Tainor, revenu à la vie [finis]

NOM TITRE : D'Incarnat PRÉNOM : Tainor RACE : Déchu AGE : indéfini, probablement de plusieurs millénaire. SEXE & SEXUALITÉ : mâle hétérosexuel ÉQUIPEMENT(S) : Une longue épée d'obsidienne polie et un fourreau de facture angélique récente. Vingt plumes d'ange Une bague de saphir POUVOIR(S) : Empathie : Tainor ressent les sentiments des personnes proches de lui, ce pouvoir est psychique et n'as pas de réelle distance. Pour les personne que Tainor connait très bien, ce pouvoir permet de ressentir leurs émotions a des kilomètres aux alentours, pour ceux qu'il ne connait absolument pas, cela se limite à quelques mètres. Ce pouvoir est a double tranchant puisque Tainor ne peut ni le limiter, ni le contrôler. Mais de part sa nature de déchu, la souffrance des autres est le sentiment qu'il préfère. Kinésie tactile Tainor peut, juste en le touchant, imprimer à l'objet un déplacement. Bien sur, la fatigue engendrée dépend de la taille de l'objet. Tainor l'utilise habituellement sur lui même pour se mouvoir plus vite que d'ordinaire. L'objet ne peut se mouvoir qu'en ligne droite.

Histoire :

Ils ont brisés mes ailes
Et m'ont jeté du ciel
Car de jour je leurs ai
Démontré leur méfaits.

Vivant dans un tombeau
Mort et pourtant beau.
Dans la Terre comme lit
Jusqu'à ce qu'ils m'oublient.

Mais en se jour je nais
Et c'est eux que je défais.
La faux trouvera

Quiconque sur ma voie.
Ils m'ont jeté du ciel
Et ont brisé mes ailes.

Je sens mon majeur qui gratte la terre, encore et toujours. Je sens la roche autour de moi qui m'écrase. Et je sais que je resterais ici, immortel et paralysé, sans pouvoir rien faire. Je sais que seule deux choses pourront sortir de mon état, la folie ou la lumière du soleil. L'une en brisant mon esprit, l'autre en brisant ma malédiction.

Qui suis-je ? Je suis Tainor d'Incarnat et chacune de mes actions à été juste. Je ne suis ici que par la volonté des imbéciles qui n'ont pas voulu voir la vérité.

Qui étais-je ? Quelle est mon histoire ?

Après tout, ressasser mes souvenirs est la seule chose qui me reste dans mes éternelles ténèbres.

Je me souviens surtout de deux d’entre eux.

Le premier c’était …
La guerre.

_Tenez vos position, ne les laissez pas défaire la formation !

Ma voix fend l’air, organisant les anges, les galvanisant de ma puissance. Ils forment une espèce de bulle humaine pour protéger les blessés et les anges épuisés. Chacun d’eux bouge pour ne jamais rester à la même place, se reposant quelques instants au centre de la bulle avant de repartir à l’assaut des démons.

Face à la stratégie des démons qui est de nous envoyer de la chair à canon avant de porter le coup de grâce avec les plus puissant d’entre eux cette défense agressive est la seule qui puisse marcher, les démons sont obligés d’étirer leur front d’attaque ce qui leur fait perdre plus rapidement les diablotins avides de gloire qui nous foncent dessus. Pendant ce temps nos guerrier se reposent au centre de notre formation et sont moins facilement touchés par la fatigue.

Mon rôle à moi est le plus dur, je n’ai pas le temps de me reposer, je dois fournir les mêmes efforts que mes guerriers mais je dois aussi garder le champ de bataille de vue et fournir mes ordres aux officiers pour que ceux-ci coordonnent la défense. La seule option des démons est de défaire la formation, ce qu’ils ont tenté de multiples fois sans réussir. Jusqu’à …

Un immense rocher fonce sur nous, les cotés incandescent ne laisse pas de place au doute, c’est de la sorcellerie démoniaque. Je fuse dans la bulle pour prendre Lavi dans mes bras, Celui-ci à une jambe tordue et est le plus blessé d’entre nous. Les officier m’imitent rapidement.

_Dispersion ! Hurlais-je en prenant mon essor à nouveau. Par groupe de sept !

Puisque la stratégie de la grande bulle à été je préfère créer des petits groupe, chacun assurant la protection des six autres.

Les anges esquivent assez facilement les éclats du rocher explosif et reprennent le combat, me remplissant un instant de fierté. Mais un coup soudain me ramène à la réalité. La puissance me fait lâcher et Lavi et ma lance. Je sens des griffes riper contre le baudrier de mon épée. Mon poing frappe mon adversaire, mais mon dos heurte soudain un mur de pierre.

Je me relève un instant sonné, pour voir mon épée chuter comme au ralentit, rater la corniche ou je me trouve et tomber dans la lave du volcan ou notre bataille se situe. Je n’ai pas le temps de reprendre mes esprits qu’un diablotin me fonce dessus, les mains crispées sur ses armes rouillées. Mon corps passe en mode automatique et je n’ai qu’un bref souvenir de l’avoir frappé, puis d’avoir dégainé mon couteau de chasse pour lui trancher la gorge.

En fait, mon esprit est plus concentré sur ce qui se passe devant moi. Lavi c’est relevé et au lieu de fuir comme tout être intelligent le ferait, il fait face au démon qui m’a frappé à l’aide de ma lance.

Celui-ci est énorme, une véritable montagne de muscles, de cornes et d’acier, le chef de la troupe adverse. Son visage s’éclaire d’un sourire destructeur et je vois le combat se dérouler une seconde avant qu’il ne commence.

Mes six ailes fonctionnent a plein régime mais seront pas suffisantes, la hache du démon fend l’air et brise la lance, se rapprochant dangereuse de la tête de Lavi. La hache dévie soudain tandis que le démon hurle de fureur, fixant le couteau de chasse qui a traversé comme une feuille son gant de cuir. Il n’a pas le temps de se remettre de sa stupeur que mon poing s’écrase contre sa figure, lui imprimant une puissante poussée.

Je halète en m’arrêtant, l’utilisation de mes pouvoirs n’est pas gratuite et déplacer un tel monstre m’a vidé. Je reste malgré tout debout, conscient que la bataille n’est pas terminé. Une onde de chaleur bienfaisante me traverse soudain et je me retourne pour voir Lavi tituber. Je sais qu’il ne sort pas l’énergie du néant, mais de sa propre puissance vitale. Je vais dire quelque chose quand un démon me tombe dessus, me pensant épuisé. C’est un démon majeur d’après ses armes élégantes, mais mon corps est celui d’un soldat, d’un chef et d’un guerrier. Mes deux mains étreignent le visage de mon adversaire et je lui brise le cou d’une violente poussée, puis me débarrasse de son corps d’une ruade.

Je me relève tout juste pour assister à la décapitation de Lavi, qui a eut le courage de faire face, malgré ses faible chance de vaincre. Je prends aussitôt l’épée du démon que j’ai tué et son baudrier s’illumine de runes démoniaques dont je n’ai cure. Je prends dans mes mains une longue arme, entièrement taillé en obsidienne et me rue sur le démon qui vient de tuer froidement un de mes plus fidèles amis.

Nos armes s’entrechoque un instant mais le résultat ne fait absolument aucun doute, tandis que le démon utilise toute sa force pour frapper, je me bats avec ma vitesse, esquivant et piquant comme une guêpe. Sa gigantesque armure est inutile face à mes coups aussi rapides que précis. Perdant du sang par de multiples blessures, le démon tente une dernière attaque et sa hache s’effondre à terre tandis que mon épée transperce sa nuque.

Je ramasse la lourde hache, prend quelques secondes pour me familiariser avec, puis m’envole vers la bataille.

Quelques heures plus tard, nous sommes épuisés, mais le dernier démon qui ne s’est pas enfuis est achevé. Je porte le fourreau de fourrure noire de l’épée qui est si bien adapté à ma main. Sans un mot, je rengaine l’arme, la laissant contre moi. Puis je prends la hache et la jette dans la lave, pour que plus jamais sa lame ne tranche la tête d’un ange.

Après cette bataille, des dizaines suivirent, apportant leurs lots de morts, de victoires et de défaites. Mais c’est à celle-ci que j’ai acquis mon arme, qui devint le fléau des démons, forgée par eux. Alors que tous les généraux nommaient leurs armes, je m’en abstins, et elle devint encore plus redoutable.

C’est alors que les démons et les anges passèrent à une nouvelle phase ignoble de leur guerre insensée, la création d’arme vivantes, qui naissaient, vivait, se reproduisait et mourrait uniquement pour se battre. Je fus violemment contre, que les démons face ce qui leur chante, mais nous étions des anges, nous ne pouvions nous abaisser à de tels procédés.

Je défiais alors le guide en combat singulier, pour prendre sa place, mais j’aurais dut me douter qu’il ne me l’abandonnerait jamais. La nuit avant le duel rituel, je fus attaqué dans ma demeure et maîtrisé par une dizaine d’ange. Le guide s’approcha alors et dans la lueur de nos halos il entonna une incantation en traçant un cercle de lumière autour de moi. Aussitôt, je vis le sortilège qu’il faisait et je me mis à hurler sa lâcheté. C’était un sort de protection éternelle, qui permettait à nos anciens de dormir en toute sécurité pour être réveillé lorsque leurs conseils étaient sollicités. Mais à l’intérieur, il y avait un autre sort, me laissant perpétuellement conscient.

Dans une dernière ironie il ordonna qu’on me donne mon arme, puis il activa le sort. Une femme hurla mon nom et je m’aperçus que je ne la reconnaissais pas, mais dans la lumière, je vis qu’elle portait un anneau de saphir à son annulaire … le même que le mien. Ainsi, le Guide avait également ôté les souvenirs de ma femme de mon esprit. Je voulus hurler mais je ne pouvais plus bouger.

Les anges qui m’avaient ligoté m’emportèrent et me jetèrent dans une faille terrestre qu’ils refermèrent, m’ensevelissant loin sous l’écorce du monde. Ce qui m’as empêché jusque là d’échapper à la folie, c’est que mon majeur droit n’était pas dans le cercle lorsque le sort c’est activé. Et ce qui m’empêche maintenant de sombrer, c’est qu’après avoir gratté la terre durant des millénaires, mon majeur droit repose à présent sur l’herbe grasse, et que la rosée m’annonce que le soleil va bientôt mettre un terme à mon si long emprisonnement.

Lorsque je sens la chaleur estivale qui se répand sur mon doigt, je force dessus avec toute ma détermination, hissant quelques centimètres de peau paralysé dans la vue de l’œil céleste. Je ressens alors le sortilège se défaire, d’un seul coup, comme s’il jaillissait de mes pores. Ma bouche qui cherche l’air se remplit alors de terre, mais mes muscles la hissent hors du sol, et lentement, je sors de ma tombe millénaire pour m’exposer au matin.

Ma haine se réveille alors et j’étends mes ailes, poussant un cri de rage pure. J’aurais put rester un séraphin en pardonnant à mes adversaire, mais il n’y a pas de place pour le pardon. Mon halo se fracture et quatre de mes ailes se décrochent en pourrissant. Mes deux ailes restantes deviennent d’un noir d’ébène. J’accepte pleinement ma position de déchu et de tueur d’ange.

Caractère :
Tainor n’est plus le séraphin qu’il était, il est à présent amer et dévoré par la haine. Une haine qui n’a plus lieux d’être puisque les personnes visées sont morte depuis longtemps. Il déteste tout les anges, pour son emprisonnement, et est envers toute autre race dépourvue du moindre tact ou de prévenance. Envers les Créatures, il ressent de la pitié, mais ne change pas le moins du monde son comportement. Son empathie est pour lui a présent le moyens de blesser les autres en appuyant sur leurs faiblesses.

Physique et style vestimentaire : (5 lignes min.)
Tainor ne fait pas bien attention a son apparence générale, mais il se voit comme un représentant de la Mort et s’habille de fourrures ou de cuir noir. Ses deux ailes sont parfaitement visibles et il ne cherche jamais à les cacher, les arborant comme une médaille.
Ses yeux bleu et ses cheveux bruns étant les seules taches de couleur sur son visage quasiment exsangue. Il porte une petite sacoche de cuir, refermant une plume de chaque ange qu’il a tué.

pseudo :Wing
Age : 21
D'où connais-tu le forum : Hasard
Présence sur le forum : Peu fréquente

Très belle fiche, félicitations ! Comme on aimerait en voir plus souvent

Tu es bien entendu validé, bon jeu