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 Ces ténèbres qui nous ressemblent... [Noirin]

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MessageSujet: Ces ténèbres qui nous ressemblent... [Noirin]   Ces ténèbres qui nous ressemblent... [Noirin] Icon_minitimeMar 2 Mar - 19:02

Topic 1

Il était un commencement à toute chose. Une vérité immuable qui passait à travers les temps, depuis la création d’Erotica. Pourtant, la plupart des êtres pensants de la planète attachait plus d’importance à la fin, la conclusion, le dénouement, qu’il soit tragique ou heureux, victoire ou défaite. La mort, notamment, semblait être l’élément fondateur de beaucoup de comportements.

Pour Caïn, les choses n’étaient pas ainsi. Son apprentissage chez les Druides, bien qu’écourté par les circonstances de la vie, et ses expériences passées, lui avaient appris que la fin sans le commencement était comme mourir sans avoir vécu. Identifier l’instant précis où les choses s’étaient déclenchées, mises en route, ou vous avaient entrainé dans ce qui était désormais votre présent était la seule et unique façon de construire un futur.

Accroupi sur une haute branche couverte de lierre, le Sylve sondait la nuit d’un regard perçant. Un genou sur le bois, l’autre replié à quatre-vingt dix degrés pour supporter une main serrée sur le manche de son kryss, le Makrâlle écoutait. La lune, montante dans son premier quartier, jouait à cache-cache avec des nuages bas, signe avant-coureur d’une pluie prochaine, à moins que le vent qui soufflait de l’est ne se levât pour de bon d’ici quelques heures. Les éclats qui perçaient de temps à autre la couverture moutonneuse du firmament venaient accrocher des étincelles dorées aux yeux de l’homme.

Caïn était plongé dans une sorte de médiation profonde. Il se trouvait à quelques distances d’une cascade et il devait prendre une décision. S’il remontait vers le nord il trouverait les territoires ouverts des elfes et au-delà, ceux des créatures libres. Encore plus loin, à plusieurs jours de marche, les terres démoniaques. Par contre, en infléchissant sa course vers l’ouest, longeant la cascade pour redescendre vers la cuvette naturellement formée, il rejoindrait l’Arbre-Monde.

Il était à un de ses nœuds de son histoire, où tout commençait. Le Sylve en avait conscience et il soupesait chaque argument en faveur des deux décisions avec précaution. Contrairement à ce que la moyenne des vivants suggérait, il n’y avait jamais de bonne ou de mauvaise décision. Un Choix se faisait vers un but, vers l’accomplissement. Un choix était ou n’était pas. Au plus profond de lui, il savait que la peur et l’impatience obscurci le jugement. Rien de se qui n’arrivait n’eétait mauvais ou mal. C’était juste le présent. C’étaient les jugements qui en faisaient des événements positifs ou négatifs, bons ou mauvais. En quoi une décision est-elle bonne ou mauvaise ? L’est-elle seulement ? Pourquoi devrait-elle l’être ? Tout décision est, ou n’est pas.

En un instant, alors qu’il ressassait encore et encore une des premières leçons apprises, Caïn sut ce qu’il devait faire. Son instinct le guiderait d’abord à l’extérieur des Terres Sylviques. Son peuple ne pouvait rien pour lui. Et à moins de demander une réponse précise à sa Déesse – chose qui restait impensable car nul ne pouvait contraindre une divinité – ce n’était pas à l’Arbre-Maison qu’il obtiendrait des réponses.

Avec une agilité et une puissante qui démontraient une grande pratique, Caïn bondit d’arbres en branches, s’orientant vers le nord. Il courrait tel un fantôme, sans bruit et sans trace. Des années de vie dans la forêt, notamment celles passées auprès des Centaures, avaient fait de lui un véritable être de nature, capable de se fondre dans son environnement. De même, plus il se rapprochait de la cascade, plus il connaissait les lieux, juste à la moindre pierre. Sans ralenti son allure, le Sylve commença à descendre, vers les rochers puis vers le sol, avant de s’enfiler dans une piste rocailleuse. Pentu, courant à flanc de falaise en forme de fer à cheval qui formait la cascade, le chemin ressemblait plus à un tracé de bouquetins qu’à autre chose. Pourtant, pas une pierre ne roula, et si Caïn avait quelque peu ralenti, il n’en n’était pas moins toujours rapide.

Arrivé en bas, près du lac formé par l’écoulement de la chute, il s’accorda une petite pause. Une heure, pas plus, avant de gravir cette pente et de continuer sa marche. Le Makrâlle préférait voyager de nuit, son élément naturel. La lumière du jour ne le gênait aucunement, mais il n’était pas friand de la caresse du soleil sur sa peau. Il était fils de l’aube et amant du crépuscule.

Secouant la tête pour chasser des gouttes de sueur accrochées à ses mèches rebelles, Caïn enleva ses hautes bottes et sa chemise pour aller se rafraichir au bord de l’eau. Claire et cristalline, elle avait un goût minéral avec une pointe d’herbe, preuve qu’elle coulait librement depuis les entrailles d’Erotica. Le sylve en remplit son outre avant de s’assoir à terre, les pieds dans l’eau, un fruit gorgé de jus à la bouche. Bientôt, il devrait chasser et cette perspective ne l’enchantait guère. Mais en tant que guerrier, il devait rester fort et un apport en viande restait nécessaire. Sa réserve touchait à sa fin, et comme il refusait d’acheter une nourriture tuée comme un vulgaire animal sans âme, Caïn devait effectuer sa chasse lui-même, selon un rite bien précis, qui commençait par une longue incantation. Il commença à répertorier le matériel dont il aurait besoin pour cela et planifier son parcours dans la forêt pour récupérer les éléments les plus rares, quand il se figea. Il venait d’entendre un bruit.

Cette partie de la forêt était censée être libre, mais tombait était libre, mais tombait sous la juridiction des Sylves, de part la proximité avec l’Arbre-Monde. Cela n’empêchait pas les démons de s’y aventurer, bien que ces derniers se fissent rares aussi près du camp sylve. Toutes choses faites, Caïn n’était pas en danger. C’était plutôt la malheureuse bestiole qui allait avoir la peur de sa vie, à se retrouver face à face à un Sylphe Noir, un Makrâlle, armé jusqu’aux dents et en pleine possession de ses moyens.

Lentement, pivotant sur ses pieds pour faire face à la végétation, le dos tourné à l’eau, les mains sur ses deux armes, il scruta les ténèbres de la nuit à la recherche de l’origine du bruit qui l’avait alerté.
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Nóirín Kirane

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MessageSujet: Re: Ces ténèbres qui nous ressemblent... [Noirin]   Ces ténèbres qui nous ressemblent... [Noirin] Icon_minitimeMar 2 Mar - 20:29

le cauchemar encore reviens me hanter, je les entendais ces cris de détresse, je les entends, quand les démon les massacre, je les voit violer, les louveteau, je les voit exterminer les miens.. Je suis enfermée dans un étrange endroit, qui est mon propres esprit, la douleur ravage mon corps comme a chaque fois, tous cela est ma faute, mes crises on tuer mon peuple, j’aurais du veiller sur lui, mais a la place je me suis vautrée dans la luxure, qu’importe que je soient presque morte, que mon corps aille été bafoué, que comme certaine de mes amie je me soient faite violée, je me suis laissée tentée par l’envie, mon corps hurlants de désir, je me suis laissée emmener par le démon, il a prit mon corps et détruit mon âme. Et a présent que suis-je.. Je ne sais plus ce que je suis, mais est-ce important.

Couchée dans la forets j’observe le monde bouger, que suis-je encore dans se monde, j’ai vus ma vie débuter, avant de s’écrouler, je me demande si j’aurais un jour le courage de me relever, pour l’instant je reste couchée en forme de louve, j’adore cette forme animal, j’adore quand le vent viens se prendre dans mes poils. J’adore les odeurs que je peu sentir...

Mais cela fait quatre jours que je suis couchée a cet endroit, quatre jours que je ne bouge plus, mon regard fixer sur la forets qui bruisse, mais le moment est venus de bouger... Délicatement je me redresse, mon corps est un peu ankylosé, mais qu’elle importance, je me sens bien, réfléchir est quelque chose qui me plait, cela me requinque, bien que chaque nuit je refais le même cauchemar... Cela fait plus de trois ans que je n’ai plus vus d’être a deux pattes, enfin a deux jambes.. Parce que je ne veux plus me laisser tenter par la luxure... Elle ne m’a que trop couter, j’ai bien eu des crises, j’ai a chaque fois eu l’impression de devenir folle, de perdre la tête... Je me mordait a sang pour essayer d’oublier l’envie qui ravageais mon corps...

Je m’avance marchant doucement, chaque pas est pour moi comme une envie de retrouver la vie, chaque pas me fait respirer l’odeur de la forets, j’entends les plus petit bête bouger autour de moi, fuyant mes pas les plus discret... Dieu que c’est bon d’entendre cette nature bouger au gré de leur envie, dire que c’est des dieux qui on créer tout cela... Comment des fois peuvent-il être aussi méchant...

Mon cœur de loup se serre doucement, je sens la douleur monter ravager mon corps, alors que je lève mon museau vers le ciel, mon hurlement résonne dans la nuit, un hurlement de pur douleur, quoi de mieux que le cris du loup peu t’il exprimer ma douleur, je ne sais plus vraiment qui je suis, l’odeur d’une proie venant me prendre le nez... Il faut que je chasse, avant de mourir de faim...

Mon hurlement cesse, alors que je pose le museau au sol, reniflant l’air pour trouver a manger, un lapin cela fera l’affaire, silencieusement ombre parmi les ombre j’avance, cherchant ma proie... Elle est la tout prés de moi... Aplatie au sol, j’attends qu’elle soient en confiance avant de bondir brusquement, la tuant même avant de la mordre, mon poids la tuer, sans attendre je dévore le corps chaud, j’adore sentir le sang couler entre mes crocs, en silence, j’adresse une prière a l’esprit du lapin, le remerciant de me nourrie... De donner sa vie pour la mienne.. Qu’importe qu’on me prenne pour une folle..

Finissant mon repas je me reléche les babines, avant de passer ma langue sur mes pattes, pour faire partir le sang, j’aime la viande crue, mais l’odeur de sang froid me rappelle de trop mauvais souvenir...
Dans mon corps la soif se fait ressentir, encore une fois je lève mon museau a la lune, pour sentir l’eau, oui par la...

D’un bond je me lance en avant, mon corps musclé étant aussi silencieux qu’une ombre, j’aime la forets parce qu’elle est changeante, parce qu’elle est belle, j’aime courir dans les sous bois, je suis louve et peu de monde m’approche, même pas les loup, parce que pour eux je suis une erreurs une abomination... Et je le sais, je n’ai mas place nulle par... Mon seul sort est la mort et la solitude...

Une odeur de sueur, je me stoppe nette, faisant craquer une branche, il y a la un bipède, je ne veux le voir, pourtant il se dresse entre moi et l’eau... Relevant mes babines je sort de l’ombre, mon corps de loups exposer a l’homme, je n’aime pas les hommes, bien que mes instinct humains me donne envie de celui la... Non je ne veux pas d’une crise maintenant.

Pourtant je m’avance, prenant devant les yeux de l’homme, un apparence mi femme mi louve, mon corps genereux couvert d’un pelage, a chaque pas mon corps ce fait plus humain, pour finir a quelque centimètre de l’ homme se dresse un femme nue, ces cheveux sombre coulant dans son dos, ces yeux rouge brillant d’une envie animal, même sous sa forme humaine, la jeune femme est quelqu’un de bestiale, son aura est sauvage...

«Pouvez vous vous poussez vous êtes dans le chemin.»

Doucement s’avancer encore de quelque pas, mon regard plonger dans le regard de l’homme, je veux le séduire, ou lui dire de partir, pour tout dire je ne sais plus trop.
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MessageSujet: Re: Ces ténèbres qui nous ressemblent... [Noirin]   Ces ténèbres qui nous ressemblent... [Noirin] Icon_minitimeMar 2 Mar - 21:32

Caïn regarda avec suspicion la silhouette qui s’avançait. Son premier instinct fut de se détendre, ne sentant aucune menace émaner de la jeune femme. L’instant d’après, il avait reculé de quelques pas. Non seulement pour répondre à la demande, bien qu’elle eut largement de la place à côté. Le lac était grand et l’eau accessible d’un peu près partout. Et cela mettait une certaine distance de sécurité entre eux deux.

Car à moins que sa mémoire ne lui fit défaut, aucun Sylve n’avait encore embrassé le totem Loup. Pour en avoir deux, le cheval et le corbeau, Caïn savait aussi que la forme partielle, mi animale ni sylve était très fatigante, donc celle qu’on ne prenait pas forcément en premier. Il avait donc affaire à une lycane. Il en avait déjà entendu parler, mais jamais rencontré en chair et os. Il savait que les nocturnes détestaient les démons par-dessous tout, et en cela, il les comprenait. Mais Caïn n’était adepte du principe que « les ennemis de mon ennemi sont mes amis », il se tenait sur ses gardes.

Pourtant, elle était venue droit sur lui, sans montrer de peur ou d’hostilité. Caïn hésita. Voilà longtemps qu’il n’avait pas eu de contact avec un être doué de parole – autre que sa horde de centaures, sa seconde famille. Et encore, les semi-équidés avaient un mode de vie bien particulier. Aussi le sylve n’avait aucune idée de ce qu’il fallait dire ou faire face à cette belle étrangère. Il ne la trouvait pas si exotique que ça, lui qui était si proche de la nature. D’ailleurs, il trouvait un certain charme à cette fourrure et au contraste de ses yeux rouges.

- « C’est plutôt vous qui avez décidé de me mettre dans votre chemin. » commenta-t-il en s’accroupissant et en se relâchant un peu. « Mais bon, je me pousse. Après tout, ce lac est assez grand pour deux. »
Sans la quitter du coin de l’œil, la main toujours prête à voler vers ses lames, il reprit son repas, attendant la réponse de la visiteuse avant pour aviser de la suite des événements.
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Nóirín Kirane

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MessageSujet: Re: Ces ténèbres qui nous ressemblent... [Noirin]   Ces ténèbres qui nous ressemblent... [Noirin] Icon_minitimeDim 7 Mar - 15:20

Je suis louve, la lune montante m’aide a me sentir bien dans ma peau, dans quelque jours je le sens même sans l’observer elle sera pleine, et je serais au mieux de ma forme, j’aime la lune, j’aime ces transformations qu’elle donne a mon corps. Je le sait, j’étais en harmonie avec ma nature, même si je ne l’était plus vraiment... Non quelque chose en moi c’était briser, seul restait une pâle copie de moi même, je n’était même plus sur de savoir qui j’étais vraiment.. Mais est-ce que cela avait vraiment de l’importance, je n’avais plus aucune place sur cette terre, je n’avait plus rien a faire , et pourtant je continuais a vivre, a hanter ces terres... Suis-je si folle.

Un petit sourire qui dévoila mes crocs apparus sur mon visage, mi loup mi humain.. J’aime ce corps puissant, et chaud, je n’ai pas besoin de vêtement avec ce corps. Le chemin sur lequel était le plus simple, le seul que je me devais d’emprunter, celui que je prenais toujours, je n’aime pas changer mes habitude, ne jamais plus bouger permettrais de ne plus mourir... Doucement hocher la tête avant que je ne m’avance vers l’eau... M’agenouillant sur la berge, je me penche un peu pour boire quelque gorgée...

Mon regard rouge se perdant sur l’étendue d’eau... JE ne suis pas bavarde et je le sais....

«Merci»

Pourtant le mots m’échappe, en douceur, porter par le vent a l’oreille du sylves... Je ressent de plus en plus l’envie de me baigner, mais pas avec cette tenue... Me concentrant je fait disparaitre la fourrure de mon corps, mon visage reprenant un apparence humaine, mes long cheveux sombre coulant dans mon dos... La lumière de la lune, éclairant ma peau d’albatre...

Doucement je me relevé, sans vraiment le vouloir j’offre a l’homme le spectacle de la nudité, dans tout sa splendeur, je sais que les homme me trouve belle, avec mes seins pleins, mes hanche fine, la courbe attirant de mes fesses.. Un instant me tourner vers l’homme, la chaleur dans mon corps ne me quitte pas, je déteste ces crises, je déteste l’envie qui nait en moi quand je regarde un homme... Je déteste savoir que le désir brille dans mes yeux... Adressant au jeune homme un sourire lumineux, allumeur... Avant de m’avancer dans l’eau...

Elle est froid mais pas assez pour me faire oublier l’envie... Pas après pas je m’enfonce dans l’onde, j’adore le reflet de la lune sur l’eau.... Je ne sais pas si l’homme me regarde, mais je prend plaisir a sentir l’eau autour de moi, me laissant couler, je savoure l’effet de silence, de paix qui m’envahis... Se relever brutalement, laisser l’eau couler le long de mon corps, me faisant un instant sirène.
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MessageSujet: Re: Ces ténèbres qui nous ressemblent... [Noirin]   Ces ténèbres qui nous ressemblent... [Noirin] Icon_minitimeLun 8 Mar - 20:26

Caïn manqua de s’étouffer avec un bout de pêche qu’il machonnait avec entrain en voyant ce que sa voisine était en train de faire. Un filet de jus coula le long de menton et le morceau fut à deux doigts de tomber à pierre avant que le sylve ne se reprît et avala le tout avec un « gloups » étouffé. Sa manche vint essuyer le liquide sucré, mais les yeux du jeune homme restaient fixés sur un point particulier. Il suivait les moindres mouvements de la lycane, son regard doré faisant le pendant de la lueur de la lune.

En lui-même, il se sentait un peu mitigé… Sur la défensive et un zest gêné, à la regarder ainsi. Mais après tout, elle avait tout fait pour qu’il la regardât. Sinon, elle aurait été un peu plus pudique. Chez les Sylves, la pudeur était un concept un peu différent de ce qu’on pouvait retrouver sur le reste d’Erotica. Quoi qu’il en fût, il n’allait pas se priver de spectacle.

Caïn se rassit confortablement, les jambes croisées, les doigts de pieds à l’air, et profita de son moment de détente. Finalement, cette soirée n’était pas si mauvaise que ça. Voilà un heureux présage pour commencer son périple à travers les terres et l’inconnu. Car si tous pouvaient être aussi beaux que cette charmante-là, il ne se plaignait pas.

Cependant, il se demandait ce qui allait se passer. Déjà qu'il n'était pas habitué aux rapports sociaux, mais si en plus les rares interactions qu'il pouvait avoir avec un être pensant prenait ce genre de tournure, entre quasi-mutisme et baignade nocturne... cela allait compliquer les choses. Du fait, Caïn ne savait pas quoi faire, à quoi s'attendre. Il se doutait que la lycane avait un agissement hors norme. Mais quand bien même aurait-elle eu un qui rentrait dans les critères de sociabilité normale, cela ne l'aurait pas aidé.

Donc, il attendait. Il s'adapterait. Ce n'était pas comme s'il n'avait pas l'habitude.
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Nóirín Kirane

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MessageSujet: Re: Ces ténèbres qui nous ressemblent... [Noirin]   Ces ténèbres qui nous ressemblent... [Noirin] Icon_minitimeMer 17 Mar - 13:15

J’ai tellement chaud malgré la froideur de l’eau… J’essaie bien sur d’éteindre l’incendie qui dévale sur mon corps, j’essaie de l’éteindre le plus vite possible, de faire oublier l’envie que mon corps a de cet homme, mais je n’y arrive pas, le moindre de mes gestes est destiner a le séduire, a lui donner envie de me sauter dessus…
Je sais qu’il est inutile de lutter contre l’envie de mon corps, contre le besoin de mon corps de s’accoupler avec un être possédant un sexe masculin… C’est plus fort que moi je suis en manque, même si je sais que cela a tuer une partie de ma meute…

Puisque le sylve ne semble pas vouloir jouer , puisqu’il ne semble pas vouloir prendre les devant il vas falloir que je me débrouille, sortant doucement de l’eau, je m’avance vers lui, les goutte d’eaux brillant sur ma peau blanche, comme autant de petit perle de pluie, soulignant encore la beauté de mon corps.. Je sais que je devrais m’essuyer mais je ne le veut pas, le froid ne me fait pas peur, pas plus que la nuit, et puis j’ai si chaud…

De mon pas sensuelle je m’approche de l’homme, mes yeux plonger dans les sien, je n’ai pas envie de parler, j’ai juste envie qu’il joue avec mon corps, qu’il joue avec mes seins plein, qu’il les morde, les griffes, qu’il me prenne de son épée de chair, qu’il me défonce le corps, qu’il me punisse, je sais que ces pensées son assez tendancieuse, mais j’ai tellement d’idée qui défile dans mon esprit, bien trop…

Délicatement je me met a quatre patte, mes sein pendant doucement, je suis tout prés de l’homme a présent, mon visage a la hauteur du sien, dieu que j’ai envie de sa chaleur, j’ai besoin de ce que réclame mon corps, j’en frissonnerais presque… Doucement une de mes main viens se poser sur l’entre jambe de l’homme, qu’elle caresse délicatement, est-ce qu’il vas comprendre se ce que je veux…

Délicatement je viens poser ma deuxième mains sur son entre jambes, mes mains cherchant a défaire son bas, a entré dans son pantalon, pour venir jouer avec son sexe a même la peau, j’ai besoin de sentir la chaleur de son engin, j’ai besoin de sentir la douceur de son chibre entre mes doigts, j’ai besoin de pouvoir le dévorer… Sans pouvoir m’en empêcher je me léche doucement les babine, mes canines brillant dans la nuit.
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MessageSujet: Re: Ces ténèbres qui nous ressemblent... [Noirin]   Ces ténèbres qui nous ressemblent... [Noirin] Icon_minitimeJeu 18 Mar - 0:12

Caïn n’était pas homme à fuir devant le danger ou les épreuves. Il n’était non plus homme dont il fallait se jouer. L’inconnue avait fait clairement comprendre où elle voulait en venir, et elle savait déjà qu’elle avait déjà réalisé la moitié de ses désirs. Sous ses doigts, elle avait la preuve vivante que sa mise en scène avait eu l’effet espéré. Il aurait fallu être de bois pour ne pas réagit au spectacle tellement sensuel et hypnotisant que la louve avait effectué.

L’assassin n’ignorait rien des choses du sexe. Difficile de vivre toute sa vie au contact de la nature, sans aborder un jour ou l’autre le sujet. Il n’avait pas cinq ans qu’il savait qu’un mâle et une femelle copulaient pour se reproduire. Cela faisait partie des images du quotidien, rythmé par l’écoulement des saisons, avec les amours au printemps, les naissances en été et l’hibernation en hiver. Avoir une érection n’était donc pas source d’embarras pour Caïn. Ne pas en avoir aurait été plus problématique.

S’il avait été question d’amour, de sentiment, la situation aurait été plus compliquée. Caïn n’y connaissait rien, lui qui vivait solitaire depuis tellement longtemps. Il avait abordé la question des relations amoureuses lors de son adolescence, qu’il avait passé au sein d’une horde de centaure. Il était assez difficile de faire comprendre à un jeune garçon les points de « tendresse », « amour » sans en plus rajouter le minuscule problème de reconnaissance raciale. Il avait beau se forcer, Caïn ne trouvait pas les filles de la harde. S’il appréciait leurs attributs féminins – bien qu’il fut un peu blasé, à force de leur voir quotidienne, puisque les centauresses se baladaient seins nus – il avait du mal à passer outre la partie chevaline. De toute façon, la frontière anatomique rendait toute chose, ne serait-ce qu’imaginairement, impossible.

Tant que Noiri n’en voulait qu’à son corps, la jeune femme trouverait en Caïn un amant satisfaisant. Le sylve n’avait connu les plaisirs de la chair assez tard, uniquement lorsqu’il avait retrouvé ses semblables et que sa blessure imbue de magie démoniaque avait été déclarée non nocive. Il avait alors rattrapé le temps perdu. Les années passées à la dure, dans la vie sauvage, avaient sculpté son corps en une musculature harmonieuse, et les ombres de son vécu teintaient son regard ambré de rouge. Les filles étaient folles de lui. Bien sûr, ses tentatives maladroites de séduction avaient soulevé des petits rires indulgents, ce qui n’avait pas rassuré Caïn.

Ainsi, l’approche directe de la louve avait plus de chances de réussir avec lui plus que n’importe qui d’autre. Sans être un homme à femme, Caïn appréciait toujours le contact charnel, surtout qu’il se faisait rare dans sa vie. A bien y réfléchir, voilà un certain temps qu’il n’avait eu de femme dans ses bras, et Noiri était tout à son goût.
Alors qu’elle s’approchait et entreprenait bien peu timidement de le déshabiller, il se laissa faire, un instant complètement estomaqué par autant de hardiesse, avant qu’un sourire de canaille vint illuminer son visage. Il ne brisa pas la magie du moment en parlant. De toute façon, qu’avait-il à dire ? Echanger leur nom ? Alors qu’ils ne se reverraient jamais ? Non, il se contenta de la prendre par les épaules et de l’attirer vers lui, la soulevant pour l’installer à cheval sur son bassin, son érection bien perceptible contre l’intimité de la jeune femme. Puis il se redressa et ses mains se posèrent sur la croupe généreuse de Noiri alors que ses lèvres fondaient sur son cou et son épaule pour embrasser et presque cette peau laiteuse.
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