Ange asservie et soumise à saisir... [PV: Ulric]

La journée était belle, le ciel printanier était d’un azur presque parfait, commençant à devenir sombre, parsemé de quelques taches de cotons, le soleil venait de se coucher. A Nymphea près de l’arbre maison, il commençait à être tard mais les rues du marché était toujours remplies. Dans la cohue générale les marchands beuglaient des prix toujours plus bas pour attirer le client. Ça et là des voyageurs marchandaient près des étales pour une bricole ou deux. Plus loin, au cœur du marché, se trouvaient les esclaves venant de tout Erotica pour le plus grand plaisir des acheteurs.

C’était là que se trouvait Mayelle, parmis un lot de jeunes femmes de toutes les races, toutes assez jeunes et jolies. Pour l’instant l’ange somnolait, enferrée dans une grande cage, collée serrée avec les autres. Soudain un homme imposant et gras, le fouet à la ceinture ouvrit la cage, toutes restèrent immobiles à l’intérieur par peur de représailles L’homme choisit dix filles donc Mayelle pour la dernière exposition, il les tira par leur chaîne et les attacha respectivement à un piquet de bois sur une estrade devant la foule des passants.

Mayelle fut la dernière à se faire attacher, malheureusement, lorsqu’elle dut monter sur l’estrade l’esclavagiste tira trop fort sur sa laisse, la faisant trébucher. La sanction ne se fit pas attendre, alors qu’elle se relevait le fouet s’abattit avec violence sur son dos, le marquant péniblement d’une strie rouge, finalement elle finit par être attachée comme les autres à la vue de tous.

Elle était donc là dans sa tenue aguicheuse en attente d’un acheteur, Mayelle savait très bien comment cela se passait, elle était désormais une habituée des Marchés des esclaves, sa seule peur était de tomber sur un mauvais Maître mais elle n’en laissait rien paraître, laissant la marchand vanter ses atouts en la touchant allégrement à ses endroits les plus intimes pour exposer sa marchandise comme un vulgaire objet ou comme on flatterait les flans d’un animal de concours…. Mayelle était vendu à égalité avec ces bêtes, elle en perdait son humanité…

Cette fois Ulric avait sut s'y prendre plus tôt pour rejoindre les allées du marché de chair où les esclaves de toutes provenances étaient exposées aux regards de leurs futurs acheteurs. Il n'avait pas envie que les plus beaux produits ne lui échappent juste à cause de son obligation à fuir les heures de jour et n'avait pas plus envie de devoir réitérer l'achat précipité de Miruku, sa première servante.
D'ailleurs cette dernière n'était pas présentement avec lui, il l'avait laissée à Roche-sang, non pas pour la punir, il l'adorait et la trouvait toujours aussi distrayante et parfaite dans son rôle, mais par commodité. Il revenait donc à Nymphéa pour un second jouet, tant le premier lui avait plut, et non pas pour remplacer sa belle vachette l'attendant en leur demeure.

C'est ainsi qu'il passa devant une estrade où un gras esclavagiste faisait passer une ravissante et frêle jeune ange dont il s'efforçait de faire partager les charmes à ses clients potentiels en apposant ses doigts boudinés sur les admirables courbes de la pauvre ailée.
La petite esclave était par ailleurs ravissante, avec son visage poupin, ses cheveux dorés et sa peau ambrée qui laissait deviner des formes parfaite sous la tenue qui cachait si peu du corps de l'ange. Ulric dut même avouer que Mayelle lui plaisait, physiquement, et qu'il aurait été ravis de remplacer le vendeur pour profiter des attraits féminins du corps offert à la vue de tous.

-Amenez-moi cette ange plus prêt, elle m'intéresse grandement ! Fit alors le vampire en allant à coté de l'estrade.

Il désirait la voir de plus prêt bien sur, et surtout juger de ce qu'elle avait comme caractère, il ne tenait pas à s'embarrasser d'une esclave jolie mais à la tête vide, ou empreinte de sauvagerie qu'il lui faudrait mâter à chaque instants.
Il n'hésita dès lors pas une seule seconde pour prendre la laisse une fois que le vendeur lui eu amené Mayelle et la tirer à lui d'un bref coup sec, pour voir si elle se rebellerait contre ce geste. De la même façon il la força à venir se coller ni plus ni moins à lui, contre l'armure noire qui lui cachait le torse et baissa sur elle un regard amusé et curieux aux iris rouges pour lui demander...

-Quel est ton nom jolie chose ? Et jusqu'où ira ta servilité envers moi, ton maître ?

Directe et sans pitié, il accompagna ses questions d'une main douce qui alla flatter la cuisse nue de l'esclave, cherchant encore une fois à voir si elle reculerait devant ce contact ou si, au contraire, elle se laisserait faire.

Alors que le vendeur continuait d’exposer sans gène la petite Mayelle quelqu’un dans la foule amassée devant l’estrade interpella le vendeur pour qu’il lui amène l’angelette à l’apparence si fragile. Immédiatement Mayelle tourna la tête, repérant rapidement l’homme qui se dirigeait à présent vers le coté de l’estrade, près de l’escalier. Il avait une allure très élégante, inquiétante aussi mais avec un charme indéniable. Lorsque Mayelle fut détaché elle suivit sans un mot le vendeur ventripotent, descendant rapidement l’escalier pour arriver face à lui. Ainsi elle put le détailler plus amplement, une longue chevelure ébène qui cernait des traits agréables, il était largement plus grand que la frêle créature ailée. Elle assista au changement de main de sa laisse la tête baissée non pas par tristesse, elle n’était que trop heureuse de pouvoir quitter l’individu détestable qui était son Maître temporaire, mais plutôt par respect, par soumission envers une personne qui lui était supérieur par nature.

L’homme, tira sans aucune gène sur la laisse, faisant approcher la petite Ange qui vint sans aucune protestation se coller à lui, collant ses formes attirante à son corps. Le contact de son plastron froid sur son corps presque nue la fit frémir mais elle ne se plaignit nullement et écouta avec attention les deux questions de l’inconnue. Une fois qu’elle fut sur qu’il eut finit de parler elle prit la parole.

« -Mayelle Seigneur… » Puis après une courte pause. « Le plus loin possible Maître, personne n'y a encore trouvé de limite… » Trouva-t'elle utile d'ajouter.

Elle sentit sa main sur sa cuisse dénudée, elle leva la tête et sourit prise d‘un nouveau frisson, ornant son jolie minois d’un sourire sincère pour lui signifier que cela ne la dérangeait pas et que ses paroles étaient sincères, pas seulement pour motiver son achat.

Derrière l’esclave et l’homme le petit chauve bedonnant attendait en tapant du pied, il surveillait l’homme ainsi que tous les autres clients qui souhaitaient tester la marchandise afin de veiller à ce qu ‘il ne l’abîme pas trop.

Le vampire sembla satisfait, et même un peu amusé par les réponses et réactions de la jeune ange. Et intérieurement il se fit la promesse solennelle d'en tester la véracité d'une façon ou d'une autres... ou même de toutes les façons possibles ! Après tout il ne ferait alors que de prendre Mayelle au jeu de ses propres mots...
Car oui, il songeait déjà à l'acheter il ne pouvait de le cacher. Le courant était passé et il préférait se fier à cette première impression si positive, il marchait à l'instinct et jusqu'à maintenant ça lui avait plutôt réussi, vus la position sociale qu'il occupait en ce moment à Roche-sang, ses terres de fief.

-Hum il faudra m'en donner preuve tu t'en doute, Mayelle. ironisa alors Ulric.

Enfin l'ironie se voulait plutôt être une promesse qu'une simple raillerie, et le vampire décida dès lors qu'il n'était pas besoin de faire languir plus longuement l'esclave ou son vendeur quant à son choix final. Après tout pour lui l'affaire était conclue, et au niveau monétaire il pouvait se permettre de se montrer généreux pour obtenir ce qu'il voulait comme sien.

-C'est décidé, je la prend ! annonça t-il donc avant de parler plus bas à Mayelle plus spécifiquement -Oublie le "Seigneur" maintenant ça ne sera rien d'autre que "maître" tu m'entends ? Mais c'est sous le nom d'Ulric Aenarion que les autres feront référence à moi.

Et pour accompagner ses dires il la prit à moitié sous sa cape, contre lui tant l'ange semblait petite comparé à lui-même et lança une bourse pleine de quelques joyeux précieux pour la payer, largement plus que son prix de base.
Puis il ne prêta plus attention à quiconque d'autre que l'esclave sous l'épais tissus de son drapé lui tombant des épaules et parmi les plis duquel il la cachait aux regards, souvent envieux, des autres acheteurs ayant vus l'ange leur échapper. Et sans aucune gêne ni hésitation passa sa main le long des fesses de sa nouvelle acquisition pour en éprouver la fermeté.

-Hum préfères-tu que nous allions faire plus ample connaissance à mon auberge ou que nous passions t'acheter une seconde tenue tout aussi seyante Esclave ? demanda alors le maître pervers en continuant des caresses de plus en plus sensuelles sur le rebondit des fesses de la douce Mayelle...

L’homme qui la tenait dans ses bras ne laissait pas Mayelle indifférente alors la créature soumise mettait peut être un peu plus d’entrain à lui répondre qu’à d’autres clients, quitte à avoir un Maître autant qu’il lui plaise non ? Mais Mayelle interrompit bien vite le cours de ses réflexions s’auto flagellant intérieurement, une esclave ne devait penser ainsi et devait se réjouir de chacun de ses Maîtres, quel qu‘il soit. Pourtant la jeune ange ne pouvait s’empêcher de trouver que le vampire avait une sorte d’aura, une grande présence qui lui plaisait.

Soudain son futur Maître prit la parole lui faisant comprendre que les actes sont toujours plus puissants que les mots, elle était d’accord, elle avait été élevé ainsi. Si il l’avait fallut elle lui aurait montrer là, sur l’instant, si il lui avait demandé…

Mayelle avait perçus dans le ton de sa voix une certaine ironie, une pointe amusée, puis l’homme repris la parole, l’ange asservie allait désormais devoir honorer ses mots car il était son nouveau Maître. L’affaire était conclue et à voir la mine réjouie du vendeur la somme donnée par le vampire n’était pas maigrelette. Aussi sot que cela puisse paraître Mayelle se sentait coupable que l’on dépense de l’argent pour elle, surtout une telle somme. Elle avait été rabaissé toute sa vie et son esprit avait été formaté pour qu’elle ne s’estime pas à égal des autres créatures intelligentes, à peine à l’égal d’un animal.

Puis le nouveau possesseur de l’ange prit la parole, lui expliquant que pour elle ce serait « Maître » mais que les autres l’appelaient Ulric Aenarion, elle mémorisa son nom, non pas pour en faire usage à loisir mais par précaution, si elle s’égarait elle pourrait donner le nom de son Maître et ainsi éviter une sanction trop lourde. Elle lui répondit ensuite d’un simple:

« -Oui Maître.. »

Puis Ulric enveloppa son esclave sous sa cape, Mayelle y disparut presque entièrement des regards, partageant une intimité précaire avec celui qui serait désormais son Maître.

Ulric passa alors sa main sur le fessier ferme et rebondis de la jeune ange qui frémit car son Maître avait une température corporelle assez basse alors que la frêle ange était un petit radiateur naturel. Se blottir contre elle était (pour la plupart des gens qui en avaient eut l’occasion) une chose des plus agréables… Puis son Maître posa une nouvelle question à l’esclave, lui demandant sa préférence.

Cela mettait mal à l’aise la jeune ange qui n’avait pas pour habitude de donner son avis ou encore moins de l’imposer aux autres, elle réfléchit donc un moment avant de finalement répondre:

« -Je me plierais à votre préférence Maître… Mais je me sens déjà coupable de vous avoir fait dépensé tant d’argent pour moi que je m’en voudrais de vous voir en dépenser plus.. »

Non pas que la perspective d’avoir une nouvelle tenue lui déplaisait mais ce qu’elle avait dit était vrai, elle culpabilisait quelque peu… Ainsi elle préféra lui laisser le dernier mot, toujours blottis contre sa cuirasse froide.

Ulric apprécia l'abandon de Mayelle sous la caresse qui soulignait le galbe de ses fesses. Déjà car le corps féminin de la jeune ange semblait avoir été créer pour attirer de tels contacts de la part des hommes et, de plus, il en appréciait la chaleur lui qui depuis déjà bien longtemps était condamné à ne plus en posséder. Il lui était tellement doux de profiter d'un contact corporel lui transmettant ce bien qu'il ne possédait pas, cette chaleur qui lui faisait tant défaut qu'il devait l'aspirer à travers le sang volé ou, comme maintenant, en trouvant une source plus "tactile" de chaleur.
Il était d'ailleurs si bien, si confortablement placé à profiter du corps tiède de son esclave collé contre le sien qu'il ne fit pas plus attention que cela à ce qu'elle lui répondit. Bien sur il en saisit la teneur des mots mais passa complétement à coté du ton hésitant de sa soumise et de son malaise à devoir exprimer ses propres envies en lieu et place de satisfaire celles des autres.
Enfin d'être captivé par ses sensations de chaleur n'empêcha pas le maître de profiter du couvert de sa cape qui masquait l'ange aux yeux envieux des autres clients potentiels pour continuer l'intrusion de ses doigts le long du corps de sa soumise. Avec une lenteur calculée la main encore inactive du vampire alla rejoindre la première et profita à son tour de la peau douce pour prendre un peu de chaleur à son contact, et pour masser l'endroit si particulièrement tentateur où elle avait trouvé à se poser.

-L'argent ne rime à rien, ce qui compte c'est que tu ne me fasse pas regretter mes dépenses... sinon là tu serais vraiment navrée, crois moi sur parole !

La menace était sans équivoque mais ne faisait que refléter la nature d'Ulric et il ne tenait pas à se présenter sous un rôle de gentil maître à ses possessions. Il préférait de loin assumer la hargne et l'intransigeance dont il était capable si l'on passait outre sa politesse et ses manières douces afin de ne pas que l'ange ne se fasse d'illusion : il serait un possesseur attentionné tant qu'elle demeurerais une esclave modèle et voilà tout le secret de ce qui allait être leur relation.

-Enfin allons à mon auberge, j'ai grand hâte d'être seul à seul avec toi, j'ai des demandes à te faire executer et des questions à te poser.

Et juste avant qu'il ne la laisse ressortir des plis de son ample manteau il s'amusa, juste par pure perversité, à saisir et écarter les fesses de Mayelle pour passer un index frôler les trésors se cachant en leur sillon à travers le peu de protection qu'offrait le bustier de l'ange. Puis il se recula en gardant à la main la laisse de sa chère acquisition, marchant vers son lieux de repos à Nymphéa...

La suite ICI

» Mayelle, ange asservie et soumise...
» Mitsuki Takashima, p'tite ange soumise pour vous combler!
» Ulric Aenarion
» Causalité circulaire [PV Ulric Aenarion]
» Une esclave, des sous, un peu de bonheur [PV Ulric]