Un appel [Anowen]

Il était vrai qu'il était dangereux d'avoir une dette envers Anowen. Cette dernière n'était pas réputée pour sa grande patience dans le domaine du recouvrement et ainsi n'hésitait pas a punir ceux qui ne savait pas payer leurs dettes au bon moment afin de récupérer sa juste récompense. Elle avait fait souffrir nombre de personnes qui avaient eu la très mauvaise idée de contracter une dette envers elle, et Arès en était consciente. Mais elle ne risquait pas de devoir une dette envers Anowen, de toute manière, la brune s'était toujours montrée peut-être trop laxiste avec la rousse, mais que voulez vous, quand les sentiments s'en mêlent, il n'y avait plus vraiment de coté rationnel, même si cela n'avait pour l'instant heureusement pour elle représenter aucune gène dans ses plans de conquête. Qui pourraient bien vouloir empêcher Anowen de parvenir aux sommets qu'elle visait ? Beaucoup d'autre divinité, elle n'avait pas beaucoup d'alliée, sans compter les mortels qui avaient la prétention de devenir divin sans même avoir une ascendance divine...Pff, vraiment n'importe quoi a ses yeux.

Toutefois, elle n'avait pas le temps de se pencher sur ce genre de chose en ce moment. Lorsqu'elle senti la langue d'Arès entrée en elle, la jeune femme laissa un petit cri s'échapper de ses lèvres. La déesse du meurtre était toujours très réceptive aux plaisirs de la chair, particulièrement en présence d'Arès. Que voulez vous, elle aimait cela et ne s'en cacherait jamais. Comme elle l'avait fait avant elle, Arès s'enivrait maintenant du parfum et du goût qu'Anowen était capable de lui offrir, aucun être ne saurait être aussi parfait qu'un dieu, surtout dans les domaines du sexe. La déesse se cambra un peu, ouvrit plus les jambes pour permettre a Arès d'avoir une meilleure ouverture et d'être plus a l'aise. Son cerveau était envahie de douce décharge électrique qui lui procurait un plaisir immense et elle le savait bien, le meilleur était a venir...Oui, elles allaient connaître le sens du mot bonheur ensemble, ce n'était que la première rencontre de retrouvailles qui en promettait bien d'autre. Maintenant, elle n'aurait plus guère besoin de se dissimuler derrière le voile obscur de l'amitié et pourrait ainsi bénéficier avec grand plaisir de toutes les sensations qu'elle rêvait de redécouvrir en sa compagnie. La déesse suprême allait payée de l'avoir éloignée de sa moitié trop longtemps a son goût.

Elle sent une caresse descendre sur son corps et sait parfaitement a quoi s'attendre...Le plaisir allait encore montée d'un cran. Lorsque le doigt vint caresser le bouton de plaisir, elle gémit quelque peu avant de le sentir finalement entré en elle pour explorer son antre. La, Anowen laisse échapper un petit cri de plaisir qui la pousse a se cambrer d'avantage, sentant le doigt partir a l'exploration de son corps afin d'en découvrir les points faibles, ceux qui lui donnait le plus de plaisir. Elle se montra expressive et gémissait plus ou moins fort selon les endroits ou Arès la touchait afin qu'elle connaisse exactement ce qui lui plaisait le plus. Les yeux fermée, n'étant même plus capable de ressentir le froid de la pierre, elle se laisse enivrée par son odeur mêlée a celle de l'ancienne déesse de la guerre. Elles étaient maintenant seule au monde dans leurs esprits, se concentrant uniquement sur leurs plaisirs respectifs sans songer a quel qu'autre chose totalement superflue...

Elle avait aussi tout mis de côté, ses désirs, ses pulsions et même son obsession pour cet instant de plaisir. Ses doigts recherchaient continuellement les points vulnérables de sa compagne et lorsqu'elle en trouvait un, elle s'attardait jusqu'à ce que Anowen puisse à peine le supporter, ce qui pouvait être très long parfois, et elle arrêtait juste avant que cette dernière atteigne l'orgasme. Bien sûr, elle ne s'attendait pas à ce que la Déesse du Meurtre lui implore quoi que ce soit, mais les cris d'amour de cette dernière éveillait en elle des envies de jeu.

C'est avec un sourire sur les lèvres qu'elle admirait sa compagne. La voir ainsi lui procurait plus de plaisir que si elle se caressait et, pour être franche, son nouveau corps supportait beaucoup moins les caresses que sa dernière incarnation et l'envie de recevoir n'y était plus. Il ne restait que l'envie de donner. De donner beaucoup plus que ce qu'elle avait reçu.

C'est donc avec plaisir qu'elle insère un second doigt dans l'intimité de sa compagne. Puis un troisième quand elle sent que Anowen est prête à le recevoir. Elle continue la même stratégie pendant encore un moment. Elle approche son visage du corps de sa compagne et prend une grande respiration, se laissant envahir par l'odeur d'amour qui emplissait l'air en ce moment. Elle dépose ensuite de doux baisers sur le sommet du sexe de sa compagne. Arès commençait à sentir les premiers signe de fatigue apparaître, mais elle n'allait pas abandonner, pas maintenant et encore moins dans un avenir rapproché.

C'était peut-être ce qu'il y avait de plus agréable dans la vie a deux, savoir que l'on pouvait totalement s'abandonner a l'autre, que celle si serait capable de mener la cadence et le jeu, de vous rendre heureuse sans aucune hésitation et s'unir a vous dans le bonheur le plus parfait. Arès n'avait pas qu'équivalent dans ce domaine et Anowen appréciait toujours sa manière de prendre du plaisir a offrir cette même notion a sa partenaire, car elle trouvait cela également important. Elle avait prit l'habitude de toujours donner beaucoup plus qu'elle ne recevait dans le sexe. Aujourd'hui, les rôles s'inversaient, la résistance faible du corps d'Arès lui permettait de recevoir d'avantage qu'elle n'offrait, mais elle ne s'en plaignait pas, car la jolie rousse semblait y trouver son compte et elle prenait de plus en plus de plaisir, même si, taquine et joueuse, l'ancienne divinité de la guerre semblait vouloir lui refuser l'orgasme qu'elle souhaitait pourtant de tous ses vœux. Pourtant, dire que cela ne lui plaisait pas serait faux, bien au contraire, plus Arès retardait ce moment, et plus Anowen savait bien qu'il serait puissant et libérateur et qu'elle y prendrait plus de plaisir, alors elle se laissait faire, toujours aussi expressive, totalement offerte aux caresses et offrande sa moitié.

Cette dernière fit entrée un second puis un troisième doigt dans l'inimitée trempée de la déesse du meurtre qui réagit a chaque fois par un gémissement plus puissant, au troisième se fut un véritable cri alors qu'elle venait de repousser la tête en arrière pour fermer les yeux et ressentir cette vague de plaisir puissante n'envahir. Les baisers de la belle sur son bassin et sa manière de venir sentir son odeur était quelque chose d'irrésistible, elle aussi sentait que son odeur était de plus en plus présente et qu'elle avait un parfum aphrodisiaque, assez même pour se rendre désirable aux yeux de Sorgoth, mais ce dernier avait été capable de se contrôler par la haine. Si elle le voulait, Anowen pouvait se couper de toutes les sensations du monde, mais pour rien au monde elle ne le ferait alors qu'elle partageait un moment d'amour avec Arès car elle souhaitait ressentir au plus profond d'elle même ce que l'ancienne déesse était capable de lui offrir.

Son antre devenait de plus en plus humide et resserrer autour des doigts de Arès, signe qu'elle était en train d'atteindre l'orgasme. D'ailleurs, afin d'en accélérée la venue, elle avait portée ses propres mains sur sa poitrine pour venir pincer ses tétons et s'offrir encore plus de sensations, ses gémissements devenant cri, de plus en plus audible, alors qu'elle prononcer parfois le nom d'Arès au milieu de ses mêmes cris, comme si elle lui demandait de bien vouloir lui offrir cette jouissance qu'elle voulait tant. Elle sentait que la rousse commençait a fatiguer, elle même s'offrirait bien un peu de repos, même si en tant que déesse elle était capable d'avoir une très grande endurance, et puis elle venait de connaître plusieurs fois un état proche de l'orgasme que Arès lui avait finalement refusé, et cette fois elle avait vraiment envie de partit dans celui ci et de se laisser totalement envahir par les bienfaits qu'il allait lui procurer.

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