une capture [PV Eloïse]

7h30 du matin, Ruine d'Oscura, Entrée de Roche-sang.

Alec s'approchait de l'entrée de Roche-sang après son entretien avec Ariel. La surprise fut de mise, lorsqu'il découvrit Valfien et Palker à l'entrée du souterrain, et encore plus lorsqu'il se rendit compte que Palker était métamorphosé. Valfien tenais entre ses bras un être qui tentais de se débattre et de se libérer. A la vus des ailes, il se rendit compte que c'était une ange. Qu'est-ce qu'un être pareil faisait ici ?!

"- Valfien ! Palker ! Qu'est-ce que c'est que ça ?!" demanda t-il quand il arriva à leur coter.

"- Une trouvaille des rafleurs." répondit Valfien

"- Elle se baladait dans les ruines, et ils voulait la ramener pour la vendre." enchaîna le lycan

"- On l'a réquisitionné en votre nom, on a pensais que ... ça pourrait vous faire plaisir."

Alec regarda le petit corps qui remuait dans les prises de valfien, totalement incapable de lui mettre le moindre coup pour se dégager.

"- Est-ce qu'elle a dit quelque chose ?"

"- Jusque là elle a juste privé un rafleur de possibilité de reproduction et craché sur un autre lorsqu’ils l’ont interrogé."

"- Elle m'a également craché dessus lorsque j'ai voulus avoir son prénoms" ce plaignit le Lycan

"- C'est la raison de sa transformation" Justifia Valfien.

Alec se pencha vers elle, en la dévisagent.

Eloïse, avec son sens de l'orientation légendaire, s'était encore perdue une fois de plus. Il devait y avoir un lac dans les environs et non pas ces ruines inhospitalières. Il devait y avoir ce foutu lac pour prendre un bain...

Le lac n'était vraisemblablement pas là et pire encore, à sa place, s'étaient trouvé de vilains messieurs qui l'avaient sauvagement enlevé.

Elle s'était bien débattu, avait hurlé, crié, avait privé l'un de ses ravisseurs de sa masculinité et avaient échangé tout un tas d'insultes et de crachas avec les autres, mais rien n'y avait fait...

Elle avait mordu, griffé, et émasculé mais le bilan était là: elle s'était faite une nouvelle fois capturée.

Damned.

La brute qui la tenait, la tenait fermement, c'était le moins que l'on puisse dire, et la pauvre petite ange n'arrivait pas à se dégager.

Et puis, un mystérieux homme apparut, qui était, à en croire le dialogue, le chef de la bande qui l'avaient enlevé. Eloïse ne le trouva pas très amical et elle lui cracha dessus en hérissant les plumes de ses ailes lorsqu'il la dévisagea. Lorsqu'elle le voulait, Eloïse savait être une vraie furie et c'est exacement ce qu'elle était en ce moment, tirant la langue en signe de défiance à ses agresseurs...

Lorsqu'il la dévisagea elle lui cracha au visage. Après cet acte, Plaker ce mis à grogner, et Valfien s'apprêta à le jeter de toutes ses force contre un mur. Le conseillé le stoppa de justesse en le regardant sans ciller. Bien que Valfien fasse une bonne tête de plus que lui, il baissa encore plus les yeux.

*ai-je donné un tel ordre ?!* lui demanda t-il par téléphatie

"- Désolé conseillé ... je .. j'ai crus"

"- Et bien tu as mal crus. Palker arrête de grogner !"

Le Lycantrhope s'exécuta, et Alec s'essuyat le visage. Il se repencha vers l'ange et la regarda dans les yeux. Ce peuple le dégoutait fortement. Incapable de fournire une résistance correcte lors de la guerre entre les démons et les anges. Peuple misérable, presque autant que les démons. Il prit cependant un visage amicale en souriant à la jeune ange.

"- quel est ton nom ma petite ?"

Eloïse se débattait toujours autant alors que le mystérieux homme s'essuyait le visage. Elle n'avait aucune idée de qui il pouvait bien être et comme souvent, avait agi avant de réfléchir, ce qui était un défaut assez récurrent dans la jeune vie de l'ange.

Elle se rendait à l'évidence et constata que malgré tous ces cris et le fait de se débattre ardemment, elle était toujours prisonnière. Lorsque l'homme se pencha vers elle, elle se calma et le dévisagea.

Il avait l'air calme mais Eloïse se méfiait comme la peste de l'eau qui dort. Elle ne sentait pas forcément d'animosité pour l'instant mais restait sur ses gardes. Elle ne voulait pas donner son prénom, c'était un fait. Donner quelque chose à quelqu'un était un signe fort d'une relation, mais en aucun cas, le reflet de celle-ci, si on pouvait parler de relations.

Eloïse se contenta alors de tirer la langue et dit d'une voix assez aigüe et criarde:

Pourquoi je vous le donnerais ? Vous me libérerez en échange de mon nom ?

Alec attendais bien une réponse de ce genre et il souria de plus belle en rigolant doucement. Il cherchat le nom de la jeune fille dans sont esprit et poursuivit

"- Ecoute Eloïse ... Je vais te poser des question, et tu vas gentiment y répondre. J'aviserais ensuite de ta liberté ou non."

Ils se releva et regarda Valfien.

"- Couvrez là, que personne ne la voit dans les rues et enmenez la chez moi."

Il avançat, puis ce retourna.

"- Et baillonait la aussi pour le trajet. Ammenez la dans la cave et faite en sorte qu'elle ne croise pas Dame Maho."

"- Et vous conseillé ?" demanda le Palker

"- J'ai quelque affaires à régler avec le conseil, je vous rejoins ensuite. Arrangez vous pour qu'elle ne s'échappe pas. Apportez lui à manger si elle veux manger quelque chose."

"- Et si Dame Maho nous pose des question ?"

"- Répondez lui qu'elle n'a pas à s'inquiéter ... et qu'elle n'auras qu'à me demander des précisions en personnes quand je serais rentré, si elle en a rééllement besoin. Et ne violentez pas l'ange."

"- Bien conseillé"

Alec ce tourna ensuite vers l'ange qui continuait à ce débattre.

"- J'éspére pour toi que tu seras plus coopérative le ventre plein ..."

Puis il parti.



10h30 du matin, Roche-sang, Maison d'Alec Herzan.

Alec entra et demanda au serviteur qui l'acceuillait, Si Valfien et Palker avait respecté ses ordres.

"- Si vous voulez dire par ordre "enmenez un créature au corde vocale sur-développé" et "vider les cuisines" ne vous inquiétez pas pour cela maitre." Lui lançat Aurora en arrivant "Dame Maho voulait des explication sur le soudain rafut que cette créature à provoqué."

"- Elle l'a vus ?"

"- Non ... Mais elle l'a entendu ça pas de soucis ... Toute la maison l'a entendu jusqu'à ce qu'il l'enferme dans la cave !"

"- Dites à Dame Maho que je lui apporterez les explication plus tard. Et que je m'excuse pour tout ce remus-ménage"

"- Bien maître ... Et pour la furie de la cave ?"

"- Je vais justement m'en occuper Aurora ... Où son Palker et Valfien ?"

"- En train de se faire malemener par cette peste."
Alec ce dirigea vers la porte de la cave et l'ouvrit pour la fermer derrière lui immédiatement en entendant crier. Lorsqu'il arriva en bas, Il vit le jeune fille taper du pied et hurler de toutes ses force, Palker les mains sur les oreilles dans un coin de la pièce et Valfien qui tentait déséspérement de la baîlloner de nouveau. Il usa de télékinésie pour la forcer à garder la bouche fermé, atténuant grandement le son.

"- Merci beaucoup ... Voulez vous bien prendre une chaise ?"

Il demanda, et en prit une lui même.

Alors, là, c'était le bouquet. Non seulement, ce malotru avait réussi à lire dans l'esprit de l'ange pour lui soutirer son prénom, mais voilà que maintenant il l'emmenait. Elle n'eut même pas le temps de protester qu'elle fut ligotée comme un rôti et bâillonnée.

La pauvre Eloïse avait bien tenter de donner quelques coups de pieds bien placés pour ces messieurs mais sans grand succès. Seul le lycan aurait la voix assez aigüe quelques temps...

Après un voyage où l'ange avait eu l'impression d'être réincarné en sac de pommes de terre, elle fut libérée. La première chose qu'elle fit fut de gifler et de griffer un de ses transporteurs au visage, la deuxième chose fut un cri strident à arracher les tympans de tout être normalement constitué.

Puis, surement pour la faire taire, elle fut nourrie. Autant vous dire qu'elle mangeât. Beaucoup...

Entre deux bouchées, elle hurlait, entre deux plats, elle mordait. Sa nature de petite peste reprenant largement le dessus sur son côté ange, héritage de son père très probablement...

A la fin du repas, le ventre plein ne suffit pas à la calmer. Elle gigotait, hurlait et agressait tout le monde. C'est ainsi qu'avec difficultés, les deux comparses qui l'avaient emmenés ici la jetèrent à la cave comme une vieille chaussette, non contents de fermer la porte.

Eloïse regarda autour d'elle et commença à pleurer, et quand Eloïse pleure, elle pousse des hurlements encore plus forts et plus stridents. Bébé déjà, sa mère mettait des protections auditives pour ne pas avoir à subir ses cris, à en être sourde.

Eloïse tomba alors à genoux dans la cave froide, se demandant ce qu'elle avait bien pu faire pour se retrouver ici. Puis, la digestion aidant, elle s'allongea et dormit un peu.

Malheureusement, elle était assez mal installée pour dormir et se réveilla toutes les deux heures pour hurler qu'elle avait froid, soif ou faim, au choix. En vérité, elle se sentait seule et n'aimait pas trop se retrouver ici.

Eloïse sanglota toute la nuit. Le malheureux qui avait été désigné pour lui apporter son petit déjeuner fut reçu avec un coup dans les côtes et une morsure sur le bras. Celui qui vint en renfort eut les oreilles vrillés par des cris stridents.

Elle les traita de tous les noms et hurlait de plus belle en tapant du pied lorsque le monsieur d'hier fit de nouveau son apparition. Elle voulut hurler de plus belle mais quelque chose l'en empêchait. Qu'à cela ne tienne, elle prit le plateau du petit déjeuner et le fit valser dans un ouragan de gestes. Les tasses firent un bruit monstrueux en se brisant sur le sol froid de la cave.

Elle s'arrêta lorsque le mystérieux homme prit une chaise et l'invita à s'asseoir. Dans tous les cas, elle n'avait pas e choix et obtempéra. Mais à la première occasion, elle hurlerait...

Alec la regarda s'asseoir et sourit de nouveau, en gardant la machoir de l'ange fermé.

"- Bien Alors c'est très simple Eloïse ... Il y a deux Ecoles :
Soit tu arrête de crier, et on parle calmement, tu répond à mes questions et je te laisserais peut être partire ..." Il marqua un légére pause, puis reprit d'un ton des plus menaçant.

"- Soit tu continue à Huler ... et je demande à Valfien ici présent, de te couper la langue et de t'arracher les cordes vocales, et j'obtiendrais les réponses que je veux en torturant ton esprit. Sache qu'avec la dernière, tes chances de départ sont des plus maigres ..."

Il laissa l'ange cogiter un moment dessus puis reprit.

"- Bien dans quelque seconde je vais te permettre de parler et tu va répondre à mes question. Si tu hurle, tu sais ce qui t'attend."

Il attendit encore un instant puis poursuivit

"- Bien ... Eloïse, que faisait tu dans les ruines D'Oscura ?"

Lentement il lâcha la pressions sur sa machoire et s'apprêtait à la remettre en quelque seconde si le besoin s'en faisait sentire.

Eloïse écouta attentivement son ravisseur, d'autant plus attentivement qu'elle ne pouvait pas ouvrir la bouche à cause de la télékinésie de ce dernier.

Elle enregistra les questions et surtout la principale, que faisait-elle dans les ruines d'Oscuro. La réponse était assez facile à trouver, et résidait en un seul concept: son fabuleux sens de l'orientation.

Mais elle douta que cette réponse satisfasse le ravisseur.

Une fois qu'il eut relâché la pression, Eloïse ouvrit la bouche plusieurs fois et l'examina avec ses mains pour être bien sûre d'avoir totalement récupérée ses fonctions motrices.

Ne pas hurler.

Au bout de quelques minutes d'inspection et en constatant finalement que tout était redevenu normale, la petite Eloïse parla, d'une voix douce quoiqu'un peu aigüe:


Je me suis perdue. Je ne savais pas que les ruines étaient une propriété privée...

En fait, les ruines n'étaient pas vraiment le but premier d'Eloïse, non, ce qu'elle recherchait avant tout était le lac de l'oubli. On racontait que l'eau de ce lac avait une mystérieuse propriété, et que seuls les anges au cœur pur avaient le droit d'y pénétrer.

Ce lac avait pour principale caractéristique de matérialiser un souvenir pendant un petit laps de temps et de le rendre réel.

A vrai dire, Eloïse avait voulu y aller pour pouvoir matérialiser sa défunte mère pour la questionner à propos de son père. Le but de la vie d'Eloïse était de retrouver son père, et de le connaître, mais elle n'avait que très peu de pistes. Ainsi, lorsqu'elle avait entendu parler de ce lac, et malgré les mises en garde, elle n'avait pu s'empêcher de venir y faire un tour.

Malheureusement, en guise de lac, la voilà qui était dans une cave. Sachant pertinemment que son agresseur avait le pouvoir de lire dans les pensées, et que dans tous les cas, il le saurait tôt ou tard, elle décida de lui avouer:

Je cherchais le lac de l'oubli...

"- Une propriété privé ? non ... Disons une zone de securitée renforcée. En attendant il est sage que tu es décidé de ne par hurler, celà prouve que tu es douée de bon sens. Où désirais-tu aller si tu t'es perdu dans les ruines D'Oscura ?"

Lorsqu'elle lui répondit ça destination, Alec se retint de rire et garda un visage impassible. Cet vieille croyance des anges sur ce stupide lac de l'oublie. Rien d'autre qu'un Lac aux eau flétrie et stagnante depuis la guerre des démons ... enfin bon, si telle était sa destination.

"- Nous allons conclure un Marcher Eloïse ... toi et moi ... Je lis en toi que tu es la servante de la déesse suprême Kitsu. Ils se trouve que mon dernier espion c'est malencontreusement fait prendre ... et il me faut lui trouver un remplaçant. Que dirais-tu de remplire ce rôle en échange de ta liberation total, et d'un guide pour t'emmener à ton lac ?"

Certe c'était encore une ange ... comme le précédent, mais elle semblait avoir un peu plus de cervelle que le dernier abruti ...

Eloïse écouta attentivement le marché douteux de son interlocuteur. Elle eut un petit sourire crispé et sentait son côté démon peu à peu refaire surface. Elle le calma immédiatement en faisant le vide dans son cerveau et son visage parut impassible.

Elle laissa passer un long silence, comme si elle n'avait pas entendu la question, faisant totalement le vide dans son esprit pour ne pas permettre à ce malotru de lire ses pensées.

Puis au bout d'un temps certain, elle prit la parole:

Monsieur, vous apprendrez que je ne sers pas Kitsu. Certes, techniquement, je lui appartiens mais en vérité, je vous le dis, je n'ai aucune sorte d'affinités avec elle.

Elle laissa à nouveau passer un long silence:

Puisque, de toutes façons, vous ne semblez pas me laisser le choix, je dois vous répondre par la négative...

Eloïse semblait très calme et conclut finalement:

Il y a d'autres moyens d'être libre, et de sortir d'ici, des moyens que vous ne soupçonnez même pas...

Eloïse se braqua alors et se tut. Elle ferma les yeux...

"- Si vous n'avez aucune affinité pour elle, raison de plus pour l'espionner sans problème ..."

Elle poursuivit

"- La négative ... dois-je conclure que c'est non ... ?"

La jeune ange semblait calme ... elle tentait de vider son esprit ... acte futile, Alec pouvait facilement le lui remplire. Lorsqu'elle lui lança qu'elle pouvait sortire d'ici, et qu'elle ferma les yeux, il lui envoya les images de bataille entre les nocturnes et les Anges, telles qu'il les avait vus, les être ailé tombant un par un sous les griffes et les crocs de son peuple. Peut-être que la destruction des siens la ferais ce tenir un peu plus tranquille.

Il ordonna tout de même du regard, Palker et Valfien à ce tenir prêt. Il continuait sans relâche à lui faire voir ses horreur, en renvoyant toujours plus au fur et à mesure qu'elle les chassait de son esprit. Soudain il joua sur le bluff, lui faisant voir le Lac qu'elle cherchait, puis l'image de sa mère qu'il avait vus apparaitre il y a peu dans son esprit, et l'image d'un homme qui ressemblait, à l'image qu'elle avait de son père. Tout n'était là que pour la déconcentrer.

Eloïse avait certes l'apparence d'une petite ange naïve, certes ses bons sentiments et sa croyance infinie en l'amour pouvait la rendre mièvre mais derrière le masque qu'elle proposait, elle était loin, très loin d'être idiote.

Alors, lorsque son agresseur mental lui infligea les images d'anges tombant sous les coups de démon, l'image de sa mère, floue, Eloïse contre attaqua.

Il avait déjà utiliser cette technique sur elle, et la petite ange dont le cerveau était quand même assez développé avait échafaudé un plan dans l'optique qu'il retente une intrusion mentale.

Oui, car là était le point, pour pouvoir lui envoyer des images dans le cerveau, le nocturne devait forcément s'y connecter. De plus, il avait fait une autre erreur, non deux en fait. La première avait été de lui envoyer des images de sa mère, alors qu'elle était morte et enterrée, de ce fait, Eloïse savait que tout ceci n'était qu'une piètre illusion.

La deuxième, qui poussa le côté démoniaque de l'ange à réapparaitre, était qu'elle n'avait jamais connu et ne connaissait pas l'image de son père. Jamais. Or, la pseudo figure paternelle envoyée par le nocturne était de ce fait horriblement fausse et faisait tomber le masque de l'illusion.

Le raisonnement d'Éloïse était d'une simplicité enfantine, si le nocturne se connectait à son cerveau, tout ce qu'Éloïse pensait devait forcément avoir un impact sur le sien, ou du moins quand la connexion était faite, elle devait forcément marcher dans les deux sens.

A la guerre, tu répondrais par la paix.
A la mort, tu répondras par la vie.
A la haine, tu répondras par l'amour.

Et c'est exactement ce qu'Eloïse fit...

Elle visualisa tout d'abord, un grand champ de blés dorant au soleil, brassé par une petite brise fraiche, havre de paix et de sérénité... Sa réponse à la guerre.

Elle visualisa ensuite un bébé qui pleure, des parents avec un large sourire, le bonheur, une sucette à la fraise, des enfants s'amusant, la vie... Sa réponse à la mort.

Puis enfin, elle visualisa deux êtres s'aimant et s'embrassant longuement, le sourire aux lèvres qui ne vivaient que l'un pour l'autre, l'Amour... Sa réponse à la haine...

Finalement, elle visualisa Alec tombant amoureux et embrassant une autre vampyre, auprès du lac de l'oubli... Sa réponse à sa haine...

Quelques gouttes de sueur naissaient sur le front d'Eloïse qui dépensait une énergie assez grande pour tout ceci.

Mais l'ange, qui n'était que bonté, avait comme réflexe naturel de répondre ainsi...

La contre-attaque soudaine de l'ange plaque Alec contre son siège, et il lui fallut toute sa raison pour stopper Palker et Valfien avant qu'il ne déchiquète l'ange en morceau. Il l'avait sous-estimé, il le reconnaissait, elle valait bien mieux que tout les écervelé ailé qu'il avait croisé jusque là.

Il ce remit en place et lance une nouvelle contre-attaque mental, faisant brûler son champ de blé suite à la guerre qui ne tarderais sans doute pas. Il remplaça les pleures heureux des parents par ceux de la tristesse d'avoir perdu un enfant, et engendra une dispute destructrice dans le couple qu'elle tentait de lui imposer.

Lorsqu'il vit la sueur perler sur le front de l'ange, il comprit rapidement qu'elle se dépensait grandement. Il s'assit avec calme, décidant de lui montrer le future plutôt que les vestiges du passé ... Angelica, il la voyait à présent correctement. En même temps qu'il continuait ses assauts il visualisa le futur le plus lointain possible pour les villes des anges. Parfait ! Il envoya à la jeune ange, les images de sa ville en flamme, les crie des enfant pourchassé, des femmes abattu et des hommes impuissant face à la barbarie de leur ennemis.
Il ignora totalement l'image de lui même qu'elle tentait de lui imposer. Il savait parfaitement où était ses sentiments, et à qui ou à quoi il tenait. Malheureusement pour l'ange, elle, ne pouvait pas lire dans ses pensées pour le savoir. Alec n'était rattaché à rien ni personne qu'à lui même. Peut importe si il tombait amoureux, si il perdait tout son peuple ... Tout n'étais qu'échafaudage autour de lui, de simple échafaudage pour un projet bien plus grand ! Peut importe combien de ses support tombait, il en aurait toujours plus.

"- Commencerait-on à fatiguer Eloïse ?"

Elle était têtu certes, forte peut être, mais que pouvait-elle espérer dans un combat mental avec un être de 500 millénaire qui en avait fait son terrain de combat favoris ?

Eloïse ne combattait plus. Elle avait réussi ce qu'elle voulait, et avec l'effet de surprise avait prouvé à son agresseur qu'elle pouvait se défendre. Alors, à partir de ce moment, au lieu de bloquer ou d'envoyer des images, elle les laissa arriver et suivit le mouvement sans même essayer de le stopper.

Le sage est celui qui suit le courant au lieu d'essayer de l'arrêter...

Ainsi, elle suivait le courant, ou du moins les attaques mentales de son agresseur, sans essayer de les contrecarrer. Non, elle lâchait prise et en conscience se répétait que tout ceci n'était que manœuvre de déstabilisation.

Certes, cela lui coutait beaucoup, et son front perlait de plus en plus de sueur, mais elle gaspillait nettement moins d'énergie ainsi qu'à lui envoyer des images.

L'image de sa ville ne l'atteignit pas car tout comme le nocturne, elle n'était attachée nulle part. L'image des anges ne l'atteignaient pas car elle savait que le futur n'était par définition pas sur et incertain. Certes, les images étaient dures mais Eloïse savait que ce n'étaient que des images correspondant à une réalité, celle de son agresseur mais certainement pas à la réalité.

Dans tous les cas, cette bataille ne méritait pas d'être menée tant son issue était certaine et la défaite d'Éloïse sure et acquise.

Néanmoins, la petite ange n'avait pas pour habitude de laisser quelqu'un gagner sans se défendre un petit peu et elle profita du sarcasme de son agresseur, quant à sa fatigue, pour ouvrir les yeux et le fixer.

Elle ouvrit alors la bouche et se mit à entonner une petite contine, qui ressemblait à une prière, qu'elle répéta, répéta, à l'infini:

Heureux est celui qui lâche prise car il ne contrôle rien.
Heureux celui qui ne contrôle rien car il n'est pas prisonnier.
Heureux celui qui n'est pas prisonnier car il est libre.
Heureuse est celle qui est libre.
Heureuse je suis.
Heureuse car j'accepte le hasard dans ma vie...

Heureux est celui qui lâche prise car il ne contrôle rien.
Heureux celui qui ne contrôle rien car il n'est pas prisonnier.
Heureux celui qui n'est pas prisonnier car il est libre.
Heureuse est celle qui est libre.
Heureuse je suis.
Heureuse car j'accepte le hasard dans ma vie...

Heureux est celui qui lâche prise car il ne contrôle rien.
Heureux celui qui ne contrôle rien car il n'est pas prisonnier.
Heureux celui qui n'est pas prisonnier car il est libre.
Heureuse est celle qui est libre.
Heureuse je suis.
Heureuse car j'accepte le hasard dans ma vie...

Eloïse récitait encore et encore ces mots...

Alec Souriait ... Non seulement elle laissa le flot de penser venir à elle sans le stopper, mais en plus elle chanter pour ce concentrer sur autre chose. L'absurde peux parfois rendre bien plus fou que l'horreur.

Une décharge télépathique des plus soudaines envoya des milliers et des milliers d'image à la seconde dans l'esprit d'Eloïse, des choses impossibles à traiter et à voir correctement, des millions d'image plus ou moins absurde qui semblait plus ou moins réel. Mais peux importe leur véracité, un esprit aussi jeune ne pouvait pas suivre un tel rythme, son cerveau ne pouvait pas trier autant d'information en si peu de temps. Celui d'Alec si ... Il avait pour habitude de faire défiler ses plans en l'espace de quelque seconde, et de tout gérer. Malgré la volonté de la petite ange, Les maux de tête n'allais pas tarder à affluer, et la déconcentration était assuré. Lorsqu'aucune résistance ne s'oppose au courant, il se déverse tel un ouragan d'absurdité, balayant tout, la raison comprise. Plus d'une personne avait était rendu totalement fou après une heure de traitement pareil, le cerveau rendu totalement impuissant après avoir épuisé trop de ressource, l'adrénaline arrivant en surplus, sans cesse stoppé par la production de la sérotonine que le cerveau devient ensuite incapable d'arrêter, faisant perdre sa raison à l'être. Et si la Sérotonine n'est pas produite en assez grande quantité, L'adrénaline suffit à ronger les synapses de la personne. Si elle s'obstinait, ou si elle continuait le flot de pensé arriver à cette allure, il ne resterait bientôt plus grand chose de ses capacité cognitive.

"- Abandonne Eloïse ... Tu a déjà de plus en plus de mal à aligner tes mots. Ne m'oblige pas à détruire totalement ton esprit."

En voulant ce concentrer sur une défense plus indirect, elle avait ouvert les portes, lui permettant de rentrer totalement dans son esprit, il pouvait presque trancher lui même les synapses d'un geste de main. Il continuait d'envoyer des milliers d'information à l'esprit de l'ange, des formules qu'elle ne pouvait pas prendre le temps de comprendre, des plans et des complots d'un complexe sans pareil. Parfois des vies entière défilaient en l'espace d'une demi-seconde, lui laissant tout juste le temps d'entre-apercevoir la naissance, que la mort prenait déjà l'être.

"- Je me demande combien de temps son esprit tiendra à ce rythme."

"- Maître ... si vous la rendez totalement réduite ..."

"- Je n'aurais plus qu'à récolter les informations que je désire obtenir sur son esprit évidé"

"- Vous n'allez pas ..."

"- Si elle s'obstine je ne me gênerais pas ... Valfien, depuis quand conteste tu mes déscision ?"

"- Désolé maître ..."

Quelque chose clochait dans le comportement de son garde du corps ... Il ne pouvait pas sonder son esprit de peur de perdre le pas sur celui de l'ange, mais ordonna tout de même à Palker de surveiller son compère de près en un message télépathique. Puis il continua à envoyer son flot de pensée incessant.

Le flot d'images se déversaient dans l'esprit de la pauvre Eloïse de façon soutenue et continue. La sueur s'était transformée en torrent et de la bave commençait à couler de sa lèvre.

Eloïse avait l'impression d'imploser de l'intérieur et la douleur dans sa tête était à la limite de l'insoutenable. Elle continuait malgré tout de réciter sa contine mais les mots se faisaient décousus et le rythme faible.

L'ange se retint de hurler devant la douleur immense qui lui vrillait le cerveau et sa concentration fut définitivement perdue dans la logorrhée d'images qui inondaient littéralement son crâne.

Eloïse s'était maintenant tue et de plus en plus de bave coulait le long de la commissure de ses lèvres, signe qu'elle était assez proche de se transformer en légume.

La tête de la petite Eloïse bascula alors en arrière dans une souffrance abominable puis tout son corps bascula ensuite durement sur le sol de la cave, aux pieds de la chaise.

Dans un réflexe, l'ange se mit en prière et déploya ses larges ailes d'un blanc immaculé et poussa un long cri de souffrance, comme un animal proche de la mort.

Dans un dernier effort, elle prononça:

Heureuse est celle qui meurt libre, et pour une cause juste. Égoïstes sont ceux qui croient être libres alors qu'ils obéissent à une cause qui n'est pas juste...

Tout son corps bascula sur le sol, les ailes se repliant d'elle-mêmes et elle murmura alors d'une voix caverneuse, mais néanmoins douce et avenante:

Ne le laissez pas gouverner votre destin, car il n'appartient qu'à vous et à vous seuls... Mieux vaut mourir libre, que vivre esclave... Écoutez, écoutez votre coeur...

Elle avait dit ces derniers mots à l'attention des gardes du corps, puis lentement son esprit submergé se ferma, et du sang coula le long de sa bouche...

Le corps frêle de la petite ange était secouée de convulsion. Valfien était de plus en plus alarme, Palker sur le point de le retenir, et Alec sous-tirait les informations dont il avait besoin de l'esprit totalement étriqué.

"- Maître ! Par pitié cessez ce traitement."

Alec s'interrompa immédiatement, mais usa de télékinésie pour continuer à faire bouger le corps comme si il poursuivait.

"- Donne moi une raison de le faire ... Une raison valable pour que tu t'interpose avec mes ordres ..."

"- Je ... Elle ne mérite pas une telle punition ..."

Alec sonda l'esprit de Valfien et y trouva ce qu'il redoutait d'y trouver.

*Certe elle est fille d'ange et de démon ... Mais c'est une ANGE Valfien ... Tu entend ? Une ange !*

"- Peut m'importe ! Arrêtez par pitié !"

"- j'ai déjà arrêté ... depuis un bon moment ... et cela fait une dizaine de seconde que je m'applique à remettre son esprit en place ..."

"- M ... M ... Merci ..."

"- Elle dormira jusqu'à demain matin ... il lui faudrat du temps pour se souvenir de ses trois dernière journée, et je retirerais celle-ci de sa mémoires ... Allez la déposer sur les rive de son lac ... à L'abris des regards ..."

"- Oui maître !"

"- Bien maître ..."

*Elle t'oublira ... comme si elle ne t'avais jamais connu. Cette soirée n'existera plus dans se souvenir. J'éspére que tu auras à coeur de te débarasser de tes stupides éspérance !*

"- Oui ... maître ..."

Alec les laissa et remonta au rez-de-chaussé.

"- Aurora !"

Le pas légé de sa femme de chambre se fit entendre, puis sa longue chevelure de feu apparut, encadrant son visage bien veillant.

"- Vous m'avez demandé maître ?"

"- Comment se porte Dame Maho ?"

"- Fort bien ... même si elle attend toujours vos explication."

"- Je monte les lui donner ..."

Valfien et Palker arrivèrent, portant le corps de la jeune fille. Aurora pris une expression troublé qui ne lui ressemblait pas.

"- Par les dieux ... Elle n'est pas ... ?"

"- Morte ? Non ... Elle a eu ... un sauveur ..."

Alec lança un regard noir à Valfien, qui n'osa pas le regarder, gardant ses yeux sur le visage de la petites Eloïse.

*Tâcher de surveiller un peu ses pensées ...* Dit-il à sa femme de chambre

*Vos désire son toujours des ordres maître*

*Merci bien Aurora*

En montant il sonda le futur de Valfien, et le vit déposer délicatement Eloïse prêt du Lac, déposant un baiser sur sont front.