement vêtue.... Un appât? Peut-être, puis la mystérieuse demoiselle prend la parole.

« Arès, c'est bien toi? »

Elle connait son nom! Soudain, la thèse du piège prenait tout son sens. Après une rapide évaluation de la situation, la guerrière remarque que son arme est de portée et que la demoiselle avait prévu son coup en se plaçant entre Arès et son arme. Il ne lui restait plus que la lutte donc. Elle place ses mains en coupe et les trempes dans l'eau, comme si elle allait prendre une gorgée de l'eau claire du lac.

- Qui la demande?

Une simple question, mais un stratagème efficace. Au moment ou elle ouvre la bouche pour répondre, Arès pivote sur elle-même et tente envoyer une poignée d'eau sur le visage de son assaillante. Si la manœuvre réussit, elle s'élance ensuite comme une joueuse de football américain, plaquant une de ses lourde épaulette contre le ventre de la mystérieuse inconnue pour la projeter au sol et atterrir sur cette dernière.

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