Aaron Kessinger l'Hospitalier

NOM : Kessinger PRENOM : Aaron RACE : Lycanthro Hospitalis AGE : 22 SEXE & SEXUALITE : masculin/hétérosexuel ARME : -Epée longue en acier : légère et équilibrée, cette lame ouvragée d'1m80 a d'avantage un intérêt ostentatoire. Toutefois, peu encombrante de par sa fine lame et son court manche lesté, elle permet aux combattants initiés de la manier d'une main sans mal EQUIPEMENT : -Imposant écu d'acier : cette énorme protection aux armoiries des Kessingers est l'incarnation de l'esprit fantassin. Tenu convenablement, il protège l'entièreté du corps et, étant forgé d'un bloc, il ne présente absolument aucune faille même face aux armes contondantes. Il est préférable de l'utiliser en bataille rangée ou une fois monté à cause de l'épuisement rapide du porteur en déplacement. -Armure de plate en acier : couteuse et demandant énormément d'entretient, la plate est l'armure préférée des nobles. Si la plate superposée rend le porteur virtuellement invicible, elle nécessite une monture, étant bien trop lourde pour un porteur humain, cette variante plus simpliste permet à une personne endurante de progresser sur le champ d'honneur sans voir son efficacité chuter. Elle compte malheureusement une série de points faibles, principalement aux articulations. -Tunique de cuir souple : ce cuir épais mais attendris présente une protection supplémentaire aux jointures et contre les armes perçantes contre lesquelles l'acier fait trop souvent défaut. -Nécessaire d'alchimie : tout Hospitalier se voit dispenser des cours de médecine et d'herboristerie, protéger les gens en neutralisant les menaces ne suffit pas toujours, il faut aussi pouvoir les protéger des maladies. -Icone de Maho Li Yue : Bien que totalement ouverts aux autres cultes, les Hospitaliers n'en sont pas moins des fanatiques. Ce symbole religieux compte autant pour eux que leurs armes, et si vous avez l'audace de blasphémer face à eux, vous comprendrez qu'il les vaut aussi. POUVOIR(S) : Son unique pouvoir est de n'en avoir aucun, n'ayant jamais été en contact avec la magie, cette dernière semble avoir du mal à l'affecter. Toutes les magies, qu'elles soient bénéfiques ou maléfiques, sous forme de sort ou de potion (les potions classiques fonctionnent toujours) voient leurs effets drastiquement réduis bien que toujours effectifs. Ce trait finira par disparaitre si le sujet est chroniquement exposé à de la magie.

Histoire :

Il y a bien longtemps, les lycans et les vampyrs se révoltèrent en coeur contre les démons. Si la plupart d'entre eux trouvèrent leur compte dans cette liberté et indépendance, les plus fiers et bornés s'entêtèrent à arracher de leurs corps la part bestiale, même si la part démoniaque était de son côté éteinte depuis bien longtemps.
Finalement, quelques alchimistes lycans parvinrent à des résultats conséquents, mais pas irréversibles. De fortes doses continuellement injectées dans l'organisme assurent à l'ex-lycan de garder exclusivement sa part humaine, même dans les cas de pleine lune, mais un arrêt prolongé laisse revenir lentement la bète et quelques générations sans traitements signifieraient un retour à la lycanthropie initiale. De plus, la fabrication du traitement est longue et compliquée, au point de ne pouvoir être dispensée qu'à une élite, c'est tout naturellement qu'il s'intégra au système économique. Seuls les plus riches et les alchimistes pouvaient se fournir en abondance du remède et échapper complètement à la lycanthropie.
Lors de cette découvertes, quatre clans désireux d'échapper à leur bète intérieure s'installèrent en villages non loin des terres abandonnées par les démons, et un système de classes sociales s'installa très vite : plus on montait dans la société, moins on pouvait encore trouver de lycans. Mais chaque société a ses excès, les alchimistes, propulsés au titre de nobles commencèrent à consommer sans retenue les serums invendus, les considérant comme des signes d'honneur et de fierté, au point de se libérer totalement et définitivement de la lycanthropie, mais aussi de devenir dépendants du serum. Ce comportement d'excès et d'égocentrisme leur infligea la désapprobation des classes inférieures, et ils faillirent être les victimes de leur propre jeu si un des innombrables conflits n'avait éclaté.
Les alchimistes, pour laver leurs fautes, firent maintes preuves de courage au point de perdre nombre de leurs membres au combat, le respect ainsi retrouvé, les alchimistes se sont jurés de toujours combattre pour les leurs. Ils se tournèrent aussi vers un aspect plus contemplatif de la vie, vouant un culte à Maho Li Yue, qui après de longues réflexions, correspond le plus à une déesse de la médecine et de la guérison. Aujourd'hui, les descendants des alchimistes se font nommer Hospitaliers ; ils ont abandonnés leur science au commun des lycans, se contentant du respect qu'ils arrachent par leur bravoure et leurs prières.
Les principales familles hospitalières sont les lignées des barons de chaque village, et généralement des médecins ou officiers de la milice, sans tenir compte du genre de l'individu.

Citation :

Les insurgés s'étaient finalement rendus pour la plupart, les autres gisaient à terre et continueraint à décrépir un bon moment avant que quiconque ne s'occupe d'eux. La milice était épuisée mais leur victoire écrasante et les litres de sang versés dessinaient des sourires cruels sur leurs faciès alors qu'ils se rassemblaient autour du dernier bastion ennemis, le donjon même du baron Kessinger. A leur tête se tenait le jeune Aaron, fils ainé du baron Torquemada, ayant récemment optenu l'honneur de se voir forger une armure sur mesure.
Malheureusement, le meneur de la révolte persistait encore. Il s'agissait d'un vieux mentor aigri ayant manipulé quelques esprits simples des campagnes avoisinantes, leur promettants des monts et merveilles soit-disants dissimulés par les soins des Kessingers au sein du donjon ; toutefois, c'est ce que les informateurs avaient transmis, mais Aaron n'y prêtait pas totalement crédit : le vieillard avait longtemps vécu au sein du donjon, et s'il avait pu constater quelque chose, c'est que le trésor en question n'existe pas. Mais ces détails n'importaient plus, les insurgés avaient capturé le vieux baron, et s'étaient barricadés à l'intérieur.
L'Hospitalier s'approcha d'une porte secondaire en défesant son casque, il s'attendait à un plan bien rôdé, chaque porte serait donc gardée, mais il savait aussi qu'une poignée de paysans appeurés et acculés n'opposeraient aucune réelle résistance. Il approcha son oreille de la porte et écouta le souffle lourd et étouffé du garde en proie à la panique de l'autre côté. Après quelques instants, il se redressa et plongea son épée entre les planches pour la ressortir teintée de pourpre.
Coupant soudainement avec le silence, il hurla aux miliciens de mener la charge et les combattants s'enfoncèrent sans hésitation derrière le mur de pierre, engeandrant de brefs tintements de métal et quelques gémissements. Lorsque l'Hospitalier entra à leur suite, il ne put que contempler des cadavres embrochés aux murs et des blessés pris de spasmes alors qu'ils s'évidaient de leur sang. Traversant le couloir d'un lourd pas métallique entrecoupé du bruit sinistre d'un crâne s'affessant sous une botte et d'un bref cri de la part de son propriétaire, pour finalement arriver dans la salle de garde où les miliciens s'étaient arrêtés. Il suivit leurs regards et aperçu le visage de son ailleul, étrangement distant du reste de son corps toutefois, et à ses côtés, le traitre qui le fixait sans illusion de son sort à venir, mais Aaron prit la parole.
-Monsieur, il fut un temps, vous étiez proche de feu mon père. Daigneriez-vous nous expliquer vos motivations? L'Hospitalier s'était imperceptiblement avancé en parlant.
-Foutus fanatiques, cracha le vieillard, la lycanthropie était un don des démons! Nous n'aurrions jamais du les renier... mais si nous sommes tous fautifs... Une dague jaillit de sa manche et il bondit vers Aaron en hurlant ...c'est vous qui nous avez condamnés!
La lame trancha le visage de l'Hospitalier avant qu'il n'ait pu réagir, la douleur semblait s'insinuer dans chaque méandre de son cerveau alors qu'il tentait de retenir le flot de sang jaillissant de son visage d'une main. Titubant, il fouilla une bourse à sa jambière malgré les tremblements frénétiques saisissants ses membres et parvint à en retirer un fin aiguillon qu'il enfonça dans son cou. La drogue loin de le soulager, augmentait encore la douleur qui s'éparpillait maintenant à l'ensemble de son corps, il leva les yeux au ciel comme espérant un miracle qui l'empécherait de subir l'humiliation de poser un genou à terre. Mais le traitre n'avait pas fini de décharger son venin, et il entendait maintenant les mots déformés par le voile de son fatalisme.
"Nous étions des créations parfaites, des surhommes! Et vous avez fais de nous des larves par peur de la bête ? Vous n'êtes que des couards, cette science aurrait du être utilisée pour nous rendre plus forts, plus bestiaux! Tout cela car votre foutue déesse vous parle dans votre têkrrrr..."
Aaron venait de saisir le crâne du mentor, le sourire démesuré traversant son visage était surplomber par un oeil épargné par la coagulation du sang, et ouvert démesurément ; il laissait échapper un petit ricanement entre ses dents comme le craquement du feu sur un bûcher. Un mort résonnait dans son esprit au rythme des battements du sang dans ses veines : hérétique. La tête du vieillard alla heurter le mur d'un grand coup sec et l'homme parvint à hurler de douleur malgré la main d'acier lui enserrant la bouche et lui écrasant le cartilage nasal. L'Hospitalier reprit le mouvement... encore et encore... à chaque coup les cris s'épuisaient un peu plus alors que la pupille d'Aaron se dilâtait plus que de raison, vrillant par intermitance. Finalement le crâne s'affaissa contre le mur, projetant les yeux du traitre hors de leurs orbites pour rouler sur la brassière de son bourreau, Aaron relâcha sa prise, admirant ce qu'il restait de son ennemis glisser lentement le long de la parrois, la peignant de rouge en un immonde bruit de succion. Après quelques secondes, il fut pris de convulsions incontrôlées, basculant la tête en arrière et les bras levés de chaque côté de son corps, il laissa aller crescendo un long rire désordonné sous l'oeil terrifié de la troupe.
C'était au tour de sa soeur de reigner.

Aaron Kessinger est le fils ainé de l'une de ces lignées baronniques et sensé hériter des terres selon la coutumace, toutefois, ses pitoyables aptitudes stratégiques l'écartèrent très vite de tout espoir de règner, au profit de sa soeur. Une peine sans grand impact pour un être obsédé par l'honneur, même comparé à ses compatriotes. Il se fit rapidement à l'idée de forger sa gloire en menant les milices lors des défenses de son village, comblant ses capacités martiales banales par un équipement couteux et une expertise tactique des plus aiguisées.
Mais les combats se firent de plus en plus intenses, les nouvelles voies commerciales récemment ouvertes pour l'échange de concoctions médicinales avec les autres civilisations ne cessent d'attirer des brigands et les milices commencent à s'épuiser malgré les drogues de guerre. Aaron fut donc envoyer par sa soeur à travers le monde pour recruter des mercenaires.


Caractère :

Aaron cumule la compassion et la patience avec la cruauté et l'intolérance. Son héritage de révolte contre les démons lui donne de fortes affiliations idéologiques avec les anges, il aurra tendance à bien d'avantage se méfier d'un démon ou d'un déchu ; par goùt plus personnel, il n'apprécie pas non plus la companie des elfs qu'il trouve prétencieux et railleurs plus que de raison.
Malgré cela, il offrira son aide et sa protection à quiconque la réclame, peu importe sa race ou sa faction, l'honneur dictant de toujours tendre une main et d'armer l'autre. Par le passé, ce principe se marqua aussi au sein de son village, ayant la réputation de protecteur cherchant constamment le bien du moindre mendiant, il n'hésita pas pour autant à réduire au silence, et dans le sang, le moindre signe de révolte injustifiée.
Pour rajouter à ses défauts, il n'est pas brave, mais complètement téméraire, espérant la gloire au combat, il n'hésite pas à se mettre dans des situations inconfortables du moment que ses exploits ne sont pas oubliés. Et enfin, on peut trouver chez lui un amis tout comme un ennemis à la fois courtois et rusé, qui ne cèdera jamais une injure à une provocation... comme il aime à se vanter lui même, il a une main de fer dans un gant d'acier.

Physique et style vestimentaire :

Le serum, les drogues de combat et divers concotions guérisseuses ont laisser des traces indélébiles sur son corps dépigmentant totalement sa peau. Sa musculature de combattant est mise en avant par sa maigreur qui, combinée avec sa taille et son air suffisant, donnent l'impression qu'il est bien plus grand qu'en réalité. Il porte une coiffure asymétrique, de longues mèches ébènes tombant sur le côté droit de son visage jusqu'à auteur de menton afin de dissimuler une cicatrice traversant son visage depuis l'arcade jusqu'à la machoire, il affine encore ses traits émaciés par un bouc éfilé.
Ses yeux sont marrons foncés, ne laissant que sa chaire contraster avec le noir de sa tenue. Lorsqu'il n'est pas en armes, Aaron revêt une soutane ostentatoire marquée de l'emblême de Maho Li Yue, mais la plupart du temps, il porte son armure d'un gris mat et pratique, superposée sur une tenue de cuir et de lin teinte en noir.


Votre pseudo : Aaron Kessinger (oui aussi)
Age : 22 (he bien... oui aussi)
D'où connais-tu le forum : un site de classement de forum RP dont j'ai oublié le nom
Présence sur le forum : quasi-quotidienne en temps normal

Re, donc !

Alors... J'aime beaucoup l'histoire. Le principe me fait penser un peu à du Steampunk (ne me demande pas pourquoi, mais c'est ça... ^^) et s'intègre correctement à Ero en lui offrant une nouvelle dimension. Mais...

- Trop d'armes (3 maxi équipement compris)

- Avatar non réglementaire (200*400 obligatoire)

- Règlement à signer

J'ai envie d'ajouter que si l'histoire a le mérite d'expliquer ta vision de la partie "humaine" des lycans, elle ne develloppe que sommairement le passé d'Aaron, et c'est dommage. Et cette fameuse soeur, qu'est elle ? Un Pnj ? Un perso à venir où que tu va proposer ? (Ceci n'étant demandé que pour satisfaire ma seule curiosité personelle ^^)

Ha oui... quand même... Je n'ai pas fais attention à l'avatar, je vais arranger ça dès que possible. Quand aux armes... j'ai décris tout ce qu'il porte, mais il n'y a que deux armes (l'épée et le pistolet), mais si le reste compte malgré tout comme des armes, je m'arrangerai.

Et oui... je voulais faire un personnage d'une importance moindre mais je me débrouillerai pour en dire plus pas de problème non plus.

Quand à la soeur, j'ais simplement décidé de mettre une femme au pouvoir pour marquer la mixité de la société à vrai dire... mais si quelqu'un veut le personnage, il est tout à eux! (bien qu'il leur faudra jouer une personne profondément croyante, douée en stratégie et Lycanthro Hospitalis => faible humain dépendant au serum) J'irai poster ça dans l'onglet des persos à proposer si je trouve le chemin.

Sépare les "armes" des "équipements" en prenant d'ailleurs soin d'ôter le pistolet à silex, la poudre n'existant pas sur notre monde et change ton avat et la validation ne saurait tarder ^^

Validé, enfin ^^

Bon jeu !

Merci beaucoup, et désolé de vous avoir donné tant de fil à retordre à toi et Yukina.