Une trace du passé, souvenir envolé[Pv Inoriel;Karys]

l'odeur des misérables, infestaient les lieux. Un rictus de dégout se peignait sur mon visage, de même que mes oreilles d'habitude fièrement dressés avaient comme fondus sous la puanteur que ces hommes dégageaient. J'etait le seul parmi la troupe a être malade de cette infection, je faisait fit de mon dégout pour me concentrer sur celle que je recherchais.... la princesse. L'odeur du sang, était facilement repérable parmi tous.

-vous partez de ce coté *montre une direction* ils sont partis par ici, les autres avec moi

sans laisser de temps je m'élança a travers les buissons, suivis pas la moitié du groupe initial. La capture des malandrins, n'étaient qu'une formalité, la retrouver était ma priorité. Toute mes pensées lui étaient destinés. Une myriades de questions, tous plus glauque les une que les autres. Tout ceci ne faisait qu'alimenter mon inquiétude a son sujet. Si inquiet que javait bien failli perdre sa trace deux fois.

L'odeur était plus forte, on se rapprochait, une lueur d'espoir vint balayer mes doutes et m'encourageait a poursuivre d'un pas plus soutenu notre route. Malheureusement ce n'était pas le cas de tout le monde de se déplacer aussi dans cet environnement. j'avais du mal a contenir mon envie de partir en courant pour la revoir au plus vite, elle devait être déboussolée ou apeurée même. je devais être a ses cotés, c'était non seulement mon devoir en tant que protecteur mais aussi en tant qu'ami.

Le groupe débouchait sur une vaste étendu d'eau ou la lune y reflétait tels un miroir. Le ciel était dégagé sans aucun nuage pour empêcher les étoiles d'éclairés la voute céleste. Pres du lac, une femme. C'était elle ! Je me précipitait a sa rencontre suivis des soldats, l'air était fraiche près d'elle mais j'etait bien trop content de la retrouver saine et sauve. je me détachait du groupe contenant mon envie de lui sauter dessus et de la prendre dans mes bras mais cela était des choses que je ne pouvais faire, elle était ma princesse. Vêtu d'une tenue ample aussi blanc que mes cheveux, je m'approchait de Mizua, un gentil sourire encadrait mon visage.

-nous vous avons cherchée partout, venez nous rentrons maintenant

les oreilles dressées, la queue indiquait un balancement irrégulièrement rapide, elle exprimait sa joie par ses mouvements. Ma main se dépliait a hauteur de son visage prête a lui venir en aide.

elle recula a mon approche, ce qui me surprenait, l'accusation qu'elle m'envoya au visage finit par me déstabiliser. Ne pas m'approcher ? compères ? me prenait elle pour l'un de ces bandits de grand chemin ? Mais avant même de pouvoir lui donner les explications qui auraient surement arrangés ce malentendu....

Je… je n’aurai pas due laisser en vie vos compères …Mécréant ! P…partez a...Avant que je me fâche !

Que lui est il arrivé ? Comment pouvait elle ne pas me reconnaitre ? Je comprendrait qu'elle ne reconnaisse pas ses soldats mais moi ?! quand même ! Les bras écartés de mon corps comme pour montrer mes intentions qui étaient loin d'être malhonnêtes bien au contraire.

- Nous ne faisons pas partis de ces malandrins qui vous ont molestés, damoiselle mizua. Nous sommes venus vous secourir, vous avez quittée la demeure si précipitamment....

Je m'approcha de nouveau d'un pas gardant les bras dans cette même position, qui se voulait amical. Maintenant au bord du rivage, je me contentait de regarder celle dont je devais protéger me menacer. Elle m'avait déjà menacer auparavant de me faire des câlins, ce qui me mettait mal à l'aise, mais pas comme elle le faisait en cet instant. De plus ces intentions semblaient moins amicales.

-je vous pris de m'écouter dame Mizua, ce que je vous dit n'est que la strict vérité...Nous ne vous voulons aucun mal. Les responsables seront sévèrement châtiés, j'y veillerais mais revenez je vous pris

Ma voix transportait mes paroles avec douceur et légèreté, s'insinuant lentement aux oreilles de ma destinatrice. Celle ci était comme a son habitude, captivait les auditeurs mais est ce qu'elle daignait m'écouter ?

Je resta impuissant face a l' obstination et la bêtise de ses soldats. Ils payaient le pris fort leur entêtement à s'en prendre a elle par la force. C'étaient la pire chose a faire. Ces attaques furent rapide et d'une efficacité redoutable. Elle eu une réaction bien excessif qui ne m'avais pas échapper. Elle avait criblé de toutes ces aiguilles de glace un soldat alors que quelques unes auraient suffit pour le mettre hors d'état de nuire. Elle avait fait preuve de plus de retenue sur ses autres assaillants. Elle avait tuée une seule personne pour qu'elle raison ?

Perdu dans mes pensées, je n'avais pas remarqué l'incendie qui se propageait dans la foret. Mes yeux s'agrandirent a la vue du feu, un frisson de peur commençais a m'envahir. Je sentais mes membres trembler. C'était pas le moment d'être effrayer si Mizua décidait d'attaquer, je serais en mauvaise posture. Je tourna mon regard dans sa direction afin de voir si elle ne m'avait pas prit pour cible mais ce que je voyais était une Mizua terrifiée par les flammes grandissant. Au point même qu'elle perdait contrôle de son pouvoir. La voir ainsi m'aida a vaincre ma peur sur cet élément de frayeur. Je tituba dans sa direction au début, mas pas commençaient a se faire plus sur et je put courir.

-Mizua ! MIZUA !

J'avais beau la secouer, elle semblait hypnotiser par les flammes dansant face a elle. Pour elle comme pour moi, nous devions nous éloigner au plus vite de ce feu. Je la prenait dans mes bras en me relevant ordonna aux soldats d'éteindre ce feu, grande gène pour nous deux. Je partit a grandes enjambés dans la foret nous éloignant de la fournaise grandissant afin de retrouver la fraicheur des bois. Mes pas me conduisaient plus au fond encore dans la foret , la ou la chaleur ne se faisait plus sentir. Je ralentissais mes pas qui devenais plus qu'une marche pour enfin me stopper. Le souffle court je regardait les alentours surement par réflexe que par besoin. J'abaissa mes yeux dorés sur la personne que je protégeais d'un danger commun.

-mizua...demoiselle Mizua, vous allez bien ?

Nous étions seules au milieu des bois, lune pour seul lumière, les animaux pour témoins de notre course effrénée. Mon souffle coupait par intermittences le silence de l'endroit.

Je restais immobile, fascinée et perdue dans les pensées de mort prochaine qui m’envahissait peu a peu a mesure que le foyer des flammes se rapprochait…quand quelque chose me souleva hors du sol, ma vue s’était assombrie par le fait que ma tête était collée contre quelque chose d’a la fois mou et tiède…clignant plusieurs fois des yeux, la vue des flammes se perdant dans mes souvenirs, je pu enfin discerner l’illusion du réel, sortant cette image fixe de ma tête, je m’aperçu donc au final ou je me trouvais, dans une paire de bras rugueux et que ma tête reposait sur le torse de celui que j’avais menacer précédemment …

Ma réaction fut excessive, bien que compréhensible…Je...j’essayai de me dégager de la en reconnaissant le visage du chef de ces vandales qui m’avait….sauvée ? Je secouai la tête, j’avais tuée deux de ses hommes et il voulait encore me…prendre ? Non … La situation lui avait été favorable et il n’avait pas cherché non plus à m’assommer ou je ne sais quoi…

Je restai ainsi un peu hébétée sans bouger le temps que l’agitation m’entourant se calme, mon environnement avait changé et il venait de courir sur une longue distance, les lumières des flammes se faisant à peine voir…il s’arrêta au bout d’un moment, ma prise était incertaine mais je gardait ma poigne serrer sur ses cotes, j’avait surtout craint de tomber et m’étais par reflexe accrochée a ce que je pouvais…mais sitôt qu’il ralentit, je relâcha mon étreinte, le repoussant comme je pouvais…

« -L…Lâchez moi ! »

Que dire d’autre…j’étais simplement paniquée mais je me montrais bien moins agressive sans doute par le fait que je savais qu’il m’avait probablement sauvée d’une incinération certaine, cependant je parvins au bout de quelque ruade à m’en défaire, reculant de quelque pas je le toisai du regard un long moment… un long silence s’était installé, mais comme pour le rompre et me sentant obligée de dire quelque chose, je ne pus m’empêcher de le remercier…ma petite voix était fébrile, mais demeurais compréhensible…

« -Et ..Et bien merci, je … je suppose que vous n’étiez pas obliger de faire cela..je voulais simplement vous dire m..merci, aussi simplement que ca…mais rester, enfin gardez vos distances pour le moment s’il vous plait… »

Je le regardai, visiblement il ne s’approchait pas pour l’instant, peut être après tout qu’il ne désirait réellement pas me faire de mal….