Calarenne Ulvilienne

NOM : Ulvilienne PRENOM : Calarenne RACE : Elfe AGE : Des siècles... SEXE & SEXUALITE : Mâle et bisexuel EQUIPEMENT(S) : -Silvas : Epée à double lame de facture ancienne, elle accompagne Calarenne dans ses combats depuis la guerre contre les Démons. Véritable petit chef-d'oeuvre de forge, elle a pris tant de vie qu'il est impossible de la compter... -Faës : Poignard à lame longue, presque de la taille d'une épée courte, c'est son arme de soutien, de secours, qu'il utilise aussi pour les corps à corps les plus sanglants, quand il quitte son rôle de faucheur pour s'engager dans un affrontement plus rapproché. POUVOIR(S) : - Régénération : Calarenne peu, avec une concentration totale qui nécéssite calme et tranquilité, faire se résorber ses propres blessures jusqu'à ce qu'elles disparaissent totalement, en un procédé aussi long qu'ardu. Bien sûr, plus la blessure est grave, plus elle prend du temps à guérir, et plus ses plaies sont nombreuses plus cet acte lui est difficile. C'est une capacité qui n'a d'effet que sur lui-même. - Rage Rouge : À chaque fois qu'il fait couler le sang de façon importante ou qu'il tue, la force et la vigueur de Calarenne augmentent très légèrement et pour un court moment. Bien sûr, cette capacité est surtout utile en pleine bataille, où plus il massacre ou blesse gravement et plus il devient fort, les effets s'accumulant parfaitement. Toutefois cela n'est pas sans prix : plus la bien nommée Rage augmente et plus sa frénésie guerrière croit, le menant parfois aux limites de la bestialité... - Vivacité : Calarenne dispose d'une vivacité surnaturelle, même pour un Elfe. C'est une capacité qu'il doit avant tout et surtout à un long et constant entraînement... Mais un entraînement payant.

Histoire :

Calarenne est né voilà quelques siècles, avec la première génération d'Elfe. Premier Né de la Race Elfique, il n'a donc aucun géniteur mortel, et n'a jamais considéré les divinités comme des parents satisfaisants. Il n'était pas non plus totalement satisfait du rôle de son peuple, qui lui semblait avoir été créé pour rester dans son coin à cultiver la beauté et la Magie, chose très agréable, il ne pouvait et ne voulait en disconvenir, mais qui ne pouvaient suffire à satisfaire les aspirations profondes et informulées de son âme étrange. Avec ses cheveux blancs et sa peau hâlée, il se démarquait encore un peu plus de ses frères mais s'en accommodait très bien, ne faisant pas de vague et trouvant un semblant de contentement dans sa vie plutôt solitaire, passée à développer les arts du corps, dans une sorte de danse qui préfigurait déjà, sans qu'il le sache lui-même, aux combats qu'il mènerait plus tard avec la même grâce et la même fougue.

Il en fût ainsi jusqu'au jour où tomba une nouvelle qui en effraya certains, mais qui fit vibrer une corde profondément enfuie en lui : la Déesse Surpême allait envoyer les Elfes à la guerre contre les Démons qui menaçaient les Sylves. Dès les premiers combats un peu sérieux d'entraînement, alors avec de grands bâtons sculptés, il connu une satisfaction bien plus grande qu'il n'en avait jamais trouvée jusqu'alors, et décida, alors que les sombres nuages des massacres et des batailles sanglantes s'amassaient au-dessus de sa tête et de son peuple, que quel que soit l'issue de l'affrontement il vouerait désormais sa vie à ce nouvel art qu'il entrevoyait enfin : l'art du combat, le ballet des corps qui ne mène qu'à la victoire ou la mort.

Sa satisfaction ne fût que plus grande quand Arès, la Déesse de la Guerre en personne descendit parmi eux afin de leur apprendre à se battre, eux que la soit-disant « Suprême » aurait laissé se faire décimer en grand nombre, comptant sur leur seule supériorité numérique pour peser dans la balance. Arès, bien plus sensée, partagea une part de son savoir, tant en terme de combat pur qu'en matière d'arme. C'est ainsi que les forgerons s'activèrent dans leurs ateliers, dont sortit notamment une arme qui plût d'emblée à Calarenne : la double lame. Lui qui avait toujours utilisé le bâton avait eu le choix entre cet oeuvre d'art ou une vulgaire lance, et avait choisis sans hésitation ni regret la première, alors même que la seconde se répandait pourtant bien plus dans les rangs de l'armée elfique qui était en train de se former véritablement.

Comme quelques autres privilégiés, il apprit alors les subtilités du combat de la Déesse elle-même, avec pour tâche de répandre se savoir dans les rangs. Il s'acquitta de ce devoir avec honneur et plaisir, d'autant que son arme étant relativement peu utilisée il n'eut pas tant de gens à former que ça, ce qui lui permit de se perfectionner plus encore. Il n'avait pas été choisis pour être l'élève d'Arès par hasard, et montrait déjà à l'époque un grand talent avec son arme de prédilection, ne trouvant rapidement à être battu que par la Déesse elle-même tant il mettait de l'application et de la ferveur dans ses combats comme à l'entraînement.

La guerre ne fit que confirmer cette impression. Dès les premiers affrontement, il se dégagea des rangs comme un guerrier de haut vol. Aux capacités qu'il avait déjà développées vint s'ajouter sa Rage Rouge, ce pouvoir sanglant qui le rendait effrayant quand, au coeur des batailles, il semblait à peine reconnaître ses propres compagnons, juste assez pour ne pas s'en prendre à eux, et qu'il restait finalement de longues minutes seul, au milieu des cadavres, comme pour évacuer doucement sa furie une fois les combats finis. De massacre en massacre, il s'aguerrit, tout comme les autres, se faisant remarquer non seulement pour ses talents guerriers brutes mais aussi pour sa ruse, qui devenait animale quand il ne gardait qu'un semblant de contrôle.

C'est ainsi qu'il monta peu à peu en grade au fur et à mesure que le conflit avançait, finissant général à la fin de la guerre, quand les siens repoussèrent les Démons jusque dans leur sombre tanière. En parallèle, lui semblait-il, alors que les affrontements l'avaient porté au plus haut, ils en avaient fait de même pour tout son peuple. Ils possédaient à présent de grandes villes, des cités puissantes, ils maîtrisaient l'art de la Guerre, rendant grâce de toute part à la Déesse qui les avaient si bien aidés. Ils étaient devenus une force de ce monde, une force non négligeable et qui, à ses yeux, devaient monter encore pour finalement s'imposer comme maîtresse un jour ou l'autre.

C'était sans compter sur la jalousie et la méchanceté gratuite de la pseudo Grande Déesse. Sur le prétexte idiot qu'Arès avait eu la grandeur d'âme de combattre à leur côté dans la guerre, elle la retira du monde, d'une manière inconnue à Calarenne. Ce qui ne l'empêcha pas de continuer à vénéré la divinité de la Guerre, comme le reste de sa race, confiant dans le fait que celle-ci reviendrait un jour ou l'autre pour prendre sa revanche. A cette occasion, il se sentait déjà prêt à lui apporter son soutien, et était persuadé que tous les Elfes feraient de même, histoire de combler la dette immense qu'ils avaient envers elle pour son aide contre les Démons. C'est aussi à cette époque que les dernières miettes de respect qui subsistaient en lui pour la Grande Déesse depuis qu'elle les avait envoyés mal préparés à la guerre tombèrent proprement en poussière.

Durant l'année qui suivi, le général apprit à savourer aussi cet autre danse des corps qui se pratiquait communément de façon horizontale que verticale, avec bien plus d'ardeur qu'il y avait mis jusque là, emporter par la frénésie de luxure et de dépravation qui semblait s'être emparée de son peuple tout entier, ou en tous cas de la capitale toute entière. Il sût néanmoins s'arrêter à temps, voir une limite dans la quête absolue du plaisir personnel, son esprit de guerrier dressant une ultime barrière entre lui-même et l'abandon total. Ce qui n'empêcha pas cette période de le marquer grandement, amplifiant le besoin viscéral du carnage et du combat, qui étaient finalement ses véritables délices, et altérant quelque peu sa morale déjà plus élastique que celle de beaucoup.

Il survécu au chaos total qui marqua la destruction de la grande cité par le Dieu Sorgoth, avec d'autant plus de facilité que, contrairement à beaucoup, il avait réussi à poser une limite à sa dépravation. A cette époque son étoile monta encore, quand il resta l'un des plus fidèles serviteurs de la royauté elfique, se distinguant en éliminant quelques-uns des dangers qui ne manquèrent pas de se dresser sur la route du peuple affaiblit, devenant finalement l'un des premiers conseillers du Roi et aussi l'un des premiers généraux du royaume, le premier d'entre tous peut-être, autant par l'aura de gloire guerrière qui l'entourait que par l'intelligence impitoyable et rusée de ses conseils.

A présent confortablement établit dans la cité de Mille-Étoiles, son peuple se remettant de son épreuve, Calarenne songe à l'avenir et à ses promesses... La grandeur des Elfes, le retour d'Arès, sa propre gloire, les guerres et les massacres... Tant de choses à réaliser !

Caractère :

Calarenne est avant tout et surtout un guerrier. Il est passionné par la guerre, les batailles, mais aussi les combats singuliers. Il a élevé son métier de combattant au rang de véritable art, trouvant son accomplissement dans le ballet de ses lames tournoyant dans l'air, dans les vies qu'il fauche comme d'autres fauchent les blés, dans l'adrénaline et le plaisir sauvage que lui procure les massacres et les duels. Dans le premier cas, il n'a ni pitié, ni hésitation, ni remord aucun. Dans le second, il lui arrive parfois d'épargner la vie de son adversaire, s'il s'est montré particulièrement valeureux, pour la simple satisfaction de le combattre encore plus tard, ou si au contraire il estime que ce n'est même pas la peine d'éliminer un être aussi faible que lui.

On peut le voir, le général est bien loin de l'altruisme qui est prôné par la plupart des Elfes. Sa première guerre, contre les Démons, lui a appris à être aussi impitoyable et terrible qu'eux quand le besoin s'en faisait sentir. Il se fiche totalement de savoir si ce qu'il fait et bien ou mal, moral ou immoral, tant que ça lui amène la victoire à lui et à son Peuple tout entier. Lorsque la situation l'impose, il est même prêt à tuer ou à faire tuer par traîtrise ses propres frères de race s'il estime que leur position est une menace pour la restauration et l'épanouissement entier de la gloire des Elfes. Car bien sûr, dans son esprit au fond très égoïste, il est impensable d'envisager que ses intérêts à lui ne sont pas ceux de tout son Peuple, ce qui lui sert de justification dans ses très rares cas de conscience.

S'il est aussi malsain que sadique, il a aussi appris au fil des ans à ne pas trop en laisser voir. À la Cour du Roi, on le dit certes impitoyable envers les ennemis de la nation, mais on le pense aussi juste et magnanime... Dans sa position de général ancien, respecté et même craint pour ses prouesses guerrières, il est facile pour lui de trouver une justification pour tous ses actes. Un massacre d'innocents « gênants » - selon lui - devient de la légitime défense face à un peuple devenu fou, une attaque en traître devient une bataille rangée et les actes de trahison semblent toujours commis par les autres. La loyauté absolue de ses soldats, dont il s'assure toujours, fait le reste, et s'il a ses ennemis, comme tous, se sont plus des rivales ou des jaloux qu'autre chose, et nul, semble-t-il, n'a jamais mis en cause sérieusement sa position.

Calarenne rêve plus ou moins de placer les Elfes à la tête du monde, avec lui comme chef de toutes les armées unifiées, de faire revenir la Déesse de la Guerre, si prodigue pour son peuple et qu'il admire toujours malgré qu'elle ait été spoliée de ses pouvoirs, et au passage trouver un moyen d'éliminer cette fichue « Grande » Déesse si possible. Autant de folles ambitions, mais pour quelqu'un d'aussi fou que lui, quoi de plus normal ?

Physique et style vestimentaire :

Calarenne est grand, mesurant facilement plus d'un mètre quatre-vingt, peut-être même plus proche du mètre nonante. D'assez large carrure pour un Elfe, il se distingue aussi par sa peau hâlée et ses longs cheveux blancs, qui tombent loin dans son dos, non sans encadrer au passage un visage qui possède les traits fins et emprunt de beauté de son peuple, mais plus rudes que ceux de la plupart, une rudesse accentuée par ses yeux, des yeux verts comme l'émeraude, qui savent se faire plus dur que la pierre la plus solide, et qui semblent comme deux puits sans fond de folie guerrière quand il combat... Bien qu'il y ait aussi de la folie en eux en certaines occasions.

Son corps de combattant souple et musclé, est généralement revêtu d'une large cape brodée de fourrure sur le haut, gardée ouverte sur son torse puissant par des lanières de cuir passées dans deux attaches d'acier forgée à ses armoiries personnelles. Il porte également un pantalon, retenu par une ceinture de bronze d'où pend aussi une longue bande de tissu qui descend jusqu'à ses pieds revêtu de botte de cuir. Le tout dans des tons bruns. A sa ceinture est aussi passé Faës, son poignard, tandis que Silvas, la double-lame qu'il tient des tous premiers temps de la Guerre repose généralement dans son dos.

Guerrier talentueux et aguerrit, sait se battre avec brio en utilisant ces deux armes, et tout particulièrement la seconde, bien qu'il soit aussi capable de se défendre à mains nues.


Votre prénom ou pseudo (FACULTATIF): Cal', ça ira comme ça ^^
Age : 17 ans
D'où connais-tu le forum : Au hasard du net
Présence sur le forum : Seulement le WE et les vacances scolaires, malheureusement...

Hum... Petit up après plus de 48 heures ?

Bienvenue !

Désolé de la lenteur de mon intervention, mais il semble que le staff dorme de plus en plus.... Bref ! Je m'excuse et viens de ce pas voir ta fiche.

Aucun souci avec l'histoire, trés bien intégrée au BG des elfes et d'Ero. Le seul souci, c'est ta capacité de régénération, du moins le fait qu'elle se fasse uniquement par la pensée. Je trouve ça un peu "too much" d'autant plus que formulé comme tu l'a fais, on peut penser que tu peux guérir de tout et n'importe quoi et qu'il te faut pour cela juste un peu de temps. A revoir donc, même si ce n'est pas bien méchant.

Ah, j'allais oublier ton côté berserker, ta rage. Ca n'influence que ton bon sens, pas tes capacités combatives ? Comment prend-elle fin ?

Voilà, ces petits points réglés, tu pourra jouer ^^

Alors alors...

Déjà merci de m'avoir lu et répondu ^^ Je ne reprend qu'aujourd'hui car comme je l'ais spécifié dans la dernière question je ne suis là que le WE et les vacances, le reste du temps je ne suis pas chez moi et je n'ais pas d'accès à internet.

J'ai ajouté quelques petits détails dans la régénération qui devraient traduire un peu mieux ma pensée. En fait, c'est avant tout un moyen de justifier le fait qu'il ne soit pas bardé de cicatrice des pieds à la tête depuis le temps ^^ Cette capacité ne demande pas que de la pensée, elle demande de la concentration. De là du calme et de la tranquilité, du receuillement. C'est une fois de retour dans ses appartements qu'il prend le temps de "méditer", en quelques sortes, pour résorber peu à peu ses blessures et cicatrices. C'est un procédé long et qui n'est pas sans difficultées mentales, il lui a fallu du temps pour le maîtriser. J'ajouterais qu'il ne peut pas s'utiliser en bataille, et serait très peu efficace entre deux batailles : dans ce cas-là, ou pour des blessures graves, Calarenne s'en remetrait à des guérisseurs, et une fois le calme revenu ferait peu à peu disparaître les cicatrices, les séquelles... S'il pouvait se soigner d'une pensée se serait beaucoup trop puissant pour un pauvre mortel ^^

Si ça pose encore problème, une petite indication pour me dire comment modifier serait la bienvenue

Au niveau de la rage, c'est un phénomène qui de base n'est que mental, mais qui a des conséquences physiques. Animé par cette soif guerrière, il devient légèrement plus fort, plus résistant, au fur et à mesure que le sang coule, que les gens meurent. Il s'enrage, il ne sens plus la fatigue, n'a plus de pitié ni d'hésitation, reconnait à peine ses alliés si le phénomène s'emplifie, comme dans une bataille. Une fois qu'il ne trouve plus d'ennemis il reste, comme dit dans l'histoire, de longues minutes seul, à reprendre ses esprits... Le secouer par l'épaule à ce moment là n'est pas vraiment un bon moyen pour rester en vie Au besoin je peux le rajouter dans la description du pouvoir.

Il me semble que j'ai fait le tour... Et encore merci de m'avoir porté un peu d'attention ^^

Je valide, merci pour ces explications et bon jeu !