Mauvais Souvenir

Il n'y avait aucun bruit hormis celui de la pluie frappant les vitres, interrompue de temps à autre par une bourrasque. Derrière les carrés dessinés sur le sol par la pleine lune jouant dans les vitres se tenait prudemment un hospitalier dans le noir. Assis sur le bord d'un massif bureau de chaine, il contemplait l'horizon noir et déchiré par la fenêtre.
Une seule chose ressortait de la pénombre : à côté du noble était posé un pot emplit d'un visqueux mélange d'un bleu clair fluorescent. Comme chaque semaine, il appréhendait cette heure... il était né avec cette dépendance au Sérum, nectar pourris qui bannissait la bête au prix de sa longévité, le condamnant à mourir avant même de voir sa centième année ; mais la mort n'était rien en comparaison à ces instants où il revivait ses pires souvenirs.
Il saisit d'une main pâle la seringue qu'il piqua à travers le couvercle pour l'emplir légèrement du liquide avec un air fataliste. Il regarda une dernière fois ce monde sombre et austère par la fenêtre qui allait terriblement lui manquer dans quelques instants et enfonça la seringue dans la veine de son bras gauche. Presque instantanément, la pièce fut illuminée comme par un éternel éclair, les tapisseries pourrissantes à vue d'oeil se recroquevillant sur les murs et les dallages s'effritant pour laisser place à un grillage sous lequel s'étendaient des puits grouillants.
La tête du baron cogna contre le bureau...

Jeremiah Covenant fixait le ciel blanc d'hiver entre les hautes pointes des sapins, il n'aurait jamais pensé mourir si jeune, à peine 42 ans. Il neigeait, mais il se sentait au chaud, moins grâce à son épaisse fourrure de Lycan que grâce au sang qui lui coulait le long des flancs.
Sa mère lui manquait c'est certain, mais la voix apaisante émanant de l'épaisse armure agenouillée à ses côtés pour lui donner ses derniers sacrements lui permettait de s'enivrer du souvenir de cet enfant, épée de bois à la main, qui jouait à les imiter tels des héros de contes.
Les Hospitaliers avaient peut-être raison finalement : seul comptait l'Honneur ; il n'avait jamais connu l'amour mais ne le regrettait pas pour autant, surtout lorsqu'il regardait au niveau du sol ces brigands avides d'or et de plaisirs mourir seuls alors qu'il était entouré d'amis.

Musique pour le RP.

Le ciel était noire, tout comme mon cœur.

Devant elle s'étendait un vaste horizon sans vie. Les arbres étaient abattus au sol, les branches étaient cassés et la terre était boueuse dû aux pluies incessantes qui s'étaient faites. Levant le bout de son nez, de fines gouttelettes dégoulinaient le long de son visage semblant être infranchissable de toutes formes d'émotions. Ses yeux semblaient cherchés quelqu'un, incrustant celui-ci dans les moindres recoins des nombreux lieux qui surgissaient tout au long de son chemin spartiate et mouvementé par le vent.

Survolant légèrement le monde d'en bas, à quelques mètres du sol avec de grandes ailes noires et pourtant discrètes, étendues dans le gigantesque ciel, Synila observait toujours le sol et les êtres encore en vie qui marchaient dans la rugueuse forêt. Ceux-ci avaient des airs de mort, leurs visages étaient livides, mais ils ne l'étaient pas, peut-être épuisés d'une longue et rude épreuve qu'ils venaient de vivre. Survivants d'une guerre, bataille, ou encore d'autres conflits... Ils semblaient ignorer que la mort les survolés, qu'ils seraient surement les prochains à mourir et à être sur une des listes des nombreuses faucheuses. Mais la faucheuse était si invisible et pourtant bien là... Au-dessus de leur tête. Synila était réputée pour être discrète, chasseuse de fuyard, ou d'âme ayant manquée leur mort. L'ordre chronologique des êtres vivants décédés devaient être dans un ordre irréprochable, si il en manquait un, le monde sombrerait encore plus qu'il ne l'était à ce moment de l'histoire de Synila. Ladite Ange Noire, surnommée par ces consœurs d'irréprochable à la tâche, ne manquant pas de faire son « travail ». Tuer, la seule passion qu'elle avait dans la vie, ignorant ainsi les autres sans importance à ses yeux amoindris par les devoirs.

Les expressions que témoignaient les rescapés ne choquer en rien notre chère Synila, volant à la recherche bien décrite de la prochaine tombe qui se ferait creuser dans le sol. Cette personne était née pour mourir. La vie était un cercle, vicieux pour certains, mais Synila ne démontrait cela aucunement de la même manière. Les devoirs qu'on lui avaient assigné n'étaient pas simple, car elle devait prendre la vie qui appartenait au cercle, et qui, ne se déplaçant pas pour rien, avait échapper à la mort. Comment ? Synila ne pouvait le dire, et elle s'en fichait éperdument. Elle n'allait pas voler le souffle de celui-ci, mais juste prendre ce qui n'appartenait surement pas aux êtres, vivants, ni à elle d'ailleurs.

Des bourrasques de vent atteignant un certains niveau de kilomètres à l'heure dans les airs rendaient la tâche d'exploration encore plus difficile. Les yeux de Synila commencèrent à piquer à vif, quelques plumes ébènes s'envolèrent dans le ciel gris où les rayons du soleil disparaissaient grâce à la nuit qui arrivait. Ces plumes furent arrachées de leurs places respectueuses qui ne fit pas rien à Synila qui commençait à redouter un temps de nouveau pluvieux, et beaucoup plus orageux que le précédent.

Se déposant ainsi au sol, rétractant ses fameuses ailes, Synila s'aperçut que ce n'était pas de la pluie, mais bien de la neige. Elle tendit la main afin d'en prendre quelques uns dans sa paume naturellement renfermée. Ses doigts se détendirent et elle scruta les nombreux flocons dans sa main. Ils fondirent tous, dû à la chaleur qu'émanait l'ange noire. Quelle ironie. Les vivants n'étaient pas les seuls à mourir...

Lentement, Synila ferma les yeux et marcha à l'aveuglette, sachant déjà de toute manière où trouver ce qu'elle cherchait précieusement. Tout ce qu'elle savait de la vie qu'elle devait prendre afin de la rendre, était que la personne dite était un homme. L'ange ne voulait pas en savoir plus, cette information là était suffisante. Connaître le prénom ou la vie de quelqu'un dont on avait le devoir de prendre la vie serait comme de prendre un coup de poignard en plein cœur. Il ne fallait qu'elle ne connaisse rien de celui-ci, homme lui était très suffisant.

Une odeur plutôt aigre se fit sentir dans les airs. Le sang. L'ange savait que ce chemin enivrant aller la conduire directement là où elle voulait aller de base. Rien ne la contournerait de cet endroit, personne, rien. Son devoir était ainsi, et elle en avait plus le choix, avancer et continuer à se battre, ou mourir en fuyant les responsabilités données, quels choix.

Le livre sacré claqua entre les doigts d'acier de l'officier, contrastant avec les psaumes telle une sentence de mort. Jeremiah était maintenant purifié de ses péchés et se sentait prêt à quitter ce monde en toute sérénité. Son regard trouble lui jouait certainement des tours mais il avait l'impression qu'une ange en habits de deuil s'approchait au loin, et il sentait qu'elle était là pour lui.
Le heaume massif de l'Hospitalier pivota pour fixer la direction vers laquelle le museau de la jeune victime était pointé et distingua à son tour l'ange noir, bien qu'il la prit pour une jeune fille perdue dans la nature enneigée, tournant en rond jusqu'à la mort comme cela arrive bien trop souvent. Toutefois peu désireux de délaisser son jeune combattant avant qu'il ne sombre à jamais, il préféra interpeller Synila d'une voix métallique en lui faisant signe de la main

"Mademoiselle! Venez par ici, nous allons vous menez à un village dans peu de temps si vous le désirez!" Cria-t-il pour porter sa voix assez loin.

Malheureusement, il y avait certainement compagnie plus avenante qu'un fantassin d'acier et quatre tirailleurs en targes, tranchoirs et armures de cuir... surtout quand le tout est garnit de traces de sang et se tient en rang au milieu d'un champ de cadavres gelés.
Les miliciens étaient encore derrière le mourant, au garde à vous ; l'un d'eux n'avait même pas encore perdu son apparence lycanthropique, ils fixaient la jeune fille au loin entre l'étonnement de voir une telle personne sur les champs d'honneur et la tristesse du deuil de l'un des leurs, mais tous tenaient le silence par soucis d'une discipline inculquée à grand peine contre la promesse de leur uniforme.

Postée face à six corps vivants, Synila les regardait calmement. Le vent balançait sa robe brodée de plusieurs croix, ayant aucune signification à ses yeux, simple habit qu'elle se devait de porter. La neige caressait ses longs cheveux blancs qui ondulés dans l'air. Doucement, elle descendit une main délicate jusqu'au fourreau qui gardait précieusement sa fine lame.

La froideur de l'air raidissait encore plus ses traits. Ses yeux se promenaient le long du corps étendu à terre, ne prêttant pas garde aux autres créatures présentes. C'était lui qu'elle voulait, mais il semblait déjà mourant, le froid ferait guise d'arme. Son visage était barbouillé de sang, par-ci par-là. Autour de l'homme se postaient quatres autres personnes dont une qui avait surement garder sa forme originelle. Quelle stupide idée. Des lycans voyons... Des bêtes barbares du point de vue de Synila qui s'éfforçait de arder un air neutre, avenant à toutes émotions.

Sortie des bois en suivant simplement la route déjà tracée du sang qui éménait dans l'air, l'ange avait fini par attérir ici. Dans un champs où les yeux de Synila percevait des corps inertes de tous souffles. Ces consoeurs avaient dû passer par là et déblayer le champs de toutes âmes. Mais un était rester en vie. Et il se situait juste en face d'elle, à quelques mètres seulement. Face à la Faucheuse se plaçait droits comme des piquets les quatres restant de la patrie, surement. Elle n'en était pas sûre et ne voulait pas rentrer dans le détail. D'ailleurs, un de ceux-ci l'invita à sortir de ce froid glacial afin d'aller s'abriter dans un endroit beaucoup plus apte à une Demoiselle.

Lentement, elle le dévisageait d'un regard sans âme, des pieds à la tête. Elle n'allait pas lui répondre. Et c'était drôle pourtant, le froit jusqu'à là elle ne l'avait pas senti, jusqu'à que cette personne ne lui fasse remarquer qu'elle se plaçait dans un endroit glacial. Un doux frisson la parcourut dans le corps, ressentant le froid frôler sa douce peau au niveau du visage et du cou ainsi que des mains.

Doucement la Faucheuse commença à avancer, la main se plaçant toujours sur son fourreau qui se cachait dérrière une cape noire qu'elle avait mise afin que personne n'aperçoive ces ailes retractées. Les bruits que faisaient la neige sous ses pas lents étaient des sons craquants, comme si Synila brisait la neige sous ces pas comme de la glace. Le bas de sa robe était recouvert d'une fine couche de glace dû à la neige essentiellement et au froid qui les entouraient.

Synila marchait donc dans cette neige qui ne se dissociait pas de sa chevelure voletante dans ces airs gris de tempête de neige. N'attribuant plus un seul regard aux interlocuteurs qui se situaient non loin du mourant, Synila s'en approchait sans crainte, comme si elle ne craignait rien. Elle ne pensait pas être visible à leurs yeux, le vent et la neige brouillaient facilement les regards, mais eux étaient bien trop proches de l'étendu au sol.

L'homme la regardait dans les moindre de détails. A priorie, il ne craignait pas sa présence, mais elle n'en était pas sûre et de toute manière elle ne voulait pas le savoir. Cette vie allait s'achever bientôt, non par sa prestance, mais par le froid qui serait le tueur de cette être étendu au sol. Au final, qu'est ce qu'elle pouvait bien faire là. Cet homme allait mourir, sauf si quelqu'un le soignait en vitesse, ce que Synila n'allait pas laisser faire. Dans les minutes qui suivaient, il allait rendre l'âme. Les prières avaient été faite, et c'était une mort convenable pour un homme. Son corps allait appartenir à jamais à la terre, tandis que son esprit au ciel. Dans les mêmes minutes, Synila ne serait tarder de partir, prenant avec elle simplement l'âme du futur défunt. Sans mot.

Mais quelqu'un brusquement la fit reculer de l'endroit. La créature qui était restée sous sa forme originelle ne semblait pas de s'être avis. Il grognait férocement afin que l'ange recule. Et au contraire, elle leva bien la tête, et le foudroya d'un regard givré, un combat visuel était alors livré. Mais cette ange n'allait pas abandonner, mais progresser dans sa quête.

Reculez.

Ce ton n'avait pas été amical et par la simple face de l'ange noire, on pouvait distinguer qu'elle n'allait pas l'être non plus si le moment s'attarder.

La jeune fille venait ni plus ni moins d'ordonner à une escouade d'hommes en armes d'abandonner ses mourants, et ce, sans même une hésitation dans sa voix. Exception faite de Jeremiah, qui avait finalement sombré dans l'inconscience, les miliciens se regardèrent étonnés, sans savoir comment réagir. Seul l'Hospitalier daigna bouger, se redressant entièrement en s'efforçant de rester stoïque face au cruel manque de courtoisie auquel il venait d'assister.

Mademoiselle, répondit posément Aaron, vous comprendrez que je ne peux vous laisser approcher l'un de mes hommes sans défense si vous ne m'expliquez pas préalablement vos intentions.

Ils avaient beau se tenir de part et d'autre du corps mourant, si Synila s'approchait d'avantage, elle serait à portée de l'épée du baron, tout du moins si cette dernière ne dormait plus dans son fourreau. L'officier fixait l'ange de la mort dans les yeux, la fraicheur plaisante que sa vue suggérait initialement se transformait lentement en un froid mortel remontant le long de ses nerfs optiques pour lui déchirer le cerveau. Il ne pu finalement que fléchir le regard, ravis que son heaume dissimule cet honteux signe de faiblesse.
Conscient qu'une jeune fille seule, sans tenue pour lui tenir chaud, en plein milieu d'une forêt gelée, ne pouvait rien présager de bon ; il fit signe aux miliciens de s'avancer, ils prirent donc symétriquement position de part et d'autre d'Aaron. Il était lui-même conscient de sa paranoïa, mais un humain ne pouvait survivre en un tel monde en se fiant aux apparences.

Autre chose dérangeait l'Hospitalier, la tenue de la jeune fille était parée de symboles liturgiques. Serait-elle une religieuse ? ...ou étant donné les conditions extrêmes qu'elle traversait sans mal, une déesse ? Il ne devrait pas se tenir en travers de sa route en ce cas, mais il savait aussi qu'il irait en enfer s'il était assez couard pour abandonner l'un des siens.

L'homme qui se tenait face à elle commença dans un moment plutôt mal placé de parler. Cela n'étonna en rien Synila, qui s'efforça de le regarder de la même manière que précédemment, tout aussi glacialement. Ils ne voulaient donc pas abandonner leurs hommes sur un champs d'honneur. Mais qui parler d'abandonner dans cette quête ? Personne. Elle avait simplement stipuler de reculer de l'homme mourant couché au sol. Son heure était bientôt présente, et pourtant ce ne devait pas être l'ange noire qui devait s'en occuper. Elle était un assassin, une meurtrière au nom de la mort. Mais elle ne prenait la vie avant l'heure, et encore moins celle des défunts non-fuyards, ayant combattu avec bravoure. Elle avait été conduite ici par erreur, ou pas. C'était peut-être elle qui avait mal compris le message, ou intercepter le mauvais. Dans tous les cas, le premier choix était surement vrai. Ce n'était pas l'homme au sol qu'elle devait occuper, mais l'un des malencontreux vivants qui se tenaient face à elle. Tous armés jusqu'aux dents.

Malheureusement, Synila ne devait pas les tuer, car elle serait puni pour cet acte, et de mort si elle le faisait. Non, elle allait les observer, et à par le mourant, elle s'attaquerait au plus blessé d'entre eux. L'ange noire ne savait vraiment pas à qui s'adresser le premier. Et elle n'allait, pour simple renfrognement, pas reculer, et encore moins adresser la parole à l'un d'entre eux. Synila ne voulait pas expliquer du pourquoi au comment elle était ici.

Son regard se posa sur l'interlocuteur et elle plissa les yeux. Des lueurs blanches brillèrent dans les yeux de celle-ci, ce n'était pas lui. Elle voulut alors lancer un juron, mais elle préféra par politesse des lieux, et des gens morts, le gardait pour elle.

Les bourrasques s'intensifièrent, ce qui brouilla encore plus l'esprit de Synila qui parader à chercher quelqu'un à travers ce brouillard insoutenable. Ils étaient non loin d'elle, à priori, deux mètres seulement. Lentement, sa tête se baissa vers l'homme presque mort qui agonisait déjà. Ces sons montèrent à ses oreilles, et elle eut envie d'en finir pour lui car le pauvre souffrait. Fallait-il vraiment qu'elle fasse cela ? Non.

Dîtes-moi, braves hommes. Lequel d'entre vous a failli céder ?

Cette question n'était vraiment, mais alors pas du tout futile. Mais elle en avait marre d'être dans ce froid, à se geler les os et la chair, cherchant inlassablement un coupable des yeux. Quelqu'un qui aurait échapper de sa sentence, la Mort. Le vent s'était calmé, tout était redevenu normal. Le temps neigeait simplement, déposant sur les cheveux de l'ange des fins flocons doux.

Elle caressa le fourreau de son épée d'une main remontant doucement. Elle alla chercher le poignet doré de sa fine épée, daignant à la sortir, mais elle attendit l'occasion pour les menacer, véritablement. Ce n'était pas un jeu pour elle, absolument pas. Aucun trait de fierté n'était tracé sur son doux visage.

Après les longues secondes d'attente qui la précédaient, la question trancha le silence telle une lame.

« Dîtes-moi, braves hommes. Lequel d'entre vous a failli céder ? »

Le milicien directement à la droite du fantassin entrouvrit la bouche de surprise alors que sa main plongeait dans sa bourse, comme pour s'assurer que quelque chose y était encore. Rassuré, et surtout conscient de l'aspect coupable de son geste, il se remit en position après avoir jeté un coup d'oeil discret aux alentours.
Mais personne ne semblait lui avoir prêter attention, en effet, une autre réaction bien plus exubérante venait d'avoir lieu. Le baron, inconscient de la raison pour laquelle la jeune fille était présente, pensait qu'elle avait fais allusion à la faiblesse de baisser les yeux sous le regard de glace de l'ange noir. Et il n'y avait qu'une souffrance dont Aaron se souciait, celle de son égo, et ce dernier réclamait vengeance.
Après un léger grognement, l'officier reprit d'une voix tout aussi avenante, sur un fond métallique d'une lame sortant d'un étui.

"Certes mon regard peut faillir, mais il est des choses bien moins faibles chez moi..."

Son épée se tenait maintenant dans sa main, il se mit de trois-quart et la pointa en avant, à hauteur des genoux telle une invitation à croiser le fer. Il ne pouvait faire ployer l'impudence sous un regard, mais il était assez confiant en sa lame pour une telle oeuvre.
Il n'avait plus de doute depuis un moment maintenant, la personne face à lui n'était pas naturelle, il n'allait probablement pas en sortir indemne... mais que vaut la vie comparée à l'honneur ?

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