[Pitié, fais attention à tes grammaires et orthographes, ton texte est pourri de fautes et de phrases qui n’ont aucun sens !]
L’air de cette ville avait un quelque chose de différent. Non que Lënésa fut une experte en la matière. Après tout, elle ne connaissait pas bien la surface d’Erotica, puisqu’elle avait vécu toute sa vie entre Angelica et la Forêt Endormie. Deux mondes très différents, extrêmes, qui n’avaient rien à voir avec une ville normale. C’était d’ailleurs exactement ce qu’elle venait chercher ici : le goût d’une vie ordinaire, voir comment les gens vivaient au quotidien.
Lyre soigneusement attachée dans le dos, petite besace de voyage à la hanche, mais tenant fermement sa lance, Leen profitait de l’heure matinale pour se promener dans les rues qui s’éveillaient. Elle cherchait un bon coin où s’installer, pour observer le passage des citadins et leurs rapports. Pour se faire, elle avait dissimulé sa nature de déchu : ailes noirs et auréole marquée avaient disparu, et désormais, aux yeux de tous, elle était pareille aux elfes, sylves et autres créatures qui ne portaient pas distinctement les attributs de leur race.
Nessa profita de l’ouverture d’une boulangerie pour s’acheter une brioche chaude et moelleuse, tout juste sortie du moule, qu’elle agrémenta d’une bouteille de lait frais, négociée avec le livreur local. Des petits plaisirs de la vie qu’elle goûtait avec joie, elle qui avait toujours connu le collier de l’autorité qui avait toujours dirigée sa vie.
Chantonnant un petit air de sa composition, la jeune femme déboucha dans une ruelle commerçante, si elle en jugeait par les échoppes, bien que beaucoup des devantures soient encore fermées. Seul un forgeron était debout… et encore… le brasier qui lui servait à modeler fer, acier et autres métaux en tout genre ne brûlait pas encore. Cependant, Lënésa trouva qu’il s’agissait là d’un bon point d’observation. Elle qui voulait devenir barde devait se familiariser avec son public, ses problèmes, ses domaines de joie, de préoccupations…
Déposant sa lance contre le mur, la jeune femme se hissa sur un muret qui délimitait un petit jardin public. Jambes croisées devant elle, elle continua son petit-déjeuner. A sa droite, elle voyait une petite place et une fontaine, et vers sa gauche, la rue remontait vers un quartier d’habitations. La forge était presqu’en face d’elle, et puisqu’il s’agissait là de la seule chose « vivante », Leen se mit à observer d’un air nonchalant mais intéressé l’artisan…