Rencontre divine [Sorgoth]

Savez vous pourquoi le Meurtre est une notion qui existera toujours ? Parce qu'il restera toujours le moyen le plus simple, le plus rapide et le plus efficace d'obtenir ce que l'on souhaite. La déesse du Meurtre avait résisté la ou nombre de ses semblable avaient périt parce qu'elle incarnait cette notion libératrice des âmes et savait toujours choisir qui inspirée et comment. Les Dieux avaient passée trop de temps a se chamailler pour connaître le nombre exact de leurs fidèles, ce qui était aux yeux de la brune une perte de temps considérable et inutile. Qu'importe le nombre, pourvu qu'il y est des morts ! Parfois, un seul fidèle particulièrement brillant pouvait se révéler bien plus productif que des centaines d'incapable, qui, certes, laisseraient leurs crânes en héritage, mais dont la qualité des offrandes seraient bien inférieur a celle qu'attendait la déesse habituellement. Il n'y a que deux choses qui régissent la vie des mortels : la poussée de destruction et de sexe. Datar était un Dieu puissant car les mortels voulaient toujours détruire ce qu'avait le voisin. Anowen était puissante parce qu'elle incarnait la meilleure façon de détruire son voisin, et Sorgoth était puissant parce que les mortels comme les dieux aimaient le sexe, et qu'en s'accouplant, tous lui rendait offrande. Remarquer que Ambroisie, la déesse du désir et de la beauté était également dans ce cas, mais elle était une jeune déesse, donc plus active, mais peut-être moins efficace sur la durée, seul l'avenir le dirait...La cité des dieux elle même n'était que la concentration des imperfections des mortels, qui sont, il faut bien l'avouer, celle des dieux eux même. Parfois lasse de veillez sur les crânes offert, ne sachant si elle parvenait a rendre son trône plus parfait ou si au contraire elle le rendait plus laid en ajouter toujours de nouveau crâne sur son trône d'airain, Anowen appréciez de s'y rendre et décida de se ressourcer en ville afin de se remettre les idée en places

Comme d'habitude, la journée était ensoleillée et le marché battait son plein. La cité regorgeait de vie, ce qui avait souvent tendance a pousser la belle brune a tuer quelques personnes, juste histoire de sentir cette vie s'enfuir entre ses doigts pour rejoindre le royaume des morts, mais cette fois, elle ne le fit point. Pourquoi ? Difficile a dire...Il y avait une énergie particulière et familière qui semblait présente sans pour autant qu'Anowen n'arrive a mettre un mot dessus, ce qui était particulièrement frustrant. Pourtant, elle en était certaine, c'était quelque chose d'important. Mais elle avait également quelque chose a faire de particulier dans la cité : l'un de ses disciples avait réclamer son aide pour forger une arme, se demandant quel type serait le plus efficace afin de occire ses ennemis. Si pour forger la lame elle même, Anowen ne pourrait être utile, car elle n'était pas la déesse de la Forge, mais elle savait quel type d'arme convenait mieux au style de ses ouailles. Ainsi une fois rentré chez ce forgeron discrètement, sans pour autant rechercher a se dissimuler parmi la foule qui n'avait fait que l'éviter ou la contempler, admirative, elle observa son fidèle serviteur et regarda les plan qu'il soumettait a son divin jugement. La belle croisa les bras, une main sur le menton, et désigna celle qui lui semblait la plus adaptée a son gabarit : une lourde épée a deux mains d'avantage faite pour broyer que pour trancher, en lui recommandant de faire attention a ne pas abimer les crânes.

Elle serait bien restée encore un peu pour observé la naissance de la lame dans la chaleur des flammes profonde de sa forge, mais cette énergie si particulière perturbait toujours ses sens au plus profond de son âme. Elle en était sur, il s'agissait d'une divinité du premier ordre, qui comme elle avait foulé les premiers le sol d'Erotica lorsque le besoin de divin s'était fait sentir, mais lequel ? Une fois le choix fait, la déesse déclina poliment l'offre du forgeron d'observer la naissance de la lame avant de se retirer de son échoppe pour retourner dans la rue et s'enfoncer dans les ruelles afin de se rapprocher de cette énergie. Lorsqu'elle la reconnu enfin, elle eue un petit sourire, car elle était tout prêt et cela l'amusait de le retrouver, malgré qu'elle ne l'avait jamais réellement connu. Sorgoth avait été déçu par les Dieux et les fuyait pour rester avec les mortels, a cause de la jalousie maladive des autres qui craignaient de se faire voler leurs fidèles, comme si tous les mortels étaient des monothéistes...Pff ridicule !

« Oh c'est donc vous...Ravi de vous revoir Sorgoth, il y a bien longtemps que nous ne nous étions point revue... »

Ainsi elle avait exprimée clairement qu'elle l'avait ressenti et attendit qu'il fasse son apparition, sans aucune mauvaises intentions apparente, mais que pouvait-on réellement attendre de la déesse du meurtre, celle qui avait montrée tant de visage durant sa longue vie ?

Etre un dieu est la pire des choses.
Du moins sa nature même était elle un supplice pour Sorgoth, supplice plusieurs fois millénaire et amené à continuer encore et toujours. Vous pensiez qu'être le dieu des plaisirs d'un monde comme Erotica était une place de choix, la meilleure peut-être ? Fous ignorants. Etre toujours à l'écoute de ses fidèles qui en réclamaient toujours plus, devoir donner du plaisir dans n'importe quoi... Car oui, il ne s'agissait pas là du simple plaisir sexuel mais bel et bien du plaisir dans tout ses états. Plaisir de souffrir, plaisir de tuer, plaisir de vivre, de manger, d'aller à la selle... Tout ce qui produisait en un être une sensation plaisante était renvoyée à Sorgoth en l'état. Sans évoquer le simple plaisir sexuel, qui était le plus plébiscité et le plus en vogue et ce depuis.... L'existence de la sexualité. Triste constant d'un être qui lui même peinait à trouver son propre plaisir alors qu'il en était littéralement. Tout cela avait fait du flamboyant dieu une personne froide et sans attache, qui évitait soigneusement ses frères et soeurs bien trop promptes à le duper pour récuperer quelques miettes de l'étendue de sa divinité. Combien de fois par le passé s'était il fait ainsi abusé, poignardé dans le dos par des dieux se prétendant ses amis ? Il ne les comptait plus et avait depuis bien longtemps mit toutes les déïtés dans le même sac et ce sans distinction aucune.Sorgoth avait choisi la solitude et la fuite, purement et simplement.

Ce jour là n'était pas différent des autres, à ceci près qu'il se lassait de tourner en rond dans ses appartements. Alors le dieu avait décidé de descendre sur le monde en masquant son aura de telle façon que personne ne puisse le soupsconner de sa vraie nature. Simplement vêtu d'une chemisette de lin et d'un pantalon marron et de sansdales, il s'était promené dans les rues d'Ariana. Il faisait beau et la ville au pied du château blanc grouillait d'activité. Interessé, le dieu observa les commercants négocier leurs prix avec les passants, les hommes bavardant entre eux autour d'une chope de bière fraîche, mais aussi les enfants s'amuser à jouer à chat en riant de bon coeur. Voilà un plaisir comme il les aimait : ceux des enfants pas encore atteint par la noirceur égoïste du coeur des hommes.

Alors qu'il s'était prit à jouer avec quelques gosses tranquillemen devant une fontaine ornant une place circulairet, il perçu l'aura qui était entrée en ville. Une des siens à n'en pas douter et il ne fût pas long à analyser les plaisirs que cette personne pouvait ressentir, aussi lui fût il aisé de la reconnaître. La déesse du meurtre, la redoutable Anowen. Et il en était sûr : elle savait qu'il était dans les environs. Son visage jusque là détendu se referma alors et il fût tenté de s'éclipser, mais les enfants le prièrent de jouer encore un peu. Il accepta un peu à contre-coeur, se disant toutefois que c'était encore le meilleur moyen de les protéger d'une éventuelle crise d'Anowen. Et puis peut-être ne s'interesserait elle pas à lui, aprés tout. Ils n'avaient rien à faire ensemble.

Fort évidemment, il se trompait. Il était tout de même incroyable qu'on cherche à tout prix à le rencontrer alors qu'il venait de passer plusieurs centaines de siècles en sommeil et s'en réveillait à peine sans le désir de croiser un autre divin ! Sorgoth soupira lorsqu'elle arriva dans sa direction et fit partir les enfants avant de s'assoir dans un coin de la fontaine d'où elle ne le verrait pas du premier coup d'oeil. Bien sûr il était inutile qu'il se cache, mais le dieu espérait qu'elle comprenne ainsi qu'elle était indésirable. Mais non.
Soupirant, il lui répondit de sa voix grave et imposante, sans encore bouger de son assise.

- C'est exact, Anowen. Et je ne comptais absolument pas vous revoir.Vous communiez déjà assez avec moi lorsque vous sertissez votre trône tant votre plaisir est maladif à ce sujet, aussi cela me suffit-il.

Finalement, le divin se leva et se dévoila pour ne pas passer pour un lâche. Certes, il n'était aucunement un guerrier mais en avait tout de même quelques valeurs, et sa fierté personelle. Toutefois, lorsque Sorgoth posa le regard sur elle, il ne pût s'empêcher de la trouver désirable malgré lui. Chassant cette pensée d'un grognement, il darda son regard couleur de sang dans celui de son interlocutrice.

- Qui plus est, votre compagnie n'est pas pour me plaire. Je n'apprécie pas les personnes insondables dans votre genre, ma chère. Je sais de quoi votre âme est faite, aprés tout. Aussi je ne compte pas m'éterniser ici.

Bon certes, elle reconnaissait volontiers qu'elle n'était pas comme les autres. Elle aussi s'était attirée la haine de ses confrères, mais contrairement a lui qui avait souffert des trahisons divine, Anowen avait choisit de faire face a l'adversité et se relever des trahisons et des humiliations afin de devenir plus forte et vaincre ses adversaires. La déesse était devenue ainsi plus exigeante, et plutôt que d'être trahie, ce fut elle qui se lança dans la course a la trahison, poignardant dans le dos a tout bout de champs dans l'objectif de crée enfin son univers parfait. Ses plans et complot étaient trop complexe pour être décrit ici, et Sorgoth y avait sa place comme tout le monde, mais pas celle d'un pion...La raison pour laquelle elle désirait le voir était simple : il était l'une des dernières divinités majeure de ce monde, l'un des premiers dieux a avoir foulée Erotica comme elle et Karys. De plus, ils étaient tout deux très mal vu par les autres divinités, entre autre parce que ses dernières craignaient de les voir voler leurs fidèles, parce qu'ils incarnaient des notions universelles nécessaire dans la vie : le plaisir et le meurtre. Elle et Sorgoth n'avait rien de commun, hormis leurs coté indépendant et a part des affaires du château blanc, mais ce n'était pas pour cela qu'elle s'était attendu a un accueil chaleureux. Bien au contraire, il fut glacial et alors qu'elle se retourna pour le regarder droit dans les yeux, elle soupira et posa ses mains sur ses hanches, l'air de l'instructrice lassée par les erreurs de son petit élève chérie.

« J'appelle d'avantage cela de la satisfaction vous savez. Mais après tout, voyez le comme vous le souhaitez, cela n'a aucune importance... »

Le regard sombre de la déesse soutenait parfaitement celui de son interlocuteur, les lunettes lui donnant un air étrange. La brune avait toujours une apparence de jeune femme, mais elle avait fait un effort en venant sans armes. Bien sur, elle était capable de se défendre sans ses instruments de morts et même de tuer en usant de ses propres mains, cuisses ou de ses lèvres, avait vous déjà essayer de tuer quelqu'un en l'embrassant et l'étranglant en même temps ? Il était réellement plaisant de sentir la vie palpitante et le plaisir s'enfuir en même temps que la mort s'insinuait dans son corps, ses personnes mourraient heureuse et pour Anowen, cela n'avait aucune importance du moment qu'elle s'emparait du crâne de sa victime. Toutefois, Sorgoth avait du charme, il était probablement l'un des plus beaux divin du panthéon, et comme lui, elle chassa de mauvaises idées de sa tête, il serait déjà assez difficile d'installer un climat de confiance dans la discussion pour s'embarrasser de détail de se genre en plus ! Il n'appréciait pas sa compagnie, elle afficha une mine déçue et haussa les épaules d'incompréhension en reprenant sa parole, sa voix était largement plus douce que celle de Sorgoth, même si l'on pouvait y déceler une pointe inquiétante...Peut-être du sadisme...

« Il faudrait savoir, soit je suis insondable, soit vous connaissez mon âme...Comment pourrais-je cumuler les deux ? Je suis déesse du Meurtre, pas des énigmes. Pourquoi fuir ? En me quittant ou en me plaçant parmi les indésirables, vous ne faite qu'imiter les autres divinités. Ils ne m'apprécient pas plus que vous. Savez vous pourquoi ? »

Elle tira sa cigarette toujours attachée sur une sorte de pipe et l'alluma on ne sait trop comment. Cela lui permettait de se détendre et de montrer qu'elle n'était pas venue avec des intentions hostiles. Elle n'avait pas l'intention de provoquer Sorgoth ou de se battre contre lui. Il était probablement la divinité qui avait le plus de fidèle, beaucoup de ses disciples vénérait également Sorgoth, même les dieux ne pouvaient échapper au désir de plaisir ! Mais le Meurtre était également une arme utilisé par tous, et Anowen avait donc beaucoup de personne réclamant son expertise dans ses domaines. Elle aidait toujours ceux qu'elle jugeait digne de recevoir son enseignement et n'avait jamais manquée de fidèle. Certes, ses méthodes coercitives n'étaient pas toujours morale, mais qu'importe, la déesse savait ce qu'elle faisait. Sorgoth était t'il le genre de divinité a prôner l'amour universel ?

« Aussi bien vous que moi, nous ne tirons pas notre puissance du nombre de nos fidèles et de leurs actions, et nous somme attaché a des domaines essentiels de la vie des mortels, c'est pour cette raison qu'ils nous jalousent et nous trahissent. Mais pourquoi me placer avec eux ? Ils me détestent autant que vous. Nous n'avons pas les mêmes méthodes, mais nous pourrions peut-être au moins discuter de chose et d'autre, votre réveil après tant de sommeil n'est pas le fruit du hasard, j'en suis convaincue. »

Cela ne pouvait pas manquer et Sorgoth aurait pût prévoir la tournure de cette conversation : agacante. Il n'appréciait pas la compagnie des autres dieux et à chaque rencontre avec l'un d'eux, il se remémorait pourquoi. Certes, Anowen n'avait jamais été de ceux qui avaient tenté de le lacéré de coups bas et fourbes pour lui voler sa place. Mais le divin du plaisir n'était aucunement dupe et savait pertinemment que la belle brune était aussi redoutable et fourbe qu'elle pouvait être désirable. Aussi était il pleinement que cette conversation n'était certainement pas anodine et qu'il avait trés sûrement une place dans l'esprit de la divine aux jambes interminables qui se dressait face à lui. Et avoir une place dans l'esprit d'Anowen n'était jamais bon et ce pour personne.

- Satisfaction et plaisir vont de paire. Vous satisfaire fait naître en vous une notion de plaisir, et donc en moi. Jouer sur les mots sur ce sujet avec moi est peine perdue, Anowen. C'est comme si je tentais de vous enseigner les meilleures façons d'égorger un personne : je ne serais pas crédible.

Croisant les bras face à elle, ses muscles se dessinèrent sous sa peau tandis que sa grande mêche retombant finalement sur sa face, lui masquant un oeil qu'il était toutefois aisé de deviner qu'il était toujours braqué sur elle.
Le dieu n'appréciait pas ce genre d'affrontement mêlant défi et mots ciselés mais se livrait volontiers à l'excercice. Cela l'amusait toujours lorsque quelqu'un parlait de plaisir, de satisfaction, de bonheur. C'était lui qui le distribuait, permettait seulement que la notion existe. Tout ces êtres hommes comme femmes qui se prenaient pour les meilleurs amants d'Erotica oubliaient toujours une chose : leur talent plus où moins avéré, c'était à lui qu'ils le devaient. Anowen autant qu'une autre, qui était victime de ses pulsions et de ses envies. En vérité, Sorgoth en venait parfois à penser qu'il dirigeait ce monde et le faisait touner. Flatteuse constatation pétrie de bon sens, mais agacante pour lui : ça ne pouvait lui attirer que des ennuis.
La rose vénéneuse jugea alors bon de surenchérir, faisant lever l'oeil vers le ciel au divin écarlate, montrant ainsi sa lassitude et lui répondit avant qu'elle ne puisse lui expliquer pourquoi leurs frères et soeurs ne les portaient pas dans leur coeurs.

- "Je sais de quoi vous êtes faite" ne veut pas dire que je sais jusqu'où va la profondeur de votre âme. Je n'aurais pas cette prétention et j'espère que vous ne l'aurez pas à mon égard. Cessez donc de me reprendre, Anowen. C'en devient désagréable. Mais continuez, je suis curieux de connaître votre point de vue.

Attentif, Sorgoth la laissa parler. Aprés tout, il avait rarement une interlocutrice concentrée sur autre chose que la jouissance et Anowen malgré ses écarts face à lui avait du chien et du répondant. Il ne pouvait pas nier la pointe de satisfaction qui le piquait alors qu'il partageait enfin une conversation construite, la première depuis quelques siècles. Il n'en montra toutefois rien, laissant toujours on éternelle froideur se peindre sur son visage alors que dans la bouche sensuelle de la belle, les derniers mots mourraient.
Alors, un léger sourire en coin apparut sur ses lèvres.

- Il serait malvenu de vous contredire sur ce que vous avez évoqué, ma chère. Votre analyse est effectivement la bonne. Mais....

L'antre délicieuse d'Anowen fût alors sa cible. En elle et àa cet endroit précis si sensible, Sorgoth fît naître de toutes petites ondes de plaisir qui allaient en grandissant à chaque assaut, semblable aux grosses vagues qui chassaient les petites sur la grève. En elle, le plaisir naissait et prenait d'assaut la forteresse de ses sens. Combien de temps tiendrait elle ? Semblant parfaitement innocent, le Dieu Ecarlate continua.

- ...Si je ne me place pas avec vous, c'est parce que je suis malheureusement au-dessus de vous. Nul ne peut prétendre pouvoir égaler le plaisir, à mon grand dam. N'y a t'il pas un côté jouissif au meurtre, Anowen ? Bien sûr que oui... Lorsque vos fidèles où vous même officiez, je le ressens. Ce côté malsain de moi-même, ce délice dans le supplice... N'est ce pas pour cela que vous tuez ? Vous exterminez pour y trouver votre compte, votre plaisir. Que vous le vouliez où non, votre justification important finalement peu. Les êtres pensants agissent par simple auto-satisfaction, c'est cela qui guide leurs actions. Je n'y fais pas exception, croyez le bien.

Il s'amusait avec elle pour l'heure, jouant un jeu dangereux en provoquant quelqu'un qu'il savait capable de lui nuire de bien des façons. Pourtant il ne cessait pas ses attaques, noyant peu à peu les zones érogènes de son interlocutrice alors qu'enfin, il achevait de parler.

- Cessez donc de penser que vous êtes mon égale. Regardez ce que je peux faire de vous sans même me mouvoir, ma soeur. Oh, vous pourriez trés certainement me tuer, oui. Nous savons tout les deux que je n'ai aucune chance d'échapper à votre courroux. Mais sera t'il aussi immédiat que le mien ? Aussi délicieux ? Je suis sûr que vous comprenez, vous êtes loin d'être stupide. A présent que les choses sont claires entre nous, parlons. Je me demande ce que vous avez à me dire quant à mon réveil.

Il était vrai que pour une femme, la déesse du meurtre était vraiment grande. Juchée sur ses chaussures a talons, elle dépassait même la moyenne des divinités masculines en taille, et pourtant, cela ne lui enlevait absolument rien de sa féminité. Plus petite, Arès l'avait souvent jalousée a se sujet, ce qu'Anowen trouva amusant...Son plaisir de tuer venait d'avantage d'un plaisir d'offrir la souffrance aux autres. Aucune autre situation n'était plus jouissive a ses yeux que de voir quelqu'un souffrir. Karys était l'une de ses amantes préférée parce que la soumise de flamme était capable d'endurer des traitements inhumain que même un dieu aurait bien du mal a supporter. Hormis certain élus, dont Arès faisait partie, Anowen ne prenait plaisir que dans la domination et la souffrance des autres, et ses tortures pouvaient aller très loin. Plusieurs fois, elle avait dépassé la limite du raisonnable, la frontière qui avait transformer pour son ou sa partenaire ce plaisir en souffrance, mais elle s'en était toujours fichée, ses expressions de terreur et de douleur ne faisait qu'agrandir ses envies perverses, aucun doute, cette femme était folle...Mais jamais elle n'aurait la prétention de s'affirmer meilleure amante que Sorgoth. Chacun son domaine, elle était fière d'être la meilleure pour apprendre a tuer, elle lui laissait volontiers son titre de meilleur coup d'Erotica et approuva sa première réplique d'un simple signe de tête entendu. C'était bien placée, et bien qu'elle aurait put continuer a jouer sur les mots, cela n'aurait pas eu d'autre sens que de faire tourner une discussion intéressante en rond, aussi chassa t-elle cette pensée de sa tête en se concentrant sur les autres parties de la conversation.

Il croisa les bras, et une longue mèche de cheveux dissimula l'une de ses pupilles écarlates, mais elle ne doutait pas une seule secondes qu'il continuait de la fixer. En le reprenant elle le lassait, apparemment il n'aimait pas ses airs de professeur ou mademoiselle « je sais tout ». Peut-être avait-elle passée trop de temps parmi les mortels et prit confort d'apprendre a ses ignorants les choses de la vie qu'ils ne seraient jamais capable d'appréhender. Toutefois, Anowen n'était pas venue ici pour son plaisir personnel, elle n'était pas la pour que Sorgoth la viole sur place comme beaucoup de petite pucelle ou de déesse en manque rechercher. Elle n'était pas présente non plus pour s'afficher a ses cotés afin d'avoir plus de fidèle car tout comme lui, elle n'avait aucune maison d'ouaille fixe et inspirait ceux qui en avait le besoin pour des raisons qui ne la concernait pas. Par ses différences avec les autres, elle se savait capable d'attiser d'avantage son intérêt même s'il se méfierait. Il savait bien que s'il entrait dans un de ses plans, il ne serait plus rien d'autre qu'un pion que l'on utilisait pour s'en débarrasser une fois service rendu. Mais en de rare occasion, la déesse du meurtre avait traitées ses associés, les meilleurs bien sur, comme ses égaux et avait su les récompensés grâcement pour les services rendus. Tout comme lui, sa personnalité était trop ambivalente et complexe pour être saisie dans sa totalité, c'était ce qui faisait leur profondeur divine et laissait penser a Anowen que beaucoup de divinité actuelle n'avait pas l'étoffe de cette tâche. Leur besoin d'avoir énormément de fidèle pour les prier était une faiblesse intolérable, une purge était nécessaire afin de balayer ses imitations. Mais chaque chose en son temps...

Il ne pouvait contredire leur nature semblable et ne le fit point, mais voulu y ajouter une nuance. Toutefois, son sourire ne laissait présager rien de bon. Quoi qu'il est en tête, cela serait difficile et elle comprit vite en sentait ses sens s'emballer au niveau de son bas ventre. Amusant...Vraiment. Elle tira une nouvelle bouffée de sa cigarette, la gardant toujours avec élégance dans sa main, alors qu'elle laissait la fumée se mêler aux sensations que le dieu lui offrait. Ce n'était certes pas aussi agréable que si elle avait put dominer quelqu'un, mais elle devait reconnaître qu'il y avait un savoir faire incomparable et elle avait rarement rencontrer quelqu'un capable de contrôler son propre influx nerveux. Ah s'il était seulement plus ambitieux et moins arrogant, il aurait put comprendre qu'il avait également beaucoup a apprendre a ses cotés ! Avec un tel pouvoir, il serait capable de tuer par la simple pensée en agissant au bon endroit du système nerveux, le tout était d'envoyer des commandes autodestructrices au cerveau. Une a une, chacune de ses zones érogènes était touché, mais pourtant, elle ne perdait pas une seule miette de son discours. Elle devait admettre qu'elle avait chaud, et seul la fierté la poussait a ne pas montrer directement en se débarrassant de sa combinaison les sensations qu'il était capable de lui offrir. Bien sur, elle aurait put couper court en activant son Berserk qui la coupait de toutes sensations bonne comme mauvaise, mais dans ce cas, elle aurait tuer par besoin pendant des heures et transformer cette ville en parc d'attraction spéciale pour Halloween, et la n'était point son but...

« Je doit le reconnaître, le meurtre lui même apporte une jouissance, rarement une pulsion ne fut aussi attractive que celle de sentir la vie d'autrui s'échapper entre vos mains...Toutefois, ce n'est pas le cas de tous. J'imagine que lorsque vous inspirez des prostituées ou des esclaves sexuels, vous leurs apprenez a offrir du plaisir sans trop se faire de mal, mais vous êtes incapable de réparer leurs fiertés qui les empêchent de prendre du plaisir en s'offrant a ceux qui les maltraitent, ou tout simplement dépasser le cadre de la nécessité...Je suis soumise a cette même barrière. Mes plus fervents serviteurs sont les Assassins et les Bourreaux. Ils me sont fidèles même dans la mort. Pourtant, aucun des deux ne prend plaisir a tuer, ils le font pour survivre et non vivre. Oui, je reconnais que le plaisir est encore plus essentiel a ce monde que le meurtre, il est également bien plus répandu. Votre réveil, probablement malgré vous le prouve. Il existe mille et une façon de tuer comme il existe mille et une façon de prendre du plaisir. Je n'aurais pas la prétention de vous apprendre la véritable définition du plaisir, vous êtes le seul a la connaître. Nous somme soumis au plaisir certes, parce que nous refusons d'admettre que nous somme soumis a la nécessité... »

De toutes les notions existante, mine de rien, la nécessité pouvait être la plus dangereuse...Anowen et Sorgoth en profiterait toujours, rien a craindre la dessus, leurs mortels auraient toujours besoin de tuer et de prendre du plaisir juste pour vivre. Mais cela pouvait tuer le plaisir qu'il ressentait a cela. Elle se demanda si Sorgoth ressentait la souffrance des victimes qui était violé ou qui ne prenait pas de plaisir dans l'acte sexuel. Venait-il les aider a leurs montrant comment faire ? Elle avait déjà essayer d'apprendre a un bourreau de prendre plaisir a tuer, mais il n'y avait rien a faire, tous s'en passerais s'il le pouvait. Anowen avait alors apprit a apaiser leurs remords et les techniques de meurtres sans violence, ce qui ne lui plaisait certes guère, mais lui donnait l'avantage indéniable d'obtenir des crânes en parfait état et d'apaiser l'âme de ses suivants et de les rendre donc plus productif. Ses décharges de plaisirs n'existaient que dans le but de lui montrer sa supériorité. Bien sur, la déesse du meurtre aurait put activer sa charge berserk, lui prendre le cou sous le poids de la colère, puis le tuer sous ce besoin, cette nécessité afin d'apaiser sa pulsion, mais sans pour autant en tirer un plaisir quelconque, c'était comme manger et boire, chiant mais indispensable, mais elle ne le fit point, préférant profiter calmement de tout ceci en s'entrainant également a résister a ses propres pulsions, un exercices que très peu de divin pratiquaient...

« Comme vous devez le savoir, nous avons changé de déesse suprême...Notre nouvelle déesse supérieure semble encore plus gourde et incapable que la précédente...En tant que déesse du Meurtre j'ai aussi quelques affinités avec la vengeance, et une en particulier occupe mon esprit, la votre. Je sens votre haine envers les autres dieux, pourquoi ne pas vous vengez. Vous êtes le plus puissant, je ressent encore les vagues de plaisirs que vous m'avez infligée lorsque pendant un an, vous avez tant inondé de sexe cette ville que beaucoup sont mort dans vos bras, de magnifique crâne qui orne désormais mon trône. Beaucoup de divin inférieur a nous sillonnent ce monde. Nous nous somme laissée dominé ici pour les divinités qui avait besoin de nombreux mortels les vénérant pour survivre, mais nous ne somme point soumis a cela. Pourquoi ne pas ouvrir l'ère des véritables dieux et chasser ses imitations ? Le vent de la guerre souffle Sorgoth, nous allons tous avoir des tâches essentiels a accomplir, les mortels sont incapable de se tenir, et nos dieu faible et ridicule non plus...Ne pensez vous pas qu'il est de notre devoir, mais aussi pour notre plaisir, de les remettre aux pas ? »

Le contrôle qu'Anowen avait sur elle-même était plutôt impressionnante et -il fallait l'admettre- forçait le respect à son égard tout autant que la méfiance. Le plaisir que Sorgoth déversait savamment en sa soeur de branche était fort, suffissant pour convaincre quelques pucelles de sauter sur le premier phallus venu sans retenue aucune. Bien entendu, l'Ecarlate savait qu'Anowen était une amante à l'expérience millénaire et qu'il en faudrait plus pour la forcer à écarter les cuisses, mais tout de même. A franchement parler, il s'attendait à plus de réaction de sa part que cela. Oh, il était clair qu'elle avait chaud, que ses sens jouaient avec ses nerfs pour l'affoler, mais Anowen n'en montrait rien de bien notable. A tel point que Sorgoth en vint à se demander si ses tétons avaient seulement durcis, où si sa fleur s'était humidifiée ne serait-ce qu'un peu. Prenant ceci comme un acte de défi à son encontre, le dieu continua son action envers elle, modulant les sensations, faisant naître peu à peu en la Rose Vénéneuse l'impression que des doigts experts couraient sur ses lèvres vaginales. C'était là quelque chose de ténu, comme un mirage des sens dont on ressentait les effets clairs mais fantômatiques en se demandant si l'ont en devenait pas fou.
Mais plus que ce petit jeu qui titillait la fiérté de Sorgoth, il y avait quelque chose qui le dérangeait profondément chez cette femme qui lui faisait face. Elle avait des prétentions, mais surtout... Elle donnait cette impression qu'elle avait les moyens physiques et l'intelligence de concrétiser tout ce qu'elle entamait. Anowen avait une envergure folle, oui. Et aussi - et surtout, en fait- ce petit quelque chose de malsain au fond de la prunelle. Plus la discussion avançait et prenait corps, plus le divin comprenait qu'il mettait malgré lui les pieds dans l'univers teinté de sang et de larmes de la Rose. Il aurait dû tout stopper, la planter là avec ses grands airs et son sourire carnassier, mais il ne le pouvait pas. Impossible de dire pourquoi, ce qui le dérangeait d'autant plus. Pourtant, quitte à ainsi se laisser entraîner, il ne le ferait pas sans se débattre.
Et peut-être même s'extirperait il du maëlstrom.

Lorsqu'elle évoqua les barrières à leurs pouvoirs respectifs, il se contenta d'hocher vaguement la tête en un mouvement affirmatif. Elle n'avait tort sur rien et l'homme ne pouvait pas prétendre qu'il ne regrettait pas son impuissance toute relative face au sort des esclaves dont il s'était imposé patron pour soulager leur sort. Et il savait que tout les tueurs ne prenaient effectivement pas plaisir à faire leur office.
Soumis à la nécéssité ? Oui. A bien y regarder, c'était la nécéssité qui primait sur le plaisir et sur le reste, l'instinct des êtres pensants étant ainsi fait. On éprouvait la nécéssité de prendre plaisir, comme on éprouvait le besoin de tuer. C'était là une notion forte et dominante qui avait plus de poids que les leurs, qui lui était donc soumises. La laissant enchaîner, le divin n'en oublia pas de stimuler doucement, presque avec tendresse, son clitoris, l'onde passant par ses seins généreux.Furtivement, Sorgoth imagina Anowen nue, laisse et collier pour seuls vêtements et la faim dévorante de sexe lui dévorant les sens.
Délicieuse image qu'il garda dans un coin de la tête alors que la conversation sembla entrer dans son réel sujet.

Alors c'était cela. Anowen envisageait de proprement faire le ménage. Redoutable vipère. Le prenant par les sentiments, elle évoqua ses envies de vengeance à lui. Dans un reflexe, Sorgoth serra la mâchoire et les poings, se faisant plus dur qu'il ne l'avait été jusque là. Un souffle de vent les caressa tout deux, venant soulever la mêche qui couvrait l'oeil de l'homme pour le dévoiler tout à fait, dans ses éclats sanguins dardés dans les prunelles sombre de sa partenaire scénique. Le fait de parler d'exterminer les autres divins ne l'avait pas ému plus que cela, mais le fait qu'elle se prétende au fait de ses propres envies, voilà qui l'avait énervé. La colère grondait doucement en lui, s'accordant aux délices qu'il offrait simultanément à Ano, et ce avec davantage de violence.

- Nous ne parlons plus de meurtres, mais de purge pure et simple... Ce sont là vos projets ? Restaurer ce que vous pensez être la "véritable" divinité ? Foutaises ! Et sous quel prétexte, Anowen ? Nous "purifier" et instaurer une véritble dynastie divine ? Et ensuite ?

Cela lui semblait trop... Trop gros. Se moquait elle en dissimulant ses réels projets ? Le testait-elle ? D'un pas, il se rapprocha d'elle assez pour que quelques petits centimêtres à peine ne séparent son torse de la poitrine emprisonnée dans le cuir.

- Et vous osez parler de ma veangeance.... Je n'ai certes aucun grief particulier contre vous, Anowen. C'est indéniable, vous avec toujours mené votre barque sans un regard pour moi si ce n'était vos petits moments avec Arès et votre sinistre collection et jusque là, j'avais sû vous en être gré. Et à présent, vous vous pensez à même de pouvoir mettre mes envies de vengeance à votre profit ? Folie !

Oui, l'homme désirait se venger. La trahison l'avait vraiment meurtri, lui qui au départ n'était qu'amour. Oui, il en voulait à tout ces chiens qui l'avaient poignardé dans le dos. Mais jamais il n'avait mit de quelconque plan en marche, pour ne pas... Pour ne pas quoi, d'ailleurs ? Alors qu'il allait enchaîner, Sorgoth se rendit compte qu'il n'avait pas de réel argument pour se justifier.
Mis à part sa proportion à la lâcheté.
Son regard jusque là si assuré flancha l'espace d'une trop longue seconde sous le choc de cette constatation qui venait de lui exploser à la figure, lui brisant les reins. Vite, se reprendre ! Ne pas laisser Anowen profiter de cette faille si évidente !
Son regard revint à elle.

- ...Je ne serais pas votre instrument. Je n'ai rien à faire à vos côtés. Je sais que la Flamme et la Guerre sont vos alliées. Entre vous je n'ai aucune place et nous le savons tout deux.

La place qui lui était reservée était probablement celle d'un objet. Le dieu du plaisir n'avait les faveurs d'Anowen que parce qu'il était issu de l'Arbre, tout comme elle. Un majeur... Au même titre que Karys et Arès, même si cette dernière ne s'éveillait qu'a peine de l'Abyssal. Dans les projets d'Anowen, il était logique qu'il se demande quelle place il aurait vraiment. Mais l'heure était plutôt au rattrapage de la casse.

- Vos projets ne me semblent guère différents de tout ceux de ses inférieurs qui veulent avoir leur place parmis nous. Qui veulent notre place, clairement. Et ce n'est pas parce que vous êtes "une déesse" que cela est plus justifié venant de vous.

Il était indéniable que la déesse du meurtre venait de marquer des points précieux. Notamment a cause du fait qu'elle s'était montrée d'un contrôle excessif de ses émotions et n'avait pas laisser paraitre le plaisir qu'il lui offrait sur son visage. Si elle l'avait vraiment voulu, elle aurait put choisir de massacrer ce village en se fermant a ses émotions, pour elle, cela n'aurait rien eu de particulier, elle en aurait même retirer a la toute conclusion une certaine satisfaction en constatant tous les crânes collecter, mais lui n'apprécierait pas, il avait beaucoup de fidèle en ses lieux. Si l'on veut construire une relation de confiance, il faut savoir ménager les susceptibilités et donc échanger une pulsion sexuelle pour une meurtrière n'était pas dans cette configuration une très bonne idée. A la place, elle devait se faire violence et tirer plus fort sur sa cigarette afin de s'emplir les poumons de nicotine et rester concentrée la dessus dans l'espoir d'oublier les vagues de plaisir qu'il envoyait a son sexe et ses seins a travers sa combinaison de cuir moulante. En résistant ainsi, elle avait fait preuve d'un cran et d'un courage indéniable et avait en quelque sorte forcée le respect du divin en face de lui, ce qui représenté un exploit en soit. Anowen restait décidée a poursuivre le duel verbal afin de le gagner a sa cause. Comme elle, il n'avait nullement besoin de cultivé sa foule de fidèle, puisqu'il incarnait une notion immuable. C'était pour cette raison qu'il avait sa place dans l'échiquier de la déesse du meurtre. Mais du coté des joueurs d'échec, les pions, c'était les mortels bien sur, et uniquement eux, ainsi que les races a la longévité extrême qui se croyait pas loin des divinités alors qu'en réalité elle ne partageaient strictement rien avec elles. Hors de question de faire passer Karys ou Arès pour des pions. Même si elle appréciait torturer la première, notamment parce qu'elle réclamait cela plus que n'importe qui d'autre qu'elle connaissait, elle ne voulait pas en faire un pion...L'objectif pouvait paraitre floue, mais dans la tête d'Anowen, il s'agissait de quelque chose de clair et précis.

La partie sur la nécessité fut bien accueillit. Magistrale, la démonstration avez suffit a montrer a Sorgoth ce qu'il ne voyait pas. Elle même avait prit des siècles pour parvenir a ses conclusions a force de frustration concernant certain champion. Elle avait beau offrir ses charmes, leur assurait qu'elle les aimaient alors que seul Arès occupait son cœur, rien a faire. Pourtant, elle avait l'air sincère, c'est juste qu'ils n'auraient jamais le cœur a tuer en y prenant plaisir. Mais ce n'était qu'une mise en bouche, un moyen de le mettre en condition pour la suite. La jeune femme fut obligée de retirer un instant sa cigarette de ses lèvres, en tenant la pipe qui la porter, afin d'expulser la fumée de ses poumons, ressentant plus intensément le plaisir qu'il lui envoyait a ce moment la. Elle avait songé que réveiller ses pulsions de vengeance, qu'elle avait clairement senti des centaines d'années plutôt, lui aurait permit de marquer un autre point, mais le résultat fut plus mitigée..Elle avait éveiller sa colère et il usa de sa puissance divine afin de faire souffler un vent lourd entre leurs deux corps, celui ci montrant son second œil, son regard était gorgée de colère. Elle avait mis le doigt sur un point sensible, elle le savait, elle était en train de le payé, car ses pulsions de colère avait de quoi réveiller ses envies de sexe, mais il parvint encore a garder le visage digne, même si ses tétons durcit apparaissait plus clairement contre le cuir de sa combinaison. Légitimement, il se posa la question de sa place dans l'avenir qu'elle voulait construire, mais ce serait en partie a lui de le forger...Il se rapprocha d'elle d'un très grand pas, son torse pratiquement collée contre ses seins qui ne demandait qu'à sortir de sa combinaison moulante, mais la conversation était devenue si passionnante qu'elle parvenait a en faire abstraction. Sa cigarette se consumait tandis que les cendres tombaient sur le sol, ce n'était qu'une toute petite chose, mais c'était quand même pour Karys.

Il voulait se venger, mais ne voulait pas devoir cette vengeance a un autre dieu, il craignait que la déesse ne l'exploite pour obtenir ce qu'elle désirait, cette purge divine qui purifierait toute trace de faiblesse parmi le panthéon des dieux d'Erotica. Pour une déesse du meurtre, elle était soudain très obsédée par l'idée de l'Ordre, mais tout ceux qui la connaissait savait qu'elle avait toujours été passionnée par cela et fait des discours qui méritait largement d'être entendu a ce sujet. La brune garda son calme et scruta son regard. Il n'y avait qu'une seule raison qui pouvait justifier qu'un être aussi puissant que lui n'est encore jamais recherché a prendre sa revanche après tant d'année de sommeil mais aussi d'humiliation, c'était la lâcheté...Il le réalisa en même temps qu'elle, et l'espace d'une seconde, il fut désarmé, dans son regard, cette faiblesse, sachant qu'elle l'avait coincée...Il lui fallait une porte de sortie. Toute sa vie, Sorgoth n'avait fait que fuir pour éviter les confrontations, parce qu'il n'était pas naturellement mauvais...Peut-être même avait-il passé beaucoup de temps a se trouver des excuses, elle ne le connaissait pas plus que cela, mais son regard avait l'espace d'une seconde laissait transparaitre beaucoup de choses. Il se reprit en affirmant que la déesse avait déjà les flammes et la guerre a ses cotés et qu'il n'y avait pas de place pour Sorgoth dans cette coalition, mais il se trompait...

« Vous êtes un guerrier puissant Sorgoth, mais vous vous mésestimez vous même. Regardez vous, vous êtes capable de faire craquer n'importe quel femme et a les menée au lit sans même les toucher ! Imaginez simplement ce que vous pourriez infligez a vos ennemis avec mon entrainement. Je pourrais vous apprendre a connaître les zones du corps les plus meurtrières, d'une simple pensée vous seriez même capable de me supprimer si je n'étais pas déesse. Songez a votre potentiel en comparaison de ses mécréants ! Karys et Arès sont comme nous des déesses supérieures, nous avons le droit légitime de régner sur Erotica, il ne s'agit pas seulement de caprice, voyez par vous même. »

Elle eue une grimace en voyant ses projets être ramenée a une case aussi primaire et brouillonne que celle des autres divinités...Ah et toujours se plaisir lancinant dans son corps, son sexe devenant humide, la tentation d'y mettre les mains...Elle ferma les yeux une petite seconde, histoire de se sentir mieux et de pouvoir encore se contrôler. De cette façon, elle était parvenue a réguler son pouls malgré la pression sur les zones érogènes de son corps, cela ne durerais bien sur que quelques secondes, voire minutes dans un cas très optimistes, mais cela lui laisserait le temps de faire une réponse construite, pour la suite elle aviserait selon sa réaction. D'une certaine façon, la colère d'être rabaissée a cela lui permettait, malgré le coté plus brutal des ondes qu'il lui envoyait, de tenir le choc et de garder la tête haute même dans ses circonstances. Ce qui était inquiétant, c'était ses lueurs rouges qui apparaissait furtivement dans son regard...Cela signifiait qu'elle luttait tellement contre ses pulsions que le pouvoir Berserk essayait de s'emparer d'elle contre sa propre volonté...il fallait une force d'esprit extrême pour résister a toutes ses pressions en même temps, et pourtant, elle en était encore capable. Ce qui était sur, c'était qu'une fois la discussion terminée, il lui faudrait passer soit ses nerfs soit ses pulsions sur quelque chose, sinon elle ne tiendrait pas !

« Voyez ou notre monde en est : les divinités en viennent a considérée leurs mortels comme de vulgaire esclave apte a accomplir leurs désirs, nous réduisons a l'état d'objet ceux que nous somme sensé guidé ! Vous êtes le patron des esclaves, je sait que vous avez choisit ce poste afin d'alléger leurs souffrances et les défendre ! En vous joignant a moi, nous pourrions, a quatre, reconstruire la face d'Erotica, en faire notre monde parfait, sans aucune nécessité, de pur plaisir et sans injustices, ou tous nos mortels pourraient enfin vivre heureux et rendre justice a notre culte ! Vous serez gagnant dans tous les cas, je vous assure qu'il n'y a pas de piège. Même si je suis vaincue, vous serez devenue suffisamment fort pour prendre ma place et vaincre ceux qui s'opposerons a vous ! Il est temps d'agir ! Ne fuyez plus, faite front ! Vous ne serez plus seul, si vous acceptez, nous serons la pour vous soutenir, vous avez ma parole, et vous pourrez demander a Karys, je n'est jamais trahie quelqu'un a qui j'ai offert cette même parole. »

Elle ne voyait pas quoi dire de plus pour faire preuve de sa bonne foi...Toujours aussi ambivalente, elle parlait de bonne chose, mais ses étincelles rouges dans son regard sombre et cette combinaison de cuir, sans parler de son trône de crâne...Mais qui était réellement Anowen ? Sur quel chemin semé de meurtre s'engager t-elle ?

Colère et Peur.
Deux puissants moteurs qui parvenaient à faire avancer les peuples et les gens à travers les âges. Deux notions primales qui n'avaient rien à envie au Plaisir et au Meurtre, en vérité. Et à cet instant particulier, dans ce contexte de lutte verbale pour la fierté et l'amour-propre, Sorgoth sentait frapper contre son âme leurs tambours. Les coups sourds de la Colère, qui bouillait envers lui-même d'avoir été si lâche au fil des siècles et envers Anowen qui avait sû percer à jour (peut-être même sans le vouloir) cette faille dans la carapace rugueuse et brutale que le Plaisir avait érigé autour de son "moi" profond. Au son de la Colère s'accordait celui, plus bas, discret et fourbe, de la Peur. Car oui, Sorgoth la ressentait au fond de lui et cela ne servait qu'a amplifier sa colère. Il craignait Anowen pour sa capacité à le révéler. Il craignait Anowen pour sa capacité à rester si impassible à ses actions pourtant expertes.
Il la craignait et la redoutait car la belle meurtrière semblait capable de mettre à jour tout ce qu'il avait passé si longtemps à enfouir pour ne plus avoir à en souffrir.
Sorgoth le Tout Puissant s'effaçait peu à peu pour laisser place à Sorgoth le faible, divinité tournée vers les autres par facilité et par dépit. Dépendante de l'avis d'autrui et de leur regard sur lui. Cette partie de sa personnalité qu'il avait si longtemps chercher à éclipser grâce à une froideur glaciale et une solitude effrayante et millénaire revenait au galop simplement parce qu'une garce aux ambitions démesurées et au corps divin avait sû manipuler quelques mots et les accorder pour en faire une litanie sanglante pour l'égo d'un être qui finalement n'avait jamais que dans un rôle dont le masque ne cessait depuis quelques temps de se fissurer.

L'homme ne l'écouta que d'une oreille, trop occuper à tenter de sauver les défenses de son âmes. Se reconstruire, vite. Ne pas montrer plus que l'ont est genou à terre et qu'un coup supplémentaire serait capable de nous faire mordre le poussière. Alors elle le pensait guerrier ? Soit, il penserait donc comme tel. Ce serait peut-être le meilleur moyen d'arriver à renverser la vapeur.
Toujours ces maudits tambours dans son âme. Toujours.

- FOUTAISES ! Vous pensez vous si supérieure que vous auriez la prétention de m'apprendre à user de mon essence, Anowen ? Faut il que je tue n'importe laquelle de ses larves pour vous le prouver ?

Autour d'eux, l'air s'était alourdi. Leurs présences influençaient les êtres alentours qui avaient à présent quasiment tous disparu depuis le début de leur entretien. Seul restait un groupe d'homme, que les hormones en ébullition d'Anowen avait forcés à rester, peut-être dans l'espoir d'obtenir le privilège d'honorer l'antre de la déesse. Ils étaient cachés un peu en retrait, mais fuyèrent rapidement lorsqu'un tentacule avait claqué séchement en l'air, issu de la paume ouverte de Sorgoth qui avait tendu la main vers leur groupe. L'appendice avait saisi un des badauds à la gorge, un jeune homme qui étouffa presque lorsque le dieu le ramena vers eux, le levant sans douceur où attention aucune devant Anowen.
Dans les yeux du divin écarlate brillaient une curieuse lueur que l'ont aurait cru danser sinistrement.
En quelques gestes secs et puissants, Sorgoth avait littéralement arraché les vêtements du pauvre ère, qui révéla à leur vue son sexe déjà à moitié tendu, sûrement demandeur des faveurs d'Anowen. Malheureusement pour lui, il n'aurait pas cette chance. Soudain et sans raison apparente et alors qu'il étouffait sous l'étreinte meutrière du tentacule, son pénis se dressa fièrement, semblant prêt à se rompre. Les joues de l'homme étaient en feu et son visage arborait une curieuse expression oscillant entre jouissance et mort imminente.

- Regardez, ma soeur. Regardez moi alors que je vous honore et m'honore... Regardez ce vice qui vous excite tant, regardez le mourir alors que je lui offre le meilleur des moments sexuels de sa plate existence. Me croyez vous incapable, où faible ? REGARDEZ !

C'était un triste spectacle que le dieu offrait, en vérité. L'homme expira dans un filet de bave et les larmes aux yeux alors qu'il éjaculait, sa semence s'écrasant sur la combinaison de cuir de la belle meurtrière. La rondeur de l'un de ses seins en fût souillée, tout comme une once de sa cuisse. Cela n'avait rien d'excitant, non. Il y avait là un arrière goût d'immondice, plutôt. Le corps sans vie fût propulsé avec force contre un mur à quelques mêtres, s'y écransant dans un écoeurant bruit spongieux alors que Sorgoth regardait son interlocutrice des pieds à la tête, cette étrange lueur dans le regard. Les veines de son cou était saillantes et battantes, ce qui laissait à penser qu'il luttait lui aussi contre des pulsions primaires et violentes.
Quelque part, les deux divins était à présent sur un parfait pied d'égalité. Il la défiait à présent du regard, comme pour lui dire "regarde moi, garce. Regarde comme je peux être ton égal, ton supérieur même ! Regarde comme je n'ai besoin de personne !"

Se déplacant autour d'elle à la façon d'un prédateur, Sorgoth vint se placer derrière Anowen tandis qu'elle parlait. Son torse musclueux se colla au dos de la belle, le bassin de l'homme venant caresser ses fesses alors qu'elle parlait et que lui passait ses mains au niveau de sa poitrine pour lentement ouvrir la combinaison salie, faisant jaillir l'imposante paire de seins aux extrémités tendue, l'ouvrant jusqu'a ce que les prémices de son entre-jambe apparaisse. Le dieu s'empara des globes à pleines mains et se mit à les malaxer avec force et à vrai dire, sans réellement de sensualité.

- Un monde parfaitement utopique. C'est donc de cela que vous rêvez ? Quelle honte pour vous... Vous pensez que je fuis ? Que j'ai envie qu'on me rende justice ? J'ai plutôt envie d'embraser ce monde, ma soeur. De le purger à ma façon, dans des flammes si hautes que même votre petite chienne flamboyante ne saurait les dompter. Vous sacrifier tous sur un bûcher avant de m'y immoler moi-même. Vous me faites tous pitié, soumis à votre nécéssité de reconnaissance, à vos désirs si futiles.

Entre ses doigts fermes, la chair était pétrie avidement. Les seins s'écrasaient sous la pression, alors qu'un tentacule se dressa face à elle comme un serpent, son extrémitié dévoilant un gland qui, l'espace d'un court instant, semblait n'être rien d'autre qu'une gueule pourvue de crocs. Il passa sur les lèvres d'Anowen, alors que Sorgoth venait lui mordiller l'oreille avant de lui souffler quelques mots à voix basse, sur un ton où s'entremêlaient érotisme sensuel, colère sourde et perfidie.

- Vous vouliez que j'agisse ? Vous vouliez user de moi ? Amusant... Et si à présent, cette vengeance venait à s'assouvir, Anowen ? Le "lâche" est acculé et prêt à mordre...

C'était cela. Plutôt que de tenter de se défendre, Sorgoth avait décidé d'attaquer sans réellement savoir ce qui l'avait poussé. Mais à cet instant, l'homme en était conscient : il n'y avait pas de retour possible. Son masque s'était tellement fendu qu'il en avait volé en éclat, et tout ce maëlstrom intérieur avait donné un cocktail explosif.
Le meurtre lui avait plu. Et le poison d'un plaisir qu'il ne se connaissait pas se diffusait dans ses veines, insidueusement.

Quelque chose était en marche.

Ses efforts n'étaient apparemment pas parvenu aux résultats qu'elle souhaitait, mais qui pouvait se vanter de savoir ce qu'elle souhaitait réellement ? Anowen fut si trouble pendant les millénaires ou elle foula cette terre, ne restant jamais très longtemps au château blanc, ou elle amasse ses crânes avec grand plaisir afin de construire son trône. Elle aida bon comme mauvais, tantôt civilisatrice, tantôt destructrice, semant apocalypse comme espoir de jour meilleur aussi bien que le ferait n'importe quel mythomane. Le problème, c'est que contrairement a ses malades mentaux décérébré, Anowen était parfaitement capable d'être logique et cohérente en toutes circonstance, même dans une situation aussi opposé que celle qu'elle avait vécu pendant ses millénaires. Ce masque invisible qui dissimulait les sentiments de Sorgoth, celui qu'elle venait d'arracher de ses paroles acerbes et rudement bien placée, Anowen le connaissait bien, mais elle avait tendance a trouver cela amusant. Chez les mortels, ce comportement aurait probablement été associé a l'adolescence. Sorgoth avait-il trop dormi pour évoluer autant qu'elle ne l'avait fait ? C'était possible, dans le fond, elle était la première personne divine a oser le mettre devant ses erreurs et le fait accomplit. La déesse suprême n'était rien de plus qu'une petite gourde comme une autre incapable de se rendre compte de la profondeur d'esprit de Sorgoth. Il avait bien plus de haine, de noirceur et de souffrance que l'on pouvait le penser. Seule des divinités comme elle, Arès ou Datar pourraient le voir, car il ne fallait pas avoir un bon fond naturel pour remarquer ce genre de chose. Le raisonnement de la déesse du meurtre n'inclue pourtant pas la déesse des démons dans son calcul, car plus mineure, la brune des crânes la considéraient comme plus faible et exposée aux sentiments humains, même si elle ferait probablement partie des éléments déclencheur de la prochaine guerre sur Erotica.

Elle pouvait sentir sa colère bouillonnait. En lui proposant de lui apprendre des manières très rapide de tuer, elle l'avait insulté, mais cette provocation été nécessaire afin qu'il brise enfin la glace. Il se laissa emporter par cette colère salvatrice, cette haine au plus profond de lui même qu'il ruminait depuis tant d'années maintenant, cette envie irrépressible de vengeance qu'il avait par lâcheté laisser au fond de lui tout ce temps. Il hurla en demandant s'il fallait qu'il tue l'un des humains pour prouver sa supériorité, en le qualifiant de Larve, chose qu'il ne faisait que rarement. Ses pulsions négatives l'avaient amené a considérer l'humanité comme du bétail, les pulsions de meurtre d'Anowen avait déteint sur lui. Maintenant, les deux divins étaient en quelques sortes a égalité, chacun étant en réalité l'opposé total de l'autre, mais s'attirant comme des aimants. C'était différent de l'amour, que la brune ne connaitrait que dans les bras d'Arès chérie, ce n'était pas quelque chose de beau et tendre non, c'était une haine pulsionnel qui poussait au désir sauvage vers l'autre, a un véritable relâchement des pulsions les plus bestiales, primitives, ce qui finalement été nécessaire a leurs existences et qu'ils repoussaient pourtant tout deux de toutes leurs forces. Et le résultats étaient sans appel, même si elle venait de briser la pipe de sa cigarette sans réellement le vouloir en la serrant trop fortement, Anowen parvint a garder encore le contrôle même si ses yeux était maintenant très proche du rouge vif, elle ne bougeait toujours pas d'un millimètre. Sorgoth venait lui de reculer et de lancer une tentacule vers le dernier groupe d'humain encore présent qui admirait la déesse du meurtre. Le malheureux accrocher allait finir sa vie partager entre la souffrance et le plaisir.

Il déchira les vêtements de l'homme devant lui. Il devait lui avoir envoyer le même genre de stimulant qu'à elle, cependant, il n'était qu'un simple mortel, et Anowen avait beaucoup d'expérience dans le domaine de la résistance, alors que cet homme devait être incapable de résister a quoi que ce soit. Il connu la jouissance dans la mort, par cet intermédiaire, il voulu prouver qu'il était capable de tuer en apportant le plaisir, une méthode connue. Certes, sont pouvoir lui permettait, mais elle pourrait lui apprendre bien d'autre méthode s'il acceptait son enseignement. Elle même aurait également besoin de ses cours, même si elle avait beaucoup d'expérience en matière de sexe et de séduction, il était meilleur qu'elle et maitriser des pouvoirs qu'elle était incapable de faire. Elle était capable de prendre la patience pour apprendre si lui aussi faisait cet effort. L'homme connu la mort, dans la jouissance, rependant son sperme sur la combinaison d'Anowen, mais cela n'avait rien d'excitant, bien au contraire. Affichant une mine plutôt contrariée, elle balaya le sperme qui avait touchée sa peau d'un revers de main au niveau de sa poitrine avant de retirer le gant souillée, la combinaison il suffirait de la changer, elle ne s'était pas attendue a la conserver intact lors d'une rencontre avec le dieu du sexe. Il y eu toutefois une chose qui avait plut dans tout ceci a Anowen, qui avait encore augmenter la difficulté a résister, c'était le plaisir que Sorgoth avait prit a tuer cet homme. Il venait de découvrir ce que pouvait offrir le meurtre, et comprenait peut-être un tantinet pourquoi Anowen disposait d'un aussi grand pouvoir...Aucun doute, ils étaient appelés a gouverner ce monde, mais encore fallait-il repasser a un stade plus ou moins normal, et pour l'instant, ce n'était pas le chemin que prenait la conversation. Il lui tourna autour tel un prédateur dément, elle le surveilla du coin de l'œil.

« Pauvre enfant égaré, abandonnez par les siens au plus mauvais moment...Vous auriez du venir me voir bien plutôt... »

Son regard exprimait un sentiment de supériorité, mais s'il y avait une chose dans laquelle il la surpassait en ce moment, c'était la colère. S'il en avait eu le pouvoir, il l'aurait probablement tuer la sur place pour son outrecuidance, il serait quand même ironique que la déesse du Meurtre soit assassiner non ? Quoi qu'il en soit, une fois derrière elle, il vint se coller a son corps pour ouvrir sa combinaison de cuir afin de libérer enfin ses deux seins tendue de leurs prison. Il la déshabilla jusqu'au niveau de son sexe pratiquement, avant de malaxer ses deux monts de chairs sans aucune douceur, mais parfois, comme Karys, Anowen appréciait se faire brutaliser. Elle se mordit la lèvre inférieure, penchant la tête vers l'arrière afin de l'appuyer sur l'épaule du dieu, fermant les yeux afin de profiter des sensations, incapable de se refuser a ses caresses douloureuse pour l'instant. Au fond d'elle même, elle essayer de trouver le courage de lui montrer a quel point elle menait la barque, elle savait quoi faire, attendre qu'il baisse sa garde. Pour l'instant, la colère le rendait surpuissant, il découvrait des sentiments négatif qu'il avait enfoui afin de garder sa candeur naturel. Ainsi, le beau discours de la déesse du meurtre sur une société utopique ne passait plut. Bien au contraire, il évoqua des pulsions apocalyptique, se montra trop présomptueux en affirmant qu'il pourrait crée des flammes que Karys serait incapable de calmer. Il voulait tout détruire afin de mettre fin a cette condition de nécessité, frustré qu'il était de ne pouvoir parvenir a ses objectifs. Fini l'idée d'apaiser les mortels, il venait de passer un palier dangereux, ce qui le rendait d'autant plus vulnérable au venin du meurtre. Il était maintenant engagé sur un chemin sanglant semé d'embuche dont il ne pouvait plus guère reculer, mais il n'en aurait de toutes manières plus jamais la volonté a moins d'être marqué par un événement suffisamment important pour retourner en arrière. En activant ainsi sa colère, il venait de se mettre a portée des arguments de la déesse du meurtre sans s'en rendre compte. Il écouta ses paroles murmurer dans son oreille, il était juste a point...Profitant du tentacule maintenant sur ses lèvres, elle l'attrapa soudain de ses deux mains d'une vitesse qu'il ne lui connaissait pas avant de la soulever violemment pour forcer le divin des plaisir a passer au dessus de sa tête et pouvoir le faire tomber sur ses fesses au sol. Ne lui laissant nullement le temps de respirer, la déesse du meurtre vint se placer a califourchon sur lui, arrachant sa chemise et passant ses mains sur son torse rapidement, ses longs ongles le griffant un peu, avec un air satisfaite sur le visage.

« Vous avez aimez la sensation de tuer tout comme j'aime celles que vous m'offrez depuis le début de notre rencontre, ne le nions pas. Vous voulez l'apocalypse, soit, mais nous somme les seules a pouvoir vous l'apportez. Vous n'étiez finalement encore qu'un enfant innocent malgré toute votre perversion Sorgoth. Allez y, emparer vous de mon corps, faite de moi votre objet sexuel pour la fin de cet entrevue, essayez donc de me tuer de plaisir peut-être, lorsque vous constaterez que c'est inutile, peut-être alors consentirait vous a me laissez vous aidez en vous apprenant les moindres recoins du meurtre. Tout ce que je veut, a la place, c'est un peu d'aide en matière de séduction et de sexe et du soutien pour crée le monde que nous désirons. Entrez dans l'enfer de l'âge adulte divin Sorgoth, prouver que vous êtes le meilleur en vous entourant des meilleurs éléments, apprenez de nous comme nous pourrons apprendre de vous. Seul les enfants se croient au dessus de tous, les adultes reconnaissent leur faiblesse...Alors, acceptez vous de partager avec nous le chemin de la recherche de la perfection, celui qui nous déliera de la nécessité ? »

Le regard de la déesse du meurtre venait de virer au rouge vif, preuve qu'elle faisait maintenant appel totalement a son mode Berserk, la rendant insensible a la douleur. C'était cela qui lui avait permit d'avoir cette force plus que surhumaine. Comment allait-il prendre cela ? Elle attisait volontairement sa haine et diriger sa colère sur elle même, sachant qu'il finirait probablement par oublier cela. Elle attendait sa réponse en continuant de caresser son corps par pur provocation sa langue passant sur ses lèvres, en sachant qu'elle ne le battrait pas dans cette catégorie, mais après tout, il avait bien voulu lui montrer qu'il tuait mieux qu'elle, ce que le Sorgoth lucide savait impossible...

Dans les tréfonds de son âme, un fauve semblait s'être éveillé. Grattant les barreaux de la cage formée par la conscience de Sorgoth, la Bête cherchait à pousser dans son esprit un rugissement de fureur retentissante et animale. Et en cet instant, il ne manquait plus grand'chose pour que les barrières la retenant cèdent pour de bon, déjà bien ébranlées qu'elles avaient été par les assauts d'Anowen et de son venin. Etait-ce cela que la belle brune avait rechercé depuis le début de cette entrevue pourtant fortuite ? Avait elle décelé depuis bien longtemps les failles qui sapaient Sorgoth, colosse aux pieds d'argile, ayant prévu de le faire s'effondrer lorsque pour elle le moment serait venu ?
Quoi qu'il en fût réellement, la divine meurtrière avait démontré une habilité extraordinaire à pousser l'écarlate dans ses derniers retranchements, si bien que Sorgoth avait tué. Depuis combien de temps n'avait-il pas agit ainsi, par pure colère ? Cette ville elfe... Il ne le regrettait pas mais n'en était pas fier pour autant. D'ailleurs, il avait eu vent de la satisfaction d'Anowen cette fois là, comme de la colère d'Arès à son égard. Cet état de fait n'avait d'ailleurs pas été sans l'amuser, le plaisir de mettre en rogne l'un des siens étant pour lui une source de satisfaction trop rare.

Mais même poussé dans ces dernières limites, Sorgoth restait un homme. Il avait toujurs désiré Anowen, peut-être de part le côté inaccessible qu'elle renvoyait. Beaucoup de mâles la désiraient en vérité mais peu survivaient à un tête à tête avec elle. Le dieu du plaisir n'était pas exempt de désir à l'égard des faveurs d'Anowen, l'occassion qu'il avait saisi le démontrant bien. Soumettre la Rose Noire à ses seules envies, la prendre encore et encore afin de l'ensemancer, de la souiller, de la dominer... Ses pulsions primaires et bestiales avaient parlé lorsqu'il était passé derrière elle et ce n'était pas sans plaisir qu'il avait saisi la généreuse poitrine de sa compagne de l'instant afin de malaxer et pétrir les globes de chair, tortillant même les tétons entre ses doigts.
Puis tout avait basculé, dans le sens littéral du terme.

Avant qu'il n'ai pût lui répondre de façon assassine, Sorgoth se senti soulevé de terre et passa par dessus l'épaule d'Anowen. Atterrissant lourdement contre le sol pavé sur lequel il s'écrasa, l'homme n'eut pas le temps de seulement esquisser un geste que déjà la redoutable était assise sur lui, ses mains déchirant sans peine le tissu de sa chemise pour exposer son torse musculeux à sa vue avant qu'elle n'y plante ses ongles pour le griffer, de petits filets ensanglantés dessinant peu à peu des sillons rougeâtres dans le grain de peau du Plaisir qui, surprit par le renversement, ne sût pas vraiment que dire où faire.
Il ne pût qu'écouter la belle, dans les yeux de laquelle il voyait danser une curieuse lueur qu'il ne lui connaissait encore pas.

Et il n'en fulmina que davantage. C'était clair : Anowen n'avait cessé de le prendre pour un enfant et comptais tirer parti de ses failles mises à nu pour le "prendre sous aile" et tirer de lui tout ce dont elle aurait besoin. N'était ce pas elle, la personne boursouflée de suffissance, entre eux ? Croyait elle réellement que Sorgoth était si malléable, jetable aprés usage ?
"Que cette chienne aille se faire foutre" pensa t'il alors. Sorties de ses épaules, deux tentacules filèrent s'enrouler autour des poignets d'Anowen pour lui faire lever les bras. Sous elle, Sorgoth bougea tant et si bien qu'il la dégagea proprement de lui, profitant de l'occassion pour se mettre debout face à elle encore agenouillée et à présent emprisonnée - de façon tout à fait facultative, chose dont le divin ne semblait pas réellement avoir conscience.

- Vous ne cessez de pécher par orgueil, Anowen. Vous êtes bouffie de prétention, pensant même que vous aurez quelque chose à m'apporter. Hin ! Comme si j'avais besoin d'une femelle pour quoi que ce fût. Je pense que VOUS avez besoin de moi, ma soeur. Le plaisir est plus nécéssaire au meutre que l'inverse et vous le savez. Laissez moi l'avenir de ce monde, et contentez vous de tuer et d'ouvrir les jambes de temps à autres, ce rôle vous convenant plus.

Les appendices relâchèrent leur étreinte sur les poignets d'Anowen, que Sorgoth fixait d'un regard noir n'ayant rien à envier au berserk de sa soeur de branche. Le "duel" dura ainsi quelques secondes, avant que l'homme ne détourne le regard et les talons, commençant à s'éloigner de la petite place sur laquelle ils se trouvaient tout deux. Toutefois, il marqua un arrêt et reprit la parole sans daigner lui accorder un nouveau regard.

- Dommage. Entre circonstances, nous aurions pû... Qu'importe. Aujourd'hui, nous n'avons plus rien à faire ensemble....

Sorgoth n'acheva pas, se contentant d'hausser les épaules avant de reprendre le fil de ses pas résonnant lourdement sur les pavés, visiblement bien décidés à l'emmener loin de la scène.

Il ne la laissa pas faire, elle l'avait blessée dans son orgueil de mâle et il se devait de répondre de la manière la plus ferme qu'il soit afin de prouver sa position de mâle dominant, ce qu'il tenta de faire en lui saisissant les poignets avec ses tentacules pour la forcer a rester ainsi et pouvoir se relever devant elle. Elle envisagea de les serrer de ses mains afin de les broyer en prouvant ainsi l'avantage de force dont elle disposait sous cette capacité, mais ne le fit point, jugeant probablement que le regard rouge vif était assez intéressant comme cela. Elle avait brisé ses barrières, plus jamais il ne pourrait être comme avant. Elle l'avait tentée en jouant aussi bien sur son coté protecteur que destructeur, mais n'avait pas put détruire sa fierté, qui restait le seul obstacle auquel il se raccrochait pour tenir et ne pas accepter ses propositions tentante. La déesse se fichait pas mal de cela, elle était très patiente, elle n'avait pas passée les derniers siècles a dormir, non, elle saurait attendre encore le moment ou il serait assez mur pour comprendre qu'il avait besoin d'elle autant qu'elle avait besoin de lui pour en finir avec la dictature de la nécessité, ce grand obstacle qui rendait les dieux encore imparfait. En attendant, elle agrandirait encore son trône, symbole de son pouvoir et ainsi ferait croire celui ci. Il parla de l'égo de la déesse du meurtre a vouloir a tout prix lui enseigner les choses, mais connaissait-il tous les moyens de tuer ? Certes il avait tuer cet être ridicule sans aucune difficulté en le faisant mourir de plaisir, mais ce n'était pas pour autant qu'il savait tuer aussi bien qu'elle, il en aurait été conscient en temps normal, mais son obstination a ne pas vouloir reconnaître que d'autre divin puisse être ses égaux le poussait a la rabaisser au rang d'inférieure, il faut dire qu'elle n'avait pas particulièrement été conciliante en le comparant a un enfant égaré. Elle était simplement sure que sa métaphore finirait par prendre un visage dans l'esprit du dieu des plaisirs et de la perversion, un jour il comprendrait ce qu'elle avait voulu dire...

« Simple question de fierté... »

Laissa t-elle échappée alors qu'elle se relevait pour ensuite regarder Sorgoth droit dans les yeux. Le genre de duel du regard ou elle était toujours gagnante. Mais il recherchait probablement d'avantage a savoir pourquoi a travers ses lunettes ses pupilles étaient maintenant devenue rouge vif, symbole de son pouvoir de Berserk. Finalement affirmer que le plaisir était plus nécessaire au meurtre que l'inverse était une affirmation gratuite. Il y avait beaucoup plus de personne pratiquement le meurtre sans y prendre goût que des couples faisant l'amour sans plaisir. La notion de meurtre elle même n'engendrait pas nécessairement du plaisir et un beau meurtre n'était pas nécessairement plaisant mais Sorgoth ne pouvait envisager tout ceci dans le feu de la colère. Si son aura divine avait put prendre une consistance colorée, cela aurait été rouge vif, comme ses cheveux. Toutefois, il rompit se contact et fit demi-tour, semblant renoncer a duel pour le moment. Il ne le voulait pas. Elle avait lut dans son regard qu'il la désirait et a quel point il pouvait être frustrant de ne pas l'avoir. Cependant, elle le laissa a sa frustration, ne désirant pas montrer la réciproque. Anowen aimait se faire désirer, elle avait supprimer beaucoup de mâle recherchant a franchir le pas pour manque de manière ou manque de performance flagrante, et puis elle était déesse du meurtre et pas des plaisirs. Ambroisie était très qualifiée pour se genre de demande, en plus, elle était probablement plus attirante avec ses airs de gentilles filles dissimulant en réalité une véritable succube des plaisirs. Il exprima même sa frustration en parole, ceux a quoi elle répondit.

« Je sais être patiente...Lorsque vous réaliserez votre erreur, inutile de me rechercher, je reviendrais a vous... »

Et elle tourna également les talons pour s'engager dans une autre rue, disparaissant aussi vite qu'elle était apparut. Elle ne tenait pas a traversée la ville sein nue, préférant largement retourner vers son trône ou elle aurait de nouvelle combinaison qui l'attendrait. Elle avait semée les graines et restait confiante, un jour il comprendrait la nécessité de s'unir face aux faibles...Le temps que cela prendrait n'avait aucune importance, en tant que déesse, elle savait parfaitement attendre...

[Fin du topîc]

» Sorgoth, Dieu des plaisirs
» Hana , Nymphe schyzophène et esclave de Sorgoth